- mike whitman -
one week of danger
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il était une fois, dans un royaume lointain, mike whitman, issu de sandstone et âgé de vingt-sept ans. connu pour être odieux, imbu de lui-même, arrogant, fêtard, manipulateur, stratège, il officiait comme directeur marketing de l'entreprise paternelle.


" once upon a time"


(1) ~ Mike est de ceux persuadés que l'argent peut tout acheter, y compris le bonheur. Baigné dans l'opulence depuis son enfance, gamin capricieux à qui ses parents n'ont jamais rien refusé, il a grandi dans l'illusion qu'il pouvait tout obtenir d'un claquement de doigts simplement parce qu'il en avait la possibilité. Et il ne s'est pas gêné depuis pour s'exécuter, remarques mordantes et odieuses à l'appui. Mike n'accorde pas le moindre intérêt à tous les êtres inférieurs, sur lesquels il darde un regard empli de condescendance comme s'il s'agissait de vulgaires insectes. Pour parfaire le tableau, il jouit d'une éducation parfaite, qui sait le transformer en un gentleman aussi factice que crédible. Capable de charmer tout son entourage, il ne se donne cependant pas la peine de préserver l'illusion bien longtemps : salaud, il l'est, c'est même la marque de fabrique dont il se vante avec toute l'arrogance qui est la sienne. L'argent est le symbole de sa puissance, celui qui lui permet de se pavaner dans les rues de la ville dans ses costumes hors de prix et sur mesure achetés à Portland, où il travaille dans l'entreprise paternelle, avec toute l'indécence du Roi qu'il pense être. Pourquoi se priverait-il de faire valoir le droit quasi divin que lui confère son rang alors que personne n'ose élever la voix en sa présence, malgré le manque de respect manifeste dont il fait preuve à leur égard. (2) ~ Son empire est pourtant bien plus fragile qu'il ne le soupçonnait. Vacillant comme un château de cartes, il menace de s'effondrer à chaque semaine qui passe. La cause ? Les détournements de fonds de son père, couplés à des délits d'initié avérés lourdement sanctionnés à Portland. De la fortune familiale, il ne reste plus rien. Les Whitman sont ruinés, en plus de voir leur réputation risque de voler en éclat si le scandale venait à être ébruité au-delà de Portland. Le Roi fait désormais grise mine et prend conscience que sa toute puissance pourrait bien disparaître en même temps que les zéros sur son compte en banque. Malgré l'épée de Damoclès au-dessus de sa tête et l'inquiétude de tout perdre, Mike continue d'agir comme si de rien n'était. Il profite de l'argent des autres avec toute la subtilité dont il est capable, invoque de faux prétextes pour justifier l'absence de son père et ne change strictement rien à son comportement : la comédie doit rester intacte s'il veut pouvoir s'en sortir et se refaire la main. Mais la vérité, c'est que sans son argent, Mike n'est plus grand-chose : il perd son seul moyen de pression et la source même du pouvoir qu'il possède sur les autres. Les gens ne seront pas dupes éternellement, et déjà il sent l'étau se resserrer autour de lui. Alors qu'il pourrait tirer profit de son malheur en devenant quelqu'un de meilleur, il s'entête à croire qu'il s'en sortira comme il le fait toujours : d'un claquement de doigts. Pour cela, il n'hésite pas à mettre toutes les chances de son côté, qui à faire des choix stratégiques qui le révulsent, comme de se rapprocher de la fille Moore, aussi blindée que lui, et qui aurait les moyens de lui assurer le confort qui lui est du jusqu'à la fin de ses jours. (3) ~ Il a fait un hobby de détruire la vie des autres. Ce n'est là que le fruit du mal qui le dévore depuis toujours : l'ennui. Mike n'a jamais eu besoin de se battre pour obtenir tout ce qu'il voulait, et le fait est que tout obtenir d'un claquement de doigts, aussi plaisant que ce soit, ne suffit pas à combler son goût du défi, et surtout du défi réussi. Manipulateur, il joue avec son entourage en tirant les ficelles de ceux qu'il considère comme ses marionnettes personnelles. Tantôt de façon grossière, tantôt subtilement, il s'acharne à construire et ruiner la vie des autres et, pire encore, beaucoup en redemandent. On ne compte plus le nombre de paris créés par son esprit tordu, qui ont abouti sur des peines de cœur, des excès à n'en plus finir et des hontes gravées dans les mémoires collectives. Personne n'oubliera le scandale qu'a engendré la révélation de l'homosexualité d'un type qui se figurait être son ami parce que Mike daignait l'inviter à chacune de ses soirées : humilié par le roi tout puissant, personne ne sait ce qu'il est devenu tant le poids de la honte l'a enfoncé sous terre. Et il ne s'agit là que d'un vague exemple, probablement pas des meilleurs. Mike ne fait rien sans en tirer un intérêt personnel, celui-ci se trouvant être, généralement, la possibilité de se distraire et de réussir les plus improbables challenges. Manipulateur d'exception, il aurait sans aucun doute pu se reconvertir dans la politique si seulement il s'était montré ambitieux. Mais même pas. Mike ne tire pas d'autre profit que le fait de tuer l'ennui pour quelques heures. Tristesse que de voir un esprit si habile s'avilir à de telles bassesses, mais c'est aussi ce qui l'a toujours rendu fascinant pour les quelques rares personnes encore capables de supporter le personnage et, pire, de s'acharner à vouloir faire partie du cercle restreint de ses « amis » (qui n'ont bien que cette appellation, car l'égoïsme du Roi l'empêche d'accorder assez d'intérêt aux autres pour les considérer de la sorte). (4) ~ Mike est l'un des fêtards les plus réputés de la ville. Personne n'a oublié les soirées folles organisées au sein de son immense demeure, qui se fait terrain de la décadence sitôt les parents à Portland. Petit con devant l'éternel, il ne faillit pas à sa réputation en sélectionnant les personnes qu'il juge digne de pouvoir y participer, n'hésitant pour cela pas à faire appel à des agents de sécurité chargés de faire fuir les indésirables. Mais une fois le précieux sésame obtenu, on pénètre dans un univers où la seule limite est l'excès total. Mike s'assure la présence de djs en vogue, fait profiter ses invités de magnums de champagne et de drogues en tout genre, arbitre les coups d'un soir en veillant à n'inviter que les filles les plus débridées (et donc faciles) de la ville. Plus de que faire plaisir aux autres, c'est lui qui se fait mousser en s'autoproclamant roi de la nuit. Et, si cette appellation reste officieuse, elle n'en est pas moins vraie : personne n'a jamais réussi à arriver à sa cheville en la matière, et Mike ne connaît aucune limite lorsqu'il s'agit de jouer la surenchère : chaque soirée est encore plus folle que la précédente, on raconte même qu'il a déjà loué les animaux d'un zoo pour animer encore un peu plus la nuit, et que des lions côtoyaient des zèbres dans son jardin (cette rumeur a été propagée par un type de toute évidence trop perché pour faire la distinction entre des animaux et des sculptures de papier mâché). Et du haut de la mezzanine qui surplombe le salon, il assiste à tous les vices d'un air satisfait avant de rejoindre une, ou plusieurs filles, pour se voir offrir un spectacle un peu plus... privé. (5) ~ Mike est incapable d'éprouver le moindre sentiment sincère pour autrui. Son égoïsme ainsi que son égocentrisme ont fait de lui un type sans scrupule, qui joue avec les autres pour satisfaire son propre plaisir narcissique. De la même façon qu'il n'est jamais tombé amoureux d'une femme, il n'a jamais été capable de s'investir dans quelque relation que ce soit, y compris avec ses parents. - Il refuse de boire autre chose que du champagne et du scotch – Personne ne l'a jamais vu ivre, pour la bonne raison qu'il possède une résistance phénoménale à l'alcool, sans parler du besoin qu'il a de toujours garder le contrôle sur tout ce qu'il fait et dit – On lui prête pas moins d'une centaine de conquêtes, mais personne n'a jamais su dire s'il s'agissait d'un mythe qu'il répandait lui-même pour gonfler son égo, ou s'il s'agit de la vérité – Il n'éprouve pas de remord. Jamais. Et lorsqu'on lui demande s'il est capable de se regarder dans une glace, sa seule réponse sera qu'il n'a jamais eu le moindre problème pour le faire. - Ruiner la vie des autres est devenu son passe-temps favori, et nombreux sont ceux à en avoir les frais – Ils sont tout aussi nombreux à attendre avec impatience la chute du Roi, et celle-ci semble arriver bien plus vite que prévu. Mike possède une capacité exceptionnelle à se faire des ennemis – Il est un joueur d'échecs hors pair, un loisir auquel il continue de s'entraîner et qui a développé chez lui son talent de stratège – Redoutable, car sans limite, il vendrait père et mère pour s'assurer de rester riche et continuer de baigner dans le confort dans lequel il a grandi – Il est capable de jouer le rôle du gendre idéal avec une facilité déconcertante et il se sert régulièrement de cet atout pour séduire les femmes – A choisir, il préférerait ne jamais travailler de sa vie, quand bien même se montre-t-il doué dans son job.



" and they lived happily ever after"


Tout dans son attitude laissait à penser que Balthazar se trouvait là par erreur. Si son regard n'avait plus rien de rêveur, il prenait cependant un malin plaisir à entretenir l'illusion d'être encore ce pauvre érudit promis à un brillant avenir, prêt à errer des heures durant sous la chaleur écrasante du désert de Sandstone. Mais la donne avait changé, et ses pas le guidaient vers une direction précise : celle d'une femme dont il se ferait bientôt le bourreau. Quand l'homme bon mettait au service des autres pour les guérir, le Valet de Coeur qu'il était devenu optait pour une nouvelle façon de faire. Il ne s'agissait plus de guérir, désormais, mais de punir selon les désirs d'autrui, en contrepartie d'une importante somme d'argent. Il aurait du devenir conseiller à son tour, marcher dans les traces de son père, se faire homme de main, reconnu pour sa sagesse et sa bienveillance. Au lieu de cela, il n'était plus qu'un marchand noir, aussi noir que ne l'était son âme corrompue par celui qui y avait élu résidence depuis quelques mois. A l'intérieur, Balthazar continuait de se débattre sans relâche mais en vain : ses résistances faiblissaient, tandis que le démon grandissait en lui et se repaissait du malheur qu'il provoquait autour de lui. Avec un sourire satisfait, il approcha d'une silhouette féminine, aussi fragile que vulnérable en apparence. Elle ne devait avoir qu'une vingtaine d'années, songea-t-il, et il sentit les émotions humaines lutter pour s'extirper et empêcher l'impossible. Elle mourrait. Il n'avait rien contre elle, mais les rancoeurs personnelles ne rentraient plus en compte depuis bien longtemps. La mission qu'il avait chèrement monnayée variait des missions habituelles : plutôt que de vendre un démon à une âme vengeresse, il se ferait cette fois grand méchant loup venu dévorer sa proie. Balthazar n'avait pas songé une seule seconde aux conséquences que ses actes pourraient avoir, ni même à la vie qu'il s'apprêtait à voler. Machine dénuée de sentiments, à commencer par la culpabilité, il se contentait d'effectuer un travail sans se soucier des états d'âme que cela engendrerait. Il forgea son masque le plus affable et s'arrêta à hauteur de la jeune femme, visiblement terrorisée dès que quelqu'un s'approchait d'elle, à en juger par le regard empli de peur qu'il rencontra. « Je t'ai cherchée longtemps... » commença-t-il calmement. Un soupçon de défiance peignit les traits fins de son interlocutrice. « Je n'ai pas peur. » Il sourit. « Bien sûr que non. Pourquoi devrais-tu avoir peur ? » Il afficha un rictus grinçant, s'approcha plus près d'elle encore, suffisamment pour discerner la moindre imperfection de son visage. « Je sais ce que vous allez faire... » Elle le fixa avec suspicion, arrachant un éclat de rire à Balthazar. Son client avait donc raison. Aussi fragile d'apparence que déterminée à mourir avec honneur. D'elle, il savait seulement qu'elle avait volé un objet d'une immense valeur, un crime qui ne pouvait rester impuni mais que le commanditaire se refuser à faire, par peur des représailles familiales que sa mort engendrerait. « Vraiment ? Ne perdons pas de temps dans ce cas. » Sans prévenir, il sortit un poignard imprégné de cendres de phénix, qu'il planta dans la poitrine de sa victime. Il prononça une série de mots dénués de sens pour tout le monde, sauf pour lui, et en l'espace de quelques secondes, il vit ses yeux se révulser dans leur orbite et son souffle se raréfier. Avec un sourire satisfait, il observa la jeune femme endurer mille souffrances dans le silence le plus complet. Il conserva la lame enfoncée dans sa poitrine jusqu'à être certain de ne plus sentir son cœur battre. Presque aussi brusquement, il retira la lame désormais imbibée de sang, un faible halo doré l'entourant. « Avec les compliments de Sirius » acheva-t-il, et sans rien ajouter d'autre, il se détourna du corps inerte et entama la longue traversée d'Andotaurë qui le mènerait tout droit à sa récompense.

" behind the mask "

pseudo/prénom : jordane/lightwoods. parrain : avatar : jon kortajarena (encore merci pour votre aide I love you) groupe : sandstone. commentaire : n'hésitez pas à m'envoyer des mps pour des liens

" one last thing "

mike ~ Mike a tout du salaud que l'on adore détester. Particulièrement imbu de lui-même, maîtrisant l'insulte voilée sous une voix chaude et le mépris de tous ceux qui ne possèdent pas un compte en banque aussi garni que le sien, il s'est forgé une réputation d'enfoiré qui lui colle à la peau. Ce qui n'empêche pas un grand nombre de personnes de graviter autour de lui et profiter de tout ce qu'il a à offrir. Fêtard débridé, organisateur des soirées les plus folles mais aussi les plus sélects de la ville, il a toujours pris un malin plaisir à trier les invités sur le volet, en fonction de ce qu'ils pourraient lui apporter. C'est tout un art : il faut être stratège, manipulateur mais apporter aux autres quelque chose qui leur donne envie de revenir à chaque fois. Mike fascine, mais cela n'a rien d'un compliment. Il fascine, parce qu'on ne comprend pas comment un tel type peut encore entrer dans les bonnes grâces de personnes dont il a pris l'habitude de ruiner la vie. Odieux avec ce qu'il considère être la plèbe, il ne prend pas la peine de voiler le mépris qu'il éprouve pour les autres : à quoi bon, puisque l'argent le protège de toutes les critiques ? Et lorsque l'argent ne suffit plus, il n'a qu'à endosser le rôle du charmeur en pleine prise de conscience intérieure pour s'attirer à nouveau l'intérêt des gens. Ce calculateur ne fait rien par hasard, et chercher toujours à tirer profit des autres, y compris (et surtout) leur détriment. L'objectif ? Se défaire de l'ennui qui le suit depuis l'enfance, lui qui a toujours obtenu tout ce qu'il voulait d'un claquement de doigts. Quitte, pour cela, à mettre en place des machinations sordides en jouant sur les sentiments des uns et des autres, et à repousser les limites de la morale. Parfaitement détaché, toujours maître de lui-même et fidèle à ce qu'il a toujours été, son talent pour les échecs, qu'il tait pour préserver sa réputation, fait de lui un fin stratège, assez arrogant pour imaginer qu'il aura toujours un coup d'avance sur tout le monde. Mike est loin d'être stupide, en témoigne l'excellence dont il fait preuve dans son travail, mais n'a pourtant rien vu venir du scandale qui s'abat sur sa famille depuis quelques mois. Son père possède le même penchant que lui pour les calculs, mais avec nettement moins de succès. Mike s'efforce de continuer à faire comme si de rien n'était pour empêcher le scandale d'atteindre Fairview et les dizaines d'ennemis qu'il y possède, mais sait qu'il se trouve sur la corde raide : aucun secret ne reste éternellement enfoui, ici.

le valet de coeur ~ Il n'a pas toujours été cet homme sombre, prêt à répandre le chaos et la mort autour de lui. Avant cela, il n'était qu'un homme issue d'une famille aisée, brillant quoiqu'un peu étourdi, promis à un brillant avenir. Un homme profondément bon, prêt à aider les malheureux en les exorcisant pour mieux retourner chez lui, à Sandstone, dans les bras de la femme qu'il aimait. Selene a causé sa perte le jour où elle l'a quitté avec indifférence, sans savoir qu'elle sème en lui les germes des ténèbres. Le mélange de colère et de tristesse est un cocktail détonnant qui le rend négligeant dans ses exorcismes. En cherchant à secourir une pauvre femme d'un démon, il en oublie les protections les plus élémentaires et se laisse envahir à son tour par une âme noire qui prend le contrôle sur son esprit bienveillant. Soumis à ses moindres désirs, incapable de l'empêcher d'avoir le dessus, Balthazar lutte mais en vain. Ses errances le conduisent tout droit dans la Dark Forest, où il fait la rencontre qui scellera son destin. La Reine de cœur, ainsi qu'elle se surnomme, fait de lui son bras droit à la seule condition d'une loyauté infaillible. En échange ? Le Valet de Coeur, comme elle le rebaptise, pourra enfin laisser libre court à la cruauté qui court dans ses veines. Balthazar cède définitivement, et s'il continue de se débattre, le démon en lui est bien trop fort pour le laisser réussir. Il s'abreuve de toutes les émotions les plus sombres que Balthazar possédait en lui sans même le savoir pour le corrompre. L'homme bienveillant n'est plus, et désormais il parcourt les routes de Goldendust pour vendre aux plus offrants ces mêmes démons qu'il exorcisait dans une autre vie. Peu importe que ce soit immoral ou que des gens soient blessés dans la bataille : son compas s'est déréglé de façon permanente, et les scrupules ne sont rien qu'un vague pincement quelque part dans sa poitrine. Vague, certes, mais bien existant. La seule parcelle d'humanité qui lui reste continue de se débattre, encore et toujours, et certaines personnes n'ont pas abandonné l'idée de l'aider à se débarrasser du démon en lui, à commencer par sa fée, Ivy, qu'il étriperait bien volontiers à force de la voir s'acharner à venir à son secours. Mais le chemin est encore infiniment long et le démon, encore bien trop puissant.