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 daisy young (emilia clarke)

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Evey Rhodes
SCARS FROM TOMORROW.
Evey Rhodes
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daisy young (emilia clarke) Empty
MessageSujet: daisy young (emilia clarke)   daisy young (emilia clarke) EmptySam 9 Déc - 20:02


- daisy young -
if the heavens ever did speak, she's the last true mouthpiece.
©️ crédits du gif, @tumblr


il était une fois, dans un royaume lointain, daisy young, issue de sandstone et âgée de vingt-huit ans. connue pour être rigoureuse, aimante, sincère, loyale, attentionnée, battante, forte, guidée par ses valeurs, tendre, sérieuse, elle officiait comme traductrice dans une maison d'édition.


" once upon a time"



1. ► Rien dans l'attitude de Daisy ne laisse entrevoir la moindre faiblesse. Elle semble inébranlable et cela, même si la vie ne l'a pas épargnée. Digne, forte, mature, elle impose sans jamais s'imposer elle. A la voir porter à bout de bras son couple, on en finirait presque par croire que rien ne l'abattra jamais. C'était probablement vrai, avant. Quand elle avait tout pour être heureuse, et qu'elle l'était. Mais maintenant, elle cache les failles derrière la femme frondeuse et affirmée qui ne recule devant aucun obstacle. Plus fragile qu'il n'y paraît, son cœur ne tient plus qu'à un fil mince, prêt à se briser à la moindre difficulté. Mère courage, épouse dévouée, travailleuse consciencieuse, Daisy a fait des autres sa préoccupation première, au mépris de ses désirs et de ses blessures soigneusement masquée derrière un sourire jovial et un geste affectueux. Elle s'accroche aux rares parcelles de bonheur, qu'elle chérit comme un trésor, et s'enlise dans un rôle que ses frêles épaules peinent à supporter. Tout le monde apprécie Daisy, avec ses mots gentils et sa façon de mettre les autres en confiance, de s'intéresser à eux et de ne jamais se mettre en avant. Et si elle donne l'impression de rester en retrait, il n'en est rien : elle vit dans l'action pour ne pas avoir un réfléchir sur un présent au goût de gâchis, où tout s'effrite petit à petit sans qu'elle ne puisse l'empêcher. Daisy ne s'arrête jamais, et garder l'esprit occupé est devenu son rempart contre les problèmes. C'est un petit bout de femme à laquelle on ne s'oppose pas, parce qu'il serait étrange de lui reprocher quoi que ce soit, à elle qui s'oublie au profit de son entourage sans pour autant s'effacer devant les autres. A vingt-huit ans, elle donne l'impression d'avoir vécu mille ans, comment expliquer autrement qu'elle soit si posée, si mature, si stable et si constante ? Comment expliquer qu'elle fasse autorité sans même avoir besoin d'élever la voix, ou qu'on sente son cœur se serrer à l'idée qu'elle puisse être déçue ?

2. ► Jusqu'à sept ans auparavant, Daisy était résolument heureuse. Comment aurait-elle pu ne pas l'être, elle à qui tout semblait réussir sans même qu'elle n'ait à se forcer ? Etudiante passionnée par son cursus dans les langues, épanouie en amour auprès de Rhys, un voisin pour lequel elle s'était découvert un amour dévorant au fil des années sans l'avoir jamais vu venir et qui le lui rendait tout autant, et des parents comblés, choyant cette petite tête brune qui avait illuminé leur vie dès sa venue au monde, après des années d'une attente qui commençait à leur faire perdre espoir, elle s'imaginait déjà achever son cursus, emménager avec Rhys dans un appartement – ou plutôt une maison, pour s'adonner à du jardinage entre deux missions d'interprète – avant de sceller leur amour d'une grossesse, ou plusieurs, avant ses trente ans. Son avenir, elle le voyait déjà tout tracé, en rêvait le sourire aux lèvres. Peut-être bien qu'elle n'était pas faite pour jouer les femmes au foyer, mais auprès de Rhys, elle ne voyait aucun futur plus agréable que celui-là. Sa bulle dorée a fini par éclater le jour où ils ont décidé d'afficher leur amour auprès de leurs familles respectives. Même sept ans plus tard, Daisy s'en rappelle avec une précision presque insoutenable, condamnée à revivre encore et encore le moment où elle a découvert qu'en plus d'être son petit-ami, Rhys était surtout son demi-frère. Sans doute le secret le mieux gardé de Fairview, et pour cause : comment cautionner le fait qu'elle soit le fruit non pas de l'amour de ses parents, mais de l'union glauque de sa mère et du père de Rhys, porté par la mère de Rhys ? Rien de tout ça ne lui semble juste, correct, sain. Non, Daisy n'est que le fruit d'un mensonge vieux de vingt-et-un ans, dont la révélation ébranle son monde tout entier, en plus de ses certitudes. Désormais, Rhys n'est plus l'amoureux, mais le frère, qu'importe qu'il soit demi ou véritable. Le même sang coule dans leurs veines, et elle est certaine qu'à bien les regarder, elle trouverait des ressemblances dans leur physique. Cette seule pensée continue de lui donner des nausées, au point de se demander si le temps fera jamais son œuvre.

3. ► Elle leur a pardonné. Contre toute attente, elle leur a pardonné. Elle est comme ça, Daisy, elle ne peut pas s'empêcher de vouloir sauver les apparences et faire comme si tout allait bien. Sauf que ce n'est pas vrai. Tout ne va pas bien, et surtout pas son couple qui a pris l'eau sitôt le secret dévoilé. C'est Rhys qui a eu le courage d'y mettre un terme, et encore aujourd'hui elle se demande s'il l'a fait pour lui, ou pour elle. Elle a voulu que ça marche, pourtant, elle a tenté de s'accrocher à leur amour aussi longtemps qu'elle l'a pu, mais ça n'a pas suffi. Parce que Daisy, c'est une fille qui a été élevée selon des valeurs très précises (sacrément ébranlées depuis, oui, mais qui sont une part d'elle qu'elle ne peut nier) et l'idée d'une relation incestueuse la rendait malade au point de ne plus savoir comment aimer cet homme, à la fois frère et amant. Lui, il aurait probablement pu continuer à s'accrocher, malgré tout, mais pas elle. Elle lui en était presque reconnaissante, de tout arrêter avant qu'elle ne perde entièrement pied dans cette histoire que les secrets avaient rendu malsaine. Trop concernée par le regard des autres et par la morale, elle sombrait au même rythme que leur couple sans avoir le courage de le sacrifier. Mais même si elle est consciente qu'il s'agissait de la meilleure décision à prendre, la rupture l'a brisée. Sept ans plus tard, elle continue de souffrir des sentiments qu'elle nourrit encore à l'égard d'un homme qu'elle tente de toutes ses forces de considérer comme un simple frère. Et elle le désire, elle le désire sincèrement, parce que la seule idée de vivre sans lui dans sa vie la rend plus malade encore que le reste. Même si la flamme se ranime chaque fois qu'elle le voit et lui rappelle que son cœur ne s'est jamais complètement remis de la blessure infligée, Daisy veut se persuader qu'ils peuvent entretenir une relation fraternelle qui ne serait pas obscurcie par leur histoire.

4. ► Elle a fini par devenir comme ses parents, Daisy. Une menteuse qui sait pertinemment qu'elle tient entre ses doigts le destin de personnes qu'elle aime plus que tout au monde. Chaque fois qu'elle pose le regard sur son fils, la prunelle de ses yeux, elle sent la culpabilité l'étreindre au point de la faire suffoquer. Il est la raison qui l'empêche de tourner définitivement la page d'un amour incestueux et contre-nature. Comme ses parents, elle renferme en elle un secret qui la ronge mais qu'elle préserve pour le bien de tous : Isaac n'est pas le fruit de son union avec Graham, mais celle d'une dernière nuit au goût d'au revoir avec son frère. Et plus elle le voit grandir, plus elle remarque les ressemblances entre eux : les mêmes cheveux bruns, le même sourire, le même regard pénétrant, si bien qu'elle sent le poids de son mensonge la peser au point d'hésiter parfois à tout dire. Véritable compas de la moralité, savoir qu'elle déroge à ses propres règles et valeurs l'empêche de cicatriser comme elle le voudrait et elle se laisse ronger par le secret, continuant de le faire passer pour le fils d'un mari qu'elle aime sincèrement. Là encore, elle voudrait croire qu'avec le temps, elle finira par 'oublier' qu'il est le fruit de son union incestueuse, mais plus les années passent, plus elle comprend qu'elle n'y parviendra jamais. Malgré cela, elle aime Isaac de tout son être, le couve d'un amour maternel inconditionnel. Il est sa plus grande fierté, sa plus belle réussite, et s'il la rattache à des souvenirs qu'elle voudrait garder enfouis, elle est une mère exemplaire avec lui. Pour cet enfant, il n'y a rien qu'elle ne serait prête à faire, et à ses yeux, ce but justifie tous les mensonges qu'elle continue de prononcer à qui veut l'entendre : il faut le protéger et préserver son innocence, avec l'espoir secret qu'elle emportera ce mensonge dans sa tombe.

5. ► Tout aurait du contribuer à ne pas la précipiter dans une nouvelle histoire lorsque l’échec de la précédente était une blessure encore en cours de cicatrisation, mais contre toute attente, elle n’a pas hésité une seule seconde à plonger à corps perdu dans une idylle avec un autre. Personne n’aurait parié un dollar sur leur couple, pas même elle, et pourtant cela fait sept ans qu’elle aime Graham, et quatre ans qu’elle l’a épousée. Il lui a apporté la douceur, la tendresse, mais aussi le courage et la certitude, il a pansé ses plaies sans jamais vraiment s’en rendre compte, simplement parce qu’il était présent, et lui rendait ses sentiments avec bien plus d’ardeur qu’elle ne le ferait jamais. Alors petit à petit, elle s’est laissée prendre au jeu de l’amour, quand bien même elle continuait de chercher auprès de lui ce qu’elle ne trouverait plus auprès de Rhys. Alors non, elle ne l’aime pas passionnément, mais elle aime avec la stabilité qu’offre l’âge de la maturité, et finalement, c’est peut-être mieux ainsi. L’arrivée d’Isaac, dont elle prétend qu’il est le père, a achevé de cimenter leur couple. Elle a réalisé la force de son amour pour lui lorsqu’elle a cru le perdre, après un accident de plongée. Quand beaucoup auraient abandonné, elle n’a jamais baissé les bras, peu importait qu’il faille tout reprendre depuis le début, qu’elle doive lui réapprendre toute une vie perdue. Elle s’est accrochée à lui, comme lui s’est accrochée à elle, il lui semble que c’est un juste retour des choses, après qu’il l’a sauvée du désespoir de sa rupture. Trois ans se sont écoulés depuis l’accident, et elle a le sentiment que Graham progresse. A défaut de se souvenir de leur vie commune, elle tente de lui créer de nouveaux souvenirs, se montre patiente même lorsqu’elle échoue, se fraie de nouveau une place dans la vie de son mari. Ce sont ces moments-là qui la font tenir, la poussent à garder le sourire et à prendre soin de lui. Elle veille sur lui, même lorsqu’elle sent le poids de la responsabilité l’étouffer. C’est difficile, de continuer à aimer avec la même tendresse un homme qui ne la reconnaît pas vraiment, entièrement dépendant d’elle sans pouvoir lui rendre le même amour. Mais Daisy est une force de la nature, et malgré la peur qui lui tenaille le ventre à l’idée de ne jamais vraiment le récupérer, elle continue de se rattacher à tous les signes encourageants auxquels elle assiste.

6. ► Elle ne réalisera probablement jamais son rêve de devenir interprète, après l’échec de son cursus universitaire abandonné à la moitié, mais Daisy n’a jamais perdu espoir de trouver un travail dans le même domaine. Son vœu a été exaucé… plus ou moins. Son affinité naturelle pour les langues et sa rigueur professionnelle lui ont permis de décrocher le job d’assistante au sein d’une maison d’édition très en vogue. Un boulot qui, sans être gratifiant, lui permettait d’effleurer les rêves qu’elle nourrissait plus jeune. Une lecture attentive et sa facilité à traduire lui ont permis de déceler des erreurs dans un livre édité par son entreprise, qu’elle n’a pas manqué de signaler au culot à sa patronne, pourtant réputée pour être un requin ne tolérant pas facilement la critique. Grand bien lui en a pris : son audace lui a permis de monter en grade et d’accéder au job de traductrice. Ce n’est pas tout à fait ce qu’elle espérait, en commençant ses études, mais compte tenu des drames qui ont secoué sa vie, elle se contente avec plaisir de la chance qui lui est donnée. Daisy, comme toujours, s’investit de tout son cœur dans son travail, se montre incroyablement consciencieuse et impliquée. Elle vient travailler avec le sourire, et se plonge dans des traductions qui ont le mérite de lui faire oublier, pour quelques heures, tous les problèmes qu’elle rencontre par ailleurs. Sa rigueur lui vaut d’être appréciée et saluée, et ses missions deviennent de plus en plus complexes et donc de plus en plus gratifiantes. Contre toute attente, elle se surprend à nourrir des rêves plus ambitieux dans un domaine qu’elle ne maîtrisait pourtant pas quelques mois plus tôt et l’idée de monter en grade à la force de son travail n’est pas pour lui déplaire.


" and they lived happily ever after"


Elle avait attendu des heures, prostrée sur une chaise inconfortable, guettant les allées et venues des médecins, des infirmières, sans personne pour lui donner la moindre nouvelle. L’inquiétude la dévorait, créait une boule douloureuse dans le ventre que rien, pas même le petit corps d’Isaac contre elle, n’aurait pu faire disparaître. Nerveusement, elle s’était remise à se ronger les ongles jusqu’au sang, une habitude qu’elle avait pourtant perdue, grâce à Graham. Ce même qu’elle avait épousé l’année précédente et qui se trouvait suspendu entre la vie et la mort depuis ce qui lui semblait des mois entiers. Les premiers signes étaient encourageants : ils avaient réussi à le ranimer. Un miracle, lui avait expliqué l’un des médecins avec un sourire compatissant. Il s’en sortirait. Et pourtant, il n’était pas encore revenu à lui, et Daisy continuait de guetter avec angoisse le moment où le même médecin n’afficherait plus qu’une mine sincèrement désolé, et lui apprendrait qu’elle l’avait perdu. A cette seule idée, son ventre se tordit à nouveau, l’enserrant du sentiment désagréable de culpabilité qui ne la quittait plus. C’était de sa faute, se répétait-elle comme une litanie. Sa faute à elle. Elle n’aurait jamais du le pousser à reprendre la plongée, c’était une idée stupide, la dernière d’une liste interminable. Malgré son visage creusé par la fatigue, rien n’aurait pu lui faire quitter cette chose sans l’assurance que son mari était vivant, et réveillé. Elle sentit Isaac s’agiter contre elle, et elle le serra plus fort pour apaiser son sommeil visiblement agité. Déglutissant péniblement, elle songea à toutes les choses qu’elle n’avait jamais dites à un homme qu’elle ne reverrait peut-être jamais, toutes ces choses qu’elle pensait, qu’elle croyait penser du moins, tous ces murmures qu’elle aurait dû glisser à son oreille avec tendresse au lever du jour, toutes ces promesses qu’elle aurait dû faire et s’efforcer de tenir, toutes ces déclarations qu’elle avait gardées enfouies en elle, parce qu’elle n’était pas certaine d’être entièrement honnête. Il fallait qu’elle soit sur le point de le perdre pour se sentir frappée d’une vague d’amour qu’elle ne soupçonnait même pas. Daisy n’avait jamais autant aimé Graham qu’à cet instant précis, à présent qu’il pouvait lui échapper. Elle savait, pourtant, qu’elle l’aimait. Inconditionnellement, et avec toute la tendresse dont elle était capable. Ca n’avait jamais été assez, ce dont elle n’avait que trop conscience, mais elle essayait. Elle essayait sincèrement, depuis cinq ans, de lui rendre la force de son amour à lui et de se convaincre que de le vouloir très fort pourrait fonctionner. De fatigue, de nerfs, de culpabilité, des larmes dévalèrent ses joues et elle les balaya d’un revers de la main. Elle n’avait pas le droit de pleurer. Les gens coupables ne pleuraient pas, ils restaient stoïques, droits, dignes même dans la douleur. Et enfin, le salut. Le médecin revint vers elle, et elle repoussa doucement Isaac pour pouvoir se lever. Son fils se contenta de trouver une autre position sans même se réveiller et elle envia, l’espace de quelques infimes secondes, la capacité qu’avaient les enfants à pouvoir s’endormir si profondément que même la fin du monde n’aurait pu les réveiller. « Il est réveillé. » Daisy n’avait jamais entendu de phrase plus belle que celle-ci. Trois petits mots, autrement insignifiants, mais qui la firent pousser un soupir de soulagement. Elle acquiesça, prête à lui demander si elle pouvait aller le voir. « Vous pourrez aller le voir, bien entendu, mais avant ça je souhaiterais m’entretenir avec vous quelques instants. » A nouveau, elle hocha la tête. Peu importait ce qu’il lui dirait, pourvu qu’elle pût retrouver rapidement son mari. « Comme vous le savez, votre mari a été en état de mort cérébrale pendant plusieurs minutes. Une telle condition laisse le plus souvent des séquelles, mais tant que son pronostic vital était engagé nous ne voulions pas nous prononcer. Il y a eu des complications, Madame Young. Les premiers tests montrent une amnésie totale, et nous ne savons pas encore si elle sera temporaire ou définitive, mais je ne vous cache pas que nous sommes peu confiants. » Et le voilà, ce regard compatissant qu’elle aurait voulu lui faire bouffer. Le regard de quelqu’un qui peut annoncer le plus sérieusement du monde qu’une famille vient d’être détruite. La boule remonta jusqu’à sa gorge et pendant un temps, elle crut qu’elle ne parviendrait pas à parler. « Quand vous dites amnésie totale… vous… voulez dire qu’il ne se souvient de rien… ? » Le médecin hocha la tête. « Rien du tout ? » persista-t-elle sans pouvoir poser la question qui lui brûlait les lèvres : pas même elle ? « Rien du tout » confirma-t-il doucement. Daisy, pourtant si prompte à trouver les bons mots d’ordinaire, ne sut quoi répondre. Que répondait-on à un homme qui vous annonçait que votre propre mari n’avait pas la moindre idée de qui vous étiez ? « Je veux le voir. » Nouvel acquiescement. « Naturellement. »

" behind the mask "

pseudo/prénom : lightwoods/jordane. parrain : seule comme une grande. avatar : emilia clarke. groupe : sandstone. commentaire : encore joyeux anniversaire, ft I love you (et ma boîte à mp est grande ouverte pour des liens )

" one last thing "


daisy ~ Daisy est un petit bout de femme qui semble porter sur elle le poids du monde mais continue de forcer l’admiration. Mère dévouée, femme courageuse, elle tient son couple à bout de bras depuis que Graham, son mari, a perdu la mémoire à la suite d’un accident de plongée. Et si toutes les raisons du monde auraient du la pousser à abandonner, elle reste auprès de lui, envers et contre tout, et tente de recréer l’amour dans lequel ils ont évolué pendant sept ans, avec leur fils, Isaac. Mature, avec le sens des responsabilités et des valeurs, elle tente de se convaincre qu’elle est une femme respectable tout en sachant qu’elle est bien loin d’être l’image qu’elle renvoie. Son plus grand fardeau ? Rhys, voisin, grand amour de sa vie et un demi-frère dont elle n’a appris l’existence que bien trop tard. Le temps n’a pas guéri toutes les blessures et pire, l’a enfoncée dans un mensonge qu’elle persiste à préserver : Isaac est le fruit de leur amour incestueux, et le secret la ronge de l’intérieur. Et si elle tente de se persuader qu’elle a enfin tourné la page, une part d’elle sait qu’elle aimera toujours cet homme de la mauvaise façon. Les drames successifs l’ont fragilisée, et Daisy ne tient que parce qu’elle s’accroche désespérément à des repères qui prennent eux aussi l’eau, à commencer par son mariage. Seul son métier de traductrice lui offre le répit bienvenu au milieu du naufrage annoncé, qu’elle continue d’ignorer malgré tous les signes avant-coureurs. Elle finira par perdre pied, ce n’est qu’une question de temps.

pernelle ~ Longtemps électron libre de sa famille, indépendante, curieuse et espiègle, la petite Pernelle n’a pourtant jamais eu l’idée de se rebeller contre ses parents. Intrépide, oui, mais terriblement ancrée dans la réalité, trop pour ignorer les responsabilités qui lui échouaient en tant que fille. Destinée à épouser un alchimiste du nom de Nicholas, elle ne se déroba pas à des noces qui lui apportèrent la stabilité nécessaire à son nouveau statut. Transformée, ayant relégué dans le passé ses égarements de jeunesse, elle se découvre un amour profond pour son mari, dont elle forme le pendant le plus mature. La sent-elle déjà, la noirceur qui obscurcit leur idylle autrement parfaite ? Sait-elle que son mari lui préfère l’alchimie, dans laquelle il se perd sans vraiment réaliser qu’elle inquiète son épouse dévouée ? Une part d’elle l’a probablement toujours su, mais il faudra attendre qu’une maladie incurable scelle son destin pour en prendre pleinement conscience. Tandis qu’elle dépérit de jour en jour, Nicholas se renferme dans ses recherches pour tenter de sauver quelqu’un qui ne peut pas l’être. Pernelle, faible, fragile, assiste impuissante à la chute de son mari dans les ténèbres et ne peut que le supplier d’y mettre un terme. Elle préfère mourir plutôt que de le voir, lui, sombrer dans un monde qui l’arrachera à elle de toute façon. Ses craintes se renforcent lorsqu’ils découvrent que le sang possède des vertus qui retardent l’inéluctable : elle mourra, oui, mais plus lentement. Et lorsque Nicholas découvre que le sang humain, pur et innocent, est plus efficace, elle comprend qu’elle est en train de le perdre. Malgré sa condition, et sa mort certaine, c’est le cœur douloureux qu’elle quitte son époux, pour le sauver de lui-même et de son impossible quête. Elle a toujours été comme ça, Pernelle, prête à se sacrifier pour protéger les gens qu’elle aime. Elle le faisait déjà avec sa famille, par des gestes insignifiants en apparence, mais trouve en Nicholas le point culminant de ce désir viscéral de préserver son entourage. Peut-être que son départ n’intervient que trop tard, peut-être que Nicholas est déjà perdu, mais elle a besoin de croire que ce n’est pas le cas, et que la perdre elle le ramènera sur des terrains moins dangereux. Parce qu’elle l’aime, de tout son être, de toute son âme, et qu’elle ne supporte pas de le voir ainsi rongé par la noirceur dans laquelle ses recherches l’ont plongé.

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