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 peter parker-kennedy (max irons)

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Evey Rhodes
SCARS FROM TOMORROW.
Evey Rhodes
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isleys (avatar).
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left her job, unemployed.
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trying to put the pieces back together.

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peter parker-kennedy (max irons) Empty
MessageSujet: peter parker-kennedy (max irons)   peter parker-kennedy (max irons) EmptySam 9 Déc - 18:28

Dossier d'inscription de
Peter Skylar Parker-Kennedy

Student Card

Nom & prénoms : Peter Skylar Parker-Kennedy
Date de naissance & age : 19 juillet 1989, 22 ans
Lieu de naissance : Atlantic City, New Jersey
Confrérie : IOTA PHI SIGMA
Année & domaine d'étude : 2ème année de biologie
Signature de l'étudiant :

________________________________________________
Informations complémentaires

- "all you need is faith, trust and a little bit of pixie dust" -
En bref

→ Origines : Américaines
→ Surnoms : Pete, Sky
→ Signe particulier : Possède une tâche de naissance sur le poignet, ainsi qu'une cicatrice sur le genou
→ Orientation sexuelle : Hétérosexuel
→ Situation amoureuse : Célibataire
→ Style vestimentaire : Décontracté, classique, il enfile la plupart du temps les premières fringues qui lui passent sous la main
→ Job étudiant ? Aucun
→ Aspiration vie étudiante : Réussite
A noter également à mon sujet

→ Petit secret ou anecdote dérangeante : J'ai été amoureux de ma soeur adoptive.
→ Ton plus grand regret : N'avoir jamais connu ma mère biologique
→ Un rêve ? Me rapprocher de mon père, connaître mon histoire
→ Souvenirs de voyage, où es-tu allé ? J'ai traversé l'Amérique de bout en bout, sans jamais aller au-delà des frontières étasuniennes.
→ Première impression de Berkeley, le campus & San Francisco : Grand campus, beaucoup de monde, c'est impressionnant.
Dossier scolaire
Domaine d'étude
Certes, il est vrai que je n’ai jamais eu une scolarité très normale. Baladé de county en county, de ville en ville, à travers les Etats-Unis, ma scolarité a effectivement toujours été dissolue. Néanmoins, une passion m’est toujours restée : celle des sciences. Lorsque pour un anniversaire, on m’a offert le coffret du parfait petit chimiste, mes yeux se sont écarquillés et ma bouche s’est fendue d’un immense sourire. Pour certains, les sciences, c’est l’horreur, le massacre et mieux vaudrait ne pas laisser d’éprouvettes à portée de main. Pour moi, c’est surtout un passe-temps, expérimenter de nouvelles choses, tout ça, une passion qui ne m’a jamais quittée. Aussi, lorsque j’ai eu la chance d’intégrer Berkeley, c’est tout naturellement que mon choix s’est porté sur la biologie. Car plus que la chimie ou la physique, c’est ce domaine qui m’intéresse. J’ai toujours eu les meilleurs résultats en sciences nat’, et j’étais toujours le premier à prendre plaisir à disséquer les rats ou les grenouilles pour découvrir leur fonctionnement de a à z. Je ne cache pas mon envie de devenir un jour un grand chercheur, reconnu, je ne demande pas à gagner beaucoup d’argent, mais ma plus grande fierté serait un jour de gagner un Prix Nobel. C’est la raison pour laquelle j’intègre ma troisième année en biologie, avec pour spécialité la biologie sous-marine. Là encore, rêve de gosse, la vie des animaux marins me fascine, et le cursus proposé est parfait pour ce que je recherche.  

Demandes d'entrée en confrérie
→ IOTA PHI SIGMA : Intégrer les Iotas, c’était l’évidence pour moi. J’ai toujours été très sportif, et j’ai touché à peu près à tout : football, baseball, hockey, course à pied, tennis, je ne survis pas plus de trois jours sans faire un jogging matinal. Certes, la plupart du temps je ne jouais pas en club, mais plutôt dans la rue, avec quelques copains de quartier, histoire de se faire la main, mais faire partie de l’équipe de football de Berkeley, c’est un immense honneur et prestige, plus encore depuis que l’on a gagné le match contre Stanford qui nous a fait gagner le championnat. Cela reste un loisir, je n’ai aucune envie de passer pro, et je ne suis pas le meilleur de mon équipe, loin s’en faut, mais j’ai trouvé sans trop de problèmes ma place parmi mes acolytes Iotas. Et puis, être encouragés par des filles aussi jolies que nos pompom girls, qui s’en plaindrait ?
→ OMEGA MU KAPPA : Les omégas, c’était mon deuxième choix. Un choix somme toute assez logique puisque je pense avoir passé plus de temps à faire la fête au cours de ma courte vie, plutôt qu’à aller en cours, par exemple. Lorsque j’ai appris que le campus possédait une confrérie pour laquelle fête est le maître-mot, l’hymne, la devise, je me devais de poster ma candidature. Même si mon choix était arrêté sur les Iotas, il fallait bien que j’admette qu’au cas malchanceux où je ne serais pas accepté, il me serait difficile de trouver une confrérie aussi compatible avec mon caractère que les Jaunes. Pour avoir participé à plusieurs de leurs soirées, j’aime à vous dire que l’on en sort rarement sobre. En tout cas, moi j’en ressors rarement sobre, et vivre avec des gens qui savent s’amuser et faire la fête, c’est vivre heureux..
→ ALPHA UPSILON XI : Alphas. Le choix par défaut, parce qu’il fallait tenter ma candidature dans une troisième confrérie. Je fais partie de ces gens que tout le monde déteste, ceux aux facilités ahurissantes, qui pourraient ne pas venir en cours et réussir leur examen avec 95%. Malgré ma scolarité dissolue, et mon caractère parfois turbulent, je suis tout sauf bête, en témoignent mes résultats lors de tests divers et variés. Et même s’il est vrai que je ne mets pas vraiment à profit toute cette intelligence, il est indéniable que mes bons résultats feraient de moi un excellent Alpha. Excepté que je ne me vois pas passer mes années universitaires à la bibliothèque, des lunettes sur le nez, la tête dans mes bouquins, à étudier pour un stupide devoir de biologie. Et comme j’ai en plus la chance de savoir concilier intelligence et fainéantise, je me contente du minimum minimorum tout en profitant de ma vie sociale.





Dossier psychologique de
Peter Skylar Parker-Kennedy


Histoire


One. « if all of the strength and all of the courage come and lift me from this place »

« Mais tu te fous de moi, espèce de bon à rien, qu’est-ce que tu connais à la vie de toute façon. Personne ne t’aime, personne ne veut de toi, tu n’es qu’un ingrat, un merdeux, la seule raison pour laquelle je te garde c’est pour la subvention qu’on me donne pour t’élever ». Je laissais passer la tempête. Une de plus. Je vivais dans ce foyer depuis à peine six mois, mais j’avais eu la sensation dès le début que je n’y serai pas à ma place. Par chance, j’étais à New-York, dans une famille aux revenus moyens, élevés, presque, et j’aurais du être comblé. Et puis la vie, cette triste vie, nous avait rattrapé, et c’est ainsi qu’un onze septembre deux mille un, un avion était venu s’écraser dans l’une des Tours Jumelles de Manhattan. De longues heures d’agonie, avant que la nouvelle ne tombe, monsieur Wildworth n’avait pas survécu. Mais au moins, nous avions eu la chance de retrouver son cadavre, dans un état à la limite du supportable, mais présent pour faire notre deuil. Monsieur Wildworth avait toujours été gentil avec moi. J’avais alors onze ans, et malgré mon caractère turbulent, il était toujours prêt à passer l’éponge avec moi. On ne pouvait pas en dire autant de sa femme. J’avais senti dès le début qu’elle ne voulait pas de moi. De toute façon, j’en avais l’habitude. On ne pouvait pas vraiment dire que j’avais été élevé dans l’amour de soi et du prochain, puisque depuis ma naissance je passais mon temps à être baladé de foyer en foyer, de maison d’accueil en maison d’accueil, à la recherche d’une nouvelle famille qui voudrait de moi. Parfois, j’étais chanceux, et je restais deux, trois ans dans un même endroit, jusqu’à ce qu’on vienne m’enlever pour m’amener ailleurs, pour des raisons que je ne connaissais pas toujours. Mais, forcément, mon environnement n’était pas très sain. Quoiqu’il en soit, avec la mort de M. Wildworth, le seuil de tolérance de sa femme avait grandement diminué. Cela, ajouté aux innombrables bouteilles d’alcool qui jonchaient la maison, et sa réaction n’avait pas grand-chose de surprenant. En même temps que son mari, elle avait perdu aussi tous ses revenus. C’était lui qui ramenait de l’argent. Le maigre dédommagement suite à sa mort, gracieusement offert par son ancienne entreprise, avait à peine suffi à acheter une réserve de vodka pour un mois. Une réserve qui était déjà épuisée. Il m’a fallu des années pour apprendre à ne pas la blâmer. Elle ne voulait pas vraiment d’un enfant, elle cédait surtout aux supplications de son mari, alors une fois celui-ci décédé, elle n’avait plus de raison valable de vouloir me garder. Alcoolique au fond du trou, elle m’avait plus d’une fois menacé avec un tesson de bouteille de vodka, aussi quelques mois plus tard, j’avais décidé de faire ce qui me semblait le mieux : partir. Une fugue qui n’avait pas duré bien longtemps, mais qui m’avait valu de quitter cette femme, austère et surtout triste, pour me retrouver dans un nouveau foyer.

Two. « Secrets are made to be found out with time. »

Ce nouveau foyer, j’avais eu la chance d’y vivre pendant 5 années, jusqu’à mes 17 ans. Quatre enfants, dont moi, qu’ils avaient accueilli avec tout leur amour. Si je n’avais jamais eu l’occasion de connaître mes parents, ou même une vraie famille, j’imagine que c’est à peu près ce à quoi ils auraient ressemblés. J’avais 12 ans lorsque je l’ai rencontrée. Elle était la fille biologique de mes parents adoptifs, douce, discrète, avec ce rire si particulier. Je crois que je suis tombé amoureux d’elle la première fois où elle a éclaté de rire. Mais voilà, même si nous ne l’étions pas par le sang, nous étions malgré tout reliés, j’étais son frère adoptif, et je ne pense pas qu’elle m’ait jamais considéré autrement. D’abord décidé à masquer une quelconque trace de sentiment autre que fraternel à son égard, il est devenu par la suite de plus en plus difficile de cacher mon animosité dès lors qu’un autre entrait dans la course, tout en sachant pourtant pertinemment qu’elle ne serait jamais mienne, quand bien même ses sentiments seraient réciproques. Et puis, suite à une énième dispute entre elle et moi concernant son petit-ami de l’époque, j’ai fini par tout avouer, les sentiments, et le reste, en sachant très bien qu’au mieux, tout ce que je recevrais serait une baffe bien méritée. Elle a refusé de m’adresser la parole pendant au moins un mois, avant de daigner me dire bonjour. Par la suite, elle m’a avoué qu’elle s’était beaucoup remise en question, après cette dispute et que c’est à ce moment-là qu’elle a commencé à me considérer comme autrement que son frère adoptif protecteur. Pour autant, malgré la réciprocité qui s’installait, notre relation n’a jamais connu d’apogée. Pas de trucs de couple, pas de cinéma, pas de sorties main dans la main, pas de dîner à deux, rien qui ne puisse mettre la puce à l’oreille de nos parents. Parce que je le savais, s’ils venaient à l’apprendre, je serais exclu, obligé de me trouver un nouveau foyer, et après tout ce qu’ils m’avaient offert, je leur devais bien de rester le fils modèle. Alors notre relation platonique se limita à quelques baisers, lorsque par chance personne ne pouvait nous surprendre, ce qui n’entacha en rien l’intensité de mes sentiments à son égard. A ce moment-là, je traversais une belle crise d’ado, bagarreur, je me retrouvais toujours dans les mauvais plans, je revenais à l’aube, des bleus partout, et le nouveau Peter ne lui plaisait pas. Elle m’a donné un ultimatum, et par défi, j’ai choisi ma liberté. De toute façon, on ne pourrait jamais s’afficher, et l’un comme l’autre méritions mieux. J’ai regretté longtemps cette décision, surtout lorsque je l’ai de nouveau vu s’afficher aux bras d’autres types, sans pouvoir rien dire. Toujours en pleine crise d’adolescence, j’ai fini par prendre l’habitude de sortir, de faire la fête, sans jamais me départir de mon côté mystérieux qui apparemment plaît beaucoup. Même mes parents adoptifs ne trouvaient pas grâce à mes yeux et en pleine rébellion, j’ai décidé d’entamer des recherches pour retrouver mes véritables parents, ceux qui m’avaient abandonné à la naissance. De toute façon, ils ne pouvaient pas être pire que ceux que j’avais actuellement, pas vrai ?

Three. « I learned to live half-alive. »

En plein dans ma rébellion/crise existentielle/crise tout court, j’avais décidé qu’il était temps pour moi de retrouver mes origines. Comme tout jeune, j’avais l’impression de ne pas me sentir à ma place et surtout, j’avais l’impression que de retrouver mes parents biologiques serait un nouveau tournant, essentiel, dans ma vie. Et c’était plutôt bien parti. Mes recherches avaient été assez fructueuses, suffisamment en tout cas pour que je retrouve le nom de mon père. Parker. Oui, mon prénom est Peter, ce qui donne Peter Parker. Ils devaient avoir bu le jour de ma naissance, c’est pas possible autrement. A moins qu’ils n’aient jamais été influencé de quelque manière que ce soit par la culture comics, mais j’en doute quand même énormément. Parker. Un nom banal. Décidé à poursuivre mes recherches jusqu’au bout, j’envoyai une lettre à mon probable géniteur. Mon cœur battait à tout rompre le jour où j’en ai reçu une de lui. J’avais passé des jours entiers à écrire la mienne, cherchant mes mots, comme un gosse, ce que j’étais, après tout. Un gosse sans parents. Sans vrais parents, du moins. Mes mains tremblaient lorsqu’elles ouvrirent la lettre. Petit à petit, mon sourire d’enfant un jour de Noël disparut, pour laisser place à une espèce de grimace triste. « Cher Peter. Je te remercie de cette lettre. Néanmoins je ne souhaite pas reprendre contact avec toi. En espérant que tu blablabla et blablabla ». Je ne souhaite pas reprendre contact avec toi. Moyen plutôt direct de me dire qu’il n’en n’avait strictement rien à faire de moi. Cette révélation subite et inattendue me fit l’effet d’un électrochoc et me dégouta de poursuivre mes recherches. Si mon père biologique ne voulait pas de moi, ma mère non plus ne voudrait pas de moi. C’est avec cette vérité en moi que je passais les années suivantes de ma vie. J’avais 18 ans lorsque j’ai reçu cette lettre. Quelques semaines après, je quittais le foyer où je vivais depuis si longtemps, je quittais cette sœur dont j’étais fou amoureux – et pour laquelle mes sentiments s’amenuiseraient au fil du temps – et je me trouvais un petit job de serveur dans un café minable, d’une ville minable perdue au fin fond de nulle part, me payant juste assez pour que je puisse louer un minable appartement. Au final, Mrs Wildworth avait raison. Personne ne voulait de moi. Ni elle, ni mes parents biologiques, ni ma soeur adoptive. J’étais seul. Une vérité contre laquelle je ne pouvais rien, une évidence qui avait mis beaucoup de temps à me frapper aux yeux mais avec laquelle je vivais désormais, me renfermant sur moi-même, incapable de retrouver la joie de vivre qui me caractérisait auparavant.

Four. « Lost and insecure, you found me. »

« You have one new message ». J’écoutais, très attentif, le message que mon père biologique venait de me laisser. Numéro inconnu, appel auquel j’avais décidé de ne pas répondre. La question de savoir comment il avait pu se débrouiller pour se procurer mon numéro de téléphone ne me vint même pas à l’esprit. Depuis deux ans que je vivais dans mon trou paumé, j’avais fini par arrêter de me poser des questions et de vivre au jour le jour. Partagé entre amertume et joie, je l’entendais m’annoncer qu’il avait réfléchi, surtout ces derniers temps, et que si je le souhaitais toujours, il aimerait beaucoup me voir quelques jours. Le billet d’avion me fut envoyé quelques jours plus tard, après que j’ai accepté, et quelques jours plus tard encore, je me retrouvai face à lui. Nous avions ce même regard clair, pénétrant, qui semblait vous analyser des pieds à la tête, ainsi que cette bouche toujours un peu moqueuse. Pas de doute, j’avais bel et bien en face de moi ce fameux père qui n’avait de père que le nom, en fait, et nous prenions un café à la terrasse d’un café de San Francisco. Il m’avait fallu une heure pour que ma langue se délie. Je n’étais pas d’un naturel timide, mais j’avais en face de moi cet inconnu, qui pourtant était le parent le plus proche que je pouvais avoir, et au bout de toutes ces années, vingt, en l’occurrence, même après avoir appris mon discours par cœur pour le lui ressortir lorsque je le verrais,  je restais muet, incapable de prononcer le moindre mot. Alors il avait fait la discussion tout seul pendant une heure, avant qu’enfin je ne me décide à parler. « Et ma mère ? » C’était une question naturelle, poussée par la curiosité et le besoin d’en savoir plus sur moi. C’est ainsi qu’il me raconta à peu près tout. Mon père était à l’époque marié avec une femme, par convenance, dont il n’était aucunement amoureux. Venant d’une riche famille, il se devait de préserver ce statut social en épousant quelqu’un du même milieu que lui. Et puis, il avait rencontré ma mère, et était tombé fou amoureux d’elle, le genre de sentiments dont on n’arrive jamais à se débarrasser. Par chance, ce fut réciproque, et ils entamèrent une idylle passionnée, mais secrète. Jusqu’à ce qu’elle tombe enceinte de moi, anéantissant ainsi tout. Il était hors de question pour lui de divorcer, cela aurait été trop mal vu, surtout pour une femme qui n’était pas du même rang que lui. Malgré tout l’amour qu’il lui portait, il dut faire un choix, et ce choix fut de la quitter alors qu’elle était enceinte. Une décision qu’elle accepta avec dignité, bien que le cœur brisé. Incapable de pouvoir élever l’enfant d’un homme avec lequel elle ne serait jamais, elle avait décidé de le faire adopter, persuadé qu’il trouverait l’amour dans une famille chaleureuse. Mon père et elle n’avaient jamais cessé d’être en contact, sans jamais refranchir les barrières d’une nouvelle liaison. Ils en avaient trop souffert la première fois. Et puis il avait reçu cette lettre de moi, et incapable d’assumer, incapable de revenir à cette époque où il avait trouvé son âme sœur, il avait choisi de ne pas entrer en contact avec moi, trop dur. Jusqu’au jour où elle lui annonça la nouvelle qui changerait complètement nos vies. Elle était malade. Gravement même. Un cancer du sein dépisté bien trop tardivement et qui anéantissait la moindre chance pour elle de s’en sortir. Elle ne baissa pas les bras toutefois, ni durant sa chimiothérapie, ni quand elle perdit ses cheveux, ni même quand elle fut incapable de faire le moindre mouvement, coincée sur son lit d’hôpital, qui deviendrait par la même occasion son lit de mort. C’était sa mort qui avait poussé mon père à me recontacter. Un moyen d’effacer sa culpabilité, de trouver une compensation à sa tristesse. Plus tard dans la semaine, il me proposa, ou plutôt me força à venir le rejoindre à San Francisco, pour vivre avec lui. Il n’avait pas su être un père pendant 20 ans, mais il voulait absolument se rattraper. J’acceptais, non sans réserve. Et je me retrouvais ainsi de mon appartement minable perdu au fin fond de l’Idaho à une maison dans les quartiers chics de San Francisco. Mon père accepta de financer mes études de biologie, à la condition qu’elles se fassent à Berkeley, puisque l’université était proche de chez lui. Une décision que j’acceptais sans sourciller, après tout, qui se plaindrait de venir étudier dans l’une des meilleures universités au monde. Petit à petit, nos relations s’améliorèrent. Aujourd’hui encore, elles sont loin d’être parfaites, mais nous faisons preuve de beaucoup de tolérance l’un envers l’autre et essayons de nous accepter et de bâtir une véritable relation père-fils.

Five. « Shipwreck in a sea of faces, there's a dreamy world up there. »

Berkeley, milieu de première année. Un certain penchant pour la bagarre m’avait amené tout droit direction Hôpital de San Francisco. Un malheureux malentendu qui m’avait valu de me retrouver roué de coup, et bon pour un séjour presque gratuit pour un check-up complet de mon état de santé. J’avais subi les examens normaux, puis d’autres plus approfondis – on craignait une commotion, ou plus grave encore – et je venais de passer quatre heures dans une atroce blouse verte, qui ne m’allait pas du tout au teint, qui plus est. La soirée avait été épuisante, et j’avoue qu’à la vue de mes cernes, tout le monde aurait pu me prescrire au moins un remède : du sommeil, beaucoup de sommeil. Plongé dans mes pensées, je repensais à ce que mon père m’avait raconté. Sur ma mère, sur lui, sur eux, sur moi. Cela faisait six mois que je vivais avec lui à San Francisco, et nous en étions toujours au stade de l’apprivoisement. On savait tous deux que la moindre petite phrase, le moindre petit mot mal placé, pouvait déclencher une tempête, alors nous nous contentions de rituels basiques, de phrases plates et sans intérêt et parfois poussé par la curiosité, je lui posais quelques questions, sur une relation qui m’intriguait énormément. Comment avait-il pu ne pas choisir ma mère ? Conventions, ou non, ça ne changeait rien, qu’est-ce qui l’empêchait de divorcer pour l’épouser, elle, puisqu’il en était fou amoureux ? Le regard des autres ? Ce qui voulait dire que mon père était un minable, et ça ne me rassurait pas outre mesure. Perdu dans mes pensées, occupé à contempler le sol blanc carrelé, je ne fis pas attention aux autres, au reste, jusqu’à ce qu’une voix vienne m’arracher à ces pensées. « Salut ! » Une voix douce, qui respirait la joie de vivre. « Qu’est-ce que le sol a aussi d’attrayant ? » poursuivit-elle. Je n’avais pas particulièrement envie de détourner mon regard du sol, aussi peu fascinant ait-il été. En fait, je n’avais pas vraiment envie, ni même besoin de compagnie. J’étais très bien, tout seul, à me morfondre sur moi, mes origines, ce passé que je ne connaissais que de ce qu’on m’avait raconté, et trier toutes ces idées requérait un minimum de solitude. Néanmoins, je levais mon regard vers elle, me tournant tout juste pour l’apercevoir. Une jolie brune, qui devait avoir à peu près le même âge que moi, en tout cas qui n’était pour sûr pas plus âgée. Contrairement à la moitié des gens dans cet hôpital, elle n’était pas habillée avec cette robe verte que j’avais eu le plaisir d’enfiler. « Rien », répondis-je d’un ton laconique. Je n’étais pas très enclin à poursuivre une conversation, encore moins avec une inconnue, aussi mignonne soit-elle. Nos regards se croisèrent pour la première fois, quelques instants, avec qu’elle ne détourne le sien. Tiens, tiens, mal à l’aise, peut-être ? Plus pour moi-même que pour continuer la discussion, je me repris. « Il n’y a rien d’intéressant à fixer le sol ». Pour moi, la discussion s’arrêtait là, et j’espérais sincèrement qu’elle décoderait le message. Je n’étais déjà pas très loquace comme garçon, et aujourd’hui plus encore, je n’avais aucune envie de parler, ni même de me confier à qui que ce soit. Pourtant, ça n’empêcha pas la jeune femme de poursuivre, comme si elle se moquait éperdument de ce que je voulais ou non. Apparemment, elle, elle avait envie de parler. Il émanait de tout son être une impression de douceur, de joie de vivre, deux caractéristiques que je ne possédais pas, ou plus. Cette impression était renforcée par son sourire mutin. « J’espère que tu n’as rien de grave ». Si j’avais eu quelque chose de grave, ce n’était pas à l’hôpital que je me serais retrouvé, mais directement à la morgue. Ce n’était qu’une petite bagarre de rien du tout, une échauffourée qui avait tourné à mon désavantage, pour des motifs dont je ne me souvenais même plus. Je n’avais rien perdu de mes habitudes de mauvais garçon, même si je ne l’étais pas vraiment. Avant même que je n’ai le loisir de lui donner une réponse simple et vague à la fois, elle s’était levée en direction d’un médecin qui venait d’arriver, ce qui attira ma curiosité. Fronçant les sourcils, je ne posai toutefois aucune question, et la laissai me saluer tandis qu’elle prenait sa suite. « Au revoir. Et surtout bonne chance ! » Je ne saurais dire ce qui me poussa à le faire, toujours est-il que même après que mon tour fut passé, je restai assis sur ma chaise, à attendre. Attendre, encore et toujours. Je ne savais même pas ce que j’attendais, en fait, jusqu’à ce que je la voie revenir.  J’annotai au dos d’une feuille mon prénom, en majuscules, ainsi que mon numéro de téléphone. Après tout, ça ne nous coûtait rien, ni à elle ni à moi, et les pauvres arbres tués pour créer ces papiers ne m’en voudraient probablement pas. Et c’est ainsi que je fis la rencontre de Micah, le genre de rencontres que vous savez ne jamais pouvoir oublier.




Qui se cache derrière
Peter Skylar Parker-Kennedy ?
L'avatar avant tout
→ Célébrité sur l'avatar : Max Irons :1366:

→ Acceptes-tu de doubler ton avatar :
Non
→ État de ton personnage :
Personnage Inventé
→ Es-tu satisfait(e) de ton avatar :
Comment ne pas l'être face à un être si sublime :look:
→ Crédits images : calvaries @bazzart


Réveille le berkeléen qui se sommeil en toi
→ Prénom : Jordane
→ Pseudo/surnoms : Stormy Weather, Jord', Jo', Jordy, je vous fais grâce des autres peter parker-kennedy (max irons) 2577554683
→ Âge : 20 ans :look:
→ Aurais-tu craqué sur un ou deux smileys : :look: :rire1:
→ Film préféré : Titaniiiiiic :hanwi:
→ Série de référence : Misfits :plop:
→ Livre de chevet : Mortal Instruments V.1 - City of Bones, Cassandra Clare
→ Une chanson dans la tête : Lissie - Here Before :coeurboum:
→ Un rêve ? Partir en Australie et au Costa Rica

_____


→ Comment as-tu connu BCU ? Sur un forum de créations
→ Des connaissances sur le forum ? Haha, faut que je les énumère ou pas, comment ça se passe ? :sifle:
→ Des remarques sur le forum ? Qu'est-ce qu'elle est longue cette fiche :out: MAAAAAAAAX :1366: :hanwi: :out:
→ Te sens tu un peu perdu(e) ? Oh oui, terriblement...
→ Un double ou triple compte ? Norah E. J. Delaney & Jack A. Rosebury-Baxter
→ As-tu déjà été inscrit(e) sur BCU ? Oui, de toute évidence peter parker-kennedy (max irons) 2577554683
→ Fréquence de connexion : 7j/7j
→ Exemple de RP :
Spoiler:
→ Mot de passe : silicon valley (devinez qui l'a trouvé mouhaha :out:)
→ Le petit mot de la fin - enfin du commencement - ? WHAT UUUUUP :hanwi:

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peter parker-kennedy (max irons)

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