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 selina bishop (phoebe tonkin)

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Evey Rhodes
SCARS FROM TOMORROW.
Evey Rhodes
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MessageSujet: selina bishop (phoebe tonkin)   selina bishop (phoebe tonkin) EmptySam 9 Déc - 19:22

Selina Bishop
ft. phoebe tonkin
» Prénom(s) : selina tamsin nell. » Nom de famille : bishop. » Nom d'usage : selina bishop. » Surnom/pseudonyme : rares sont ceux à en utiliser, mais sa mère s'obstine à l'appeler moonie. » Nationalité : américaine. » Origines : aussi américaines qu'elles peuvent l'être. » Date de naissance : 10 avril 1988 (vingt-sept ans). » Lieu de naissance : salem, massachussets. » Lieu de résidence actuel : salem, toujours. » Occupation actuelle : elle possède depuis deux ans maintenant la boutique "enchanted", spécialisée en objets à connotation occulte. elle pratique également la wicca à ses heures perdues (même si moins souvent qu'elle ne le faisait à une époque). » Statut civil : veuve.

god bless america (& its citizens)
ce qu'il faut savoir sur ton personnage


" You are magic. Don’t ever apologize for the fire in you. "


1. » Bishop. Un nom qui, partout ailleurs, n’aurait pas la moindre connotation. Mais à Salem, ce nom restera toujours associé à la chasse aux sorcières qui a pris place des siècles plus tôt. Bishop, comme la première femme condamnée  et exécutée pour sorcellerie sous les confidences d’une certaine Abigail Williams. Selina n’éprouve pas la moindre fierté de porter ce nom, quand bien même son ancêtre est morte fièrement, en clamant son innocence. Quiconque se renseignerait un peu plus sur Bridget Bishop découvrirait qu’à défaut d’être une sorcière (une information qui, très logiquement, n’aura jamais été prouvée), elle était surtout une femme à la vertu pour le moins discutable. Tenancière d’une taverne, elle et ses manières extravagantes – et provocatrices – ne faisaient pas l’unanimité, ce qui tend à tenir largement l’image qu’elle aurait pu par ailleurs renvoyer. Ce nom, c’est un fardeau autant qu’une bénédiction pour la dernière de la lignée qui ne tire aucun privilège particulier d’être l’héritière d’une histoire si lourde à porter. Encore aujourd’hui, les discussions vont bon train sur la culpabilité ou non de la première exécutée et Selina a parfois l’impression de ne posséder aucune existence propre, et de n’offrir un intérêt aux habitants que par son nom de famille et l’histoire de sa famille. Qui a eu la bonne idée de quitter Salem pendant des centaines d’années. Son arrière-grand-mère a choisi d’y revenir au début du 20ème siècle, et les Bishop n’ont plus jamais eu le cœur de repartir. En dépit de l’agacement qu’elle éprouve à être systématiquement rattachée à son aïeule, Selina n’en reste pas moins fascinée par l’histoire des sorcières de Salem et a accumulé dans le plus grand secret tous les éléments qu’elle a pu trouver, sur sa famille mais aussi sur les autres. Elle les conserve dans une boîte en bois sculptée, dans lequel se trouve également son livre des ombres, soigneusement caché dans un renfoncement du mur de sa chambre.

2. » Selina n'a jamais quitté Salem, pas plus qu'elle n'a eu l'envie de le faire. Elevée au sein d'un foyer aimant, aînée d'une famille de trois enfants (une petite sœur et un petit frère), elle a toujours été la plus raisonnable d'entre eux. Sage, curieuse de tout et discrète, au moins jusqu'à l'adolescence, elle n'a jamais été à l'encontre des principes familiaux, s'est toujours pliée aux règles sans chercher à les discuter, et a tenté de mener sa vie du mieux qu'elle le pouvait. Les tragédies qui se sont succédées lui ont pourtant laissé un goût amer, au point de la changer profondément. Elle n'a pas fait d'études, s'est contentée de décrocher de justesse ses examens de fin de lycée et s'est par la suite investie durablement dans la cause wiccane. Elle a toujours refusé de céder à cette guerre stupide entre les croyants et les non-croyants, s'est toujours moqués des regards suspicieux posés sur elle, et n'a jamais cherché ni à entretenir, ni à apaiser les tensions. Partant du principe simple qu'elle ne faisait de mal à personne, elle s'attendait en retour à ne pas être dérangée dans ses croyances, une règle plus ou moins respectée par le reste des habitants. Le fait d'être une Bishop a sans conteste joué un rôle important dans cette distance instaurée : certains se persuadent encore que son ancêtre a eu la sentence qu'elle méritait et se méfient de ce fait de la descendante – sait-on jamais, des fois qu'elle leur lancerait un sort pour les changer en cochons, allez savoir ce dont elle est capable. Selina s'amuse de ces rumeurs loufoques, à l'inverse de certaines membres de son coven, bien plus irritables à l'idée d'être ainsi prises pour cible d'une nouvelle chasse aux sorcières.

3. » La rumeur veut que la famille Bishop soit maudite depuis l'exécution de Bridget Bishop. Une malédiction qui prend la forme de successions d'événements pour le moins tragiques, visant systématiquement la première femme de la famille. Son arrière-grand-mère a perdu sa fille aînée, sa grand-mère a vu son mari décéder dans un incendie, sa mère n'a pas pu sauver sa petite sœur d'une noyade, un tableau pour le moins sombre qui continue de planer sur la famille. Selina n'est malheureusement pas plus chanceuse, et si elle a longtemps cru qu'il ne s'agissait là que d'un hasardeux concours de circonstances – ainsi que d'un karma vraiment, vraiment mauvais – la mort est venue se rappeler à elle et l'envelopper de son sombre manteau. Cela a commencé par une fausse couche à la suite d'une grossesse adolescente, lorsqu'elle avait 16 ans. Un événement qui l'a profondément traumatisée sans tout à fait la convaincre d'être à son tour victime de cette malédiction. Puis, ce fut au tour de son mari de décéder dans d'étranges circonstances, neuf mois plus tôt. Difficile pour elle d'ignorer à présent qu'elle est aussi maudite que les femmes de sa lignée et qu'il s'agit ni plus ni moins de son destin. Intéressée – et désespérée de chagrin – par la question, elle mène depuis de nombreuses recherches, plus ou moins fructueuses pour en apprendre plus à ce sujet. Sans être pleinement convaincue qu'il existe une véritable malédiction (Selina ne croit pas à la magie, contre toute attente) planant sur elle, elle ne peut nier qu'elle possède une malchance relativement incroyable, comme si quelqu'un s'acharnait à lui faire payer le prix de l'impudence de son ancêtre. Pour l'heure, la seule chose qu'elle sache, et que les faits peuvent attester, est que les aînées de la famille Bishop ont toutes connu la perte très jeunes. De là en tirer les conclusions qui s'imposent, il n'y a qu'un pas qu'elle franchit aisément.

4. » Selina a grandi au sein d'un foyer particulièrement croyant et impliqué dans les traditions de la ville. Sa grand-mère faisait partie d'un coven, sa mère fait toujours partie d'un coven et, très logiquement, Selina a suivi le même chemin sans trop se se poser de questions. Nulle question de pouvoir magique et autres balais volants, sa magie, elle la trouve dans la connaissance qu'elle possède des plantes. Guérisseuse auto-proclamée, elle maîtrise parfaitement l'utilisation des herbes comme remèdes contre tout et n'importe quoi : les brûlures, les maux de tête, les démangeaisons mais aussi des maladies plus graves, qu'à défaut de soigner elle tente d'apaiser. Elle prépare ainsi des décoctions aux senteurs fruitées, la plupart se retrouvant parmi les étals de sa boutique. Selina vit en harmonie avec les éléments qui l'entourent, et elle tente, du mieux qu'elle le peut, de communier avec eux en respectant la nature. Comme toutes les femmes de la famille avant elle, elle possède son propre livre des ombres qui ne contient naturellement aucune formule de magie, mais simplement des recettes pour les remèdes qu'elle prépare. Jusqu'au décès de son mari, elle était particulièrement impliquée dans la tradition wiccane, dont elle était l'une des plus fières représentantes au mépris total de ses détracteurs. A présent, elle se montre bien plus réticente à poursuivre sur cette voie, elle qui se persuade de posséder une malédiction plutôt qu'un don, dont les conséquences ont été bien trop lourdes à porter pour l'encourager à continuer une pratique assidue.

5. » Il a été le premier auquel elle a offert son cœur. Finnick Hazelgrave est un nom qui, encore maintenant, laisse une empreinte à vif sur celui-ci. Longtemps, elle s’est moquée de leur histoire à la Roméo et Juliette, et de tous ceux qui tentaient de la séparer d’un type aux antipodes d’elle. Elle a cru, pendant presque  toute son adolescence, qu’ils pouvaient ne pas reproduire les mêmes erreurs que leurs ancêtres, mais aussi qu’il n’était pas tout à fait le pauvre type qu’il donnait l’impression d’être devant les autres. Pire, elle commettait l’affront de croire le connaître sur le bout des doigts, peut-être même mieux qu’il ne se connaissait lui-même, de connaître ses qualités autant que ses défauts, ses fêlures toujours habilement masquées aux yeux des autres, et même de croire qu’il l’aimait, lui aussi. Parce qu’elle l’a aimé, Selina, avec toute la tendresse que l’on peut donner à son premier amour, et au mépris total de leurs détracteurs. Mais il faut croire que ce n’était pas suffisant, parce qu’il a fini par partir. A la seconde où il a appris qu’elle était enceinte de lui à seulement 16 ans, il a fui, parce que c’est ce qu’il fait, Finn. Il se tire et se fout des dommages collatéraux derrière lui. A commencer par une adolescente de 16 ans terriblement effrayée à l’idée de la vie qui grandissait en elle, et qui aurait voulu pouvoir partager une partie du fardeau avec sa moitié. Chanceux qu’il est – tellement que c’en devient presque ridicule – il n’aura jamais à savoir ce que ça fait que d’être père. Mieux, il ne saura jamais ce que ça fait de perdre son enfant et avec lui, tous les rêves qu’on fondait déjà. Mais elle, elle sait. Et la douleur n’a jamais disparu. Elle reste là, en sourdine quelque part dans sa poitrine, ne demandant que l’occasion de s’échapper. Maintenant ? Maintenant il ne reste que des miettes de leur relation passée, des vestiges brûlants nourris de haine, de colère et de rancœur. Elle le déteste. Viscéralement. De tout son être. Elle le déteste comme elle n’a jamais détesté personne auparavant, et pire, elle se déteste d’être toujours aussi vulnérable face à lui. Elle a espéré ne jamais le revoir à Salem mais évidemment, cet idiot n’a rien trouvé de mieux à faire que de venir exposer sa petite vie de petit con juste en face de ses yeux, comme pour la narguer. Elle lui a offert son corps une dernière fois, surtout par accident, parce qu’il a toujours su comment s’y prendre avec elle pour obtenir tout ce qu’il voulait. Finn est sa faiblesse, le seul qui occupera éternellement la place douloureuse de grand amour brisé. Et si elle refuse de lui adresser la parole et agit avec l’indifférence qui s’impose, elle n’a rien oublié de leur histoire.

6. » Là où Finn a brisé son cœur, Lenny s’est efforcé de le reconstruire, morceau par morceau. Lenny, c’est l’un des types avec lesquels elle a grandi, au mépris de tout l’historique de leurs familles. Elle s’est frayée une place dans sa vie par hasard, au fil des années, et quand Finn est parti, il a pansé ses plaies avec patience et infinie tendresse. Il lui a confié, la veille de leur mariage, qu’il ne se rappelait pas d’une seule journée où il n’avait pas été amoureux d’elle, même quand elle en aimait un autre, même quand il jouait le rôle d’ami, de confident, parce qu’il continuait d’espérer qu’un jour, elle finirait par lui offrir elle aussi son cœur. La patience de Lenny a finalement été récompensée après plusieurs années de romance qui ne disait pas son nom. Elle s’est laissée convaincre par sa douceur, son calme, par la façon qu’il avait d’apaiser ses tourments et de lui faire croire à un futur à deux. Il lui a redonné confiance en elle, lui a rendu tout ce qu’elle pensait avoir perdu dans l’échec de sa précédente relation, et pour la première, elle s’est imaginée vieillir auprès de lui, pleinement épanouie dans le rôle d’épouse et de mère. Ils se sont mariés à 21 ans, au détriment de tous ceux qui les suppliaient de ne pas précipiter leur relation. Lenny répondait avec humour qu’après avoir attendu 21 ans qu’elle daigne s’intéresser à lui, il ne comptait pas attendre plus longtemps avant de lui passer la bague au doigt et de l’enchaîner à lui pour s’assurer qu’elle ne parte pas. Peut-être qu’une petite partie de lui a toujours su que le cœur de Selina ne lui appartiendrait jamais pleinement, mais elle sait qu’elle l’a aimé. Moins passionnément que Finn, mais avec plus de maturité. Et puis, comme elle le fait à chaque fois, la vie lui a repris la parcelle de bonheur qu’elle lui avait accordé. Il y a neuf mois, Lenny est décédé. C’est arrivé au beau milieu d’une journée semblable aux précédentes, si bien qu’elle n’a rien vu arriver. Un accident de voiture, comme il en arrive des milliers, mais qui ne lui a laissé aucune chance. En disparaissant, il a emporté avec lui tous les espoirs qu’elle fondait dans leur couple, et tous les espoirs qu’elle fondait tout court.

7. » A vingt-sept ans, Selina tente de reprendre le cours de sa vie sans se laisser anéantir par les désastres qui la ponctuent. Propriétaire depuis deux ans d'une boutique spécialisée dans les objets liés aux sciences occultes, ce qui faisait sa fierté avant est devenue une source de sarcasmes. Enchanted, elle la voit comme un attrape-touristes plutôt efficace, au chiffre d'affaires florissant à l'approche d'Halloween. On y trouve en vrac des bijoux, des porte-bonheurs, des grigris censés éloigner les malheurs et la maladie, des philtres d'amour (en réalité des mélanges supposément aphrodisiaques, qui à défaut de provoquer l'amour simulent parfaitement le désir chez les plus faibles d'esprit), des livres sur la magie et des souvenirs liés à la chasse aux sorcières, le tout dans une ambiance tamisée et sombre de circonstance. Selina s'accroche aux choses du quotidien qui la rattachent encore au bonheur, se régale de plaisirs simples qui ne signifient rien aux yeux des autres et pratique encore certains rituels quotidiennement. Elle se rend chaque semaine dans la forêt en bordure de la ville, jusqu'à la clairière qui renferme en son sein un cercle de pierre typique de la wicca, dans lequel elle médite sans personne pour la déranger. Elle a fait une croix sur tout ce qui s'apparente à une relation sentimentale, avec qui que ce soit, et a la douloureuse sensation d'exister sans réellement vivre. Elle a cessé de construire des projets d'avenir (à quoi bon, maintenant qu'elle n'a plus personne avec qui les partager) et se montre plus désabusée que jamais. Ses sourires charmants se sont transformés en grimaces forcées, et ses sarcasmes en véritable cynisme. Selina ne croit plus en grand-chose, et même les traditions wiccanes ne lui sont d'aucun secours. Envolée, la fille sage, docile et curieuse qui prenait à cœur de faire plaisir à tout le monde : elle s'octroie le droit d'être plus égoïste et de ne plus s'investir dans ses relations (du moins prétend-elle ne plus le faire, sans pouvoir dire si elle en est réellement capable). Là où elle se montrait à fleur de peau auparavant, elle joue désormais les indifférentes, là où elle avait le cœur sur la main, elle joue les méfiantes. Quoi de plus ironique qu'une sorcière désenchantée ?

8. » Son prénom signifie lune en latin, raison pour laquelle sa mère l'appelle Moonie et pour laquelle une lune est tatouée sur son poignet. Quant à savoir si son côté lunatique est lié, le mystère reste entier. - Elle mène de nombreuses actions pour préserver l'environnement. - Elle appartient à un coven depuis sa naissance en compagnie d'autres descendantes de la chasse aux sorcières. Malgré sa réticence à pratiquer, Selina reste très proche de ses consoeurs. - Elle accorde une importance particulière aux événements saisonniers tels que les équinoxes et les solstices, qui sont toujours des jours spéciaux à ses yeux. - Elle est, étrangement, très rationnelle et ne croit pas à la magie, seulement aux bienfaits de la nature. Si quelque chose devait être magique, ce serait ça. - Elle est une herboriste confirmée... et une cuisinière désastreuse. - Elle ne veut pas avoir d'enfant, du moins elle ne le veut plus depuis sa fausse couche. - Elle ne boit que du thé fait à partir d'herbes qu'elle ramasse elle-même. - Elle est bien plus solitaire qu'elle n'en donne l'impression. - Elle n'accorde qu'une importance toute relative à son apparence. - Evidemment adepte du bio, elle ne mettra jamais les pieds dans un fast-food, quand bien même ceux-ci prolifèrent dans la ville. - Elle prend un malin plaisir à faire peur aux touristes. - Elle ne quitte jamais le pendentif que sa grand-mère lui a offert, quelques semaines avant son décès. - Pacifiste par nature, elle n'hésitera cependant pas à sortir les griffes lorsque quelque chose lui tient à cœur. - Elle s'est désinscrite de toutes les œuvres de charité auxquelles elle participait jusqu'à présent. - Elle pratique le yoga, et est une grande adepte de la méditation. - Elle refuse de quitter Salem, et cela même si elle sait qu'un nouveau départ dans une nouvelle ville lui ferait le plus grand bien. - Elle est une grande désabusée de l'amour, et n'envisage plus d'offrir son cœur à qui que ce soit, ce qui ne l'empêche pas d'avoir quelques flirts innocents qui n'aboutissent jamais. - Elle n'a plus couché avec personne depuis le décès de son mari... si l'on excepte une erreur de parcours qu'elle continue de regretter amèrement. - Elle est relativement appréciée par le reste de la ville, et à peu près respectée y compris par les non-croyants, à l'exception des plus extrêmistes dont elle se moque allègrement. - Les animaux lui font peur. Surtout les chiens. Aucune explication logique ou rationnelle derrière cette peur. - Sa saison préférée est le printemps, pour la symbolique du renouveau. - Elle est très proche de son frère et de sa sœur. - Elle n'a rien d'une séductrice, et fait une piètre dragueuse. - Elle préfère la compagnie des hommes à celle des femmes. - Elle a tendance à vivre dans le passé et à ne jamais profiter du moment présent.


public knowledge
mise en situation rp


" Bury my ghost, start my glory day,
infiltrate my heart and take the pain away. "


Il paraît que le temps adoucit toutes les peines. Visiblement, il doit y avoir un cap à dépasser, parce qu’après neuf mois, sa peine à elle est toujours aussi intense qu’au premier jour. A la voir déambuler dans la ville, on croirait presque qu’elle s’en est remise. Elle est comme ça, Selina, une véritable comédie humaine, capable de faire front en public pour mieux s’effondrer en privé. Aujourd’hui, ils auraient dû fêter leurs six ans de mariage. Et pour célébrer le non-événement, elle n’a rien trouvé de mieux à faire que de se soûler au mauvais whisky, seule dans une petite maison encore en travaux. Lenny disait qu’il comptait la finir pendant le printemps, et qu’ils profiteraient de l’été pour faire des plantations, comme un vieux couple. Ca le faisait rire de les imaginer comme ça. Et chaque fois qu’il riait, elle se mettait à rire elle aussi, parce qu’il était incroyablement communicatif. Il n’y avait qu’à voir les ridules au coin des yeux pour se mettre à sourire. Il lui manque. Pas tout le temps, pas en permanence, mais elle sait qu’il y a un morceau de cœur qu’il a pris avec lui quand il est parti, un morceau qu’elle ne retrouvera jamais, parce qu’il a fait en sorte de ne jamais laisser à personne d’autre l’opportunité de se l’accaparer. Il disait toujours que si elle mourait, il la suivrait dans l’heure pour ne pas avoir à vivre sans elle, et Selina ne disait rien. Parce qu’une part d’elle, la plus égoïste sans doute, savait qu’elle n’en ferait pas autant. Et Lenny aussi le savait, et ne disait rien. Il l’aimait à ce point. Au point d’accepter qu’elle ne soit pas entièrement à lui malgré les liens du mariage, malgré l’amour qu’il lui portait, malgré toutes les concessions qu’il faisait. Au point d’accepter toutes ses imperfections, ses manies, ses traditions, au point d’accepter la méfiance de sa famille. Pour elle, Lenny acceptait tout. C’était amusant de le voir faire, d’ailleurs, parce qu’avec les autres, il se montrait beaucoup moins tendre. Mais il lui passait tout. Tout le temps. Et plutôt que de se sentir étouffée dans cet amour, Selina y grandissait, jour après jour. C’était un travail de chaque instant, d’être digne de lui, et elle se sentait souvent coupable de ne pas essayer assez fort de lui rendre la même intensité de sentiments. C’est ça, et une infinité d’autres choses qui lui reviennent en mémoire aux moments les moins opportuns. Comme aujourd’hui. Elle fait glisser son alliance autour de son doigt et envisage même de la retirer, mais comme tous les jours depuis qu’il est parti, elle n’arrive pas à s’y résoudre. Selina continue de se raccrocher à leur histoire d’amour, parce qu’elle était belle, pure et innocente. Parce qu’elle est croyante, elle sait que son âme n’est pas entièrement perdue, que Lenny est là, présent dans toutes choses. Elle jurerait l’avoir senti à plusieurs reprises, et ces brefs moments d’espoir lui ont arraché un sourire. Mais aujourd’hui, elle a beau essayer de chercher à sourire, ses lèvres restent scellées. Marilou débarque comme une furie dans le salon, sans même avoir frappé à la porte pour signaler sa présence. C’est tout elle, ça. Elle fait ce qu’elle a envie de faire sans réfléchir, une qualité que Selina lui a toujours enviée. Ca, et la capacité qu’elle a à prendre soin d’elle, même inconsciemment. Comme maintenant, où sa petite sœur vient la trouver parce qu’elle a senti que ce serait un de ces jours où il ne faut pas laisser à Selina l’occasion d’être seule trop longtemps. Elles n’ont pas parlé, mais elle a su quand même. Elle se lève pour récupérer un verre qui trône sur la paillasse de l’évier et le ramène dans le salon. Elle sert un whisky à sa sœur, et fait cogner son verre contre le sien. « Aujourd’hui, on trinque à la mémoire de Lenny ! » qu’elle dit, d’un ton trop guilleret pour être honnête, avec cette voix qu’on devine brisée sous les trémolos de l’alcool qu’elle a bu en trop grandes quantités. « Ca fait six ans qu’on est mariés, Lou, tu te rends compte ? Six ans. C’est con qu’il soit pas là pour le fêter avec moi. » Elle éclate d’un rire si joyeux qu’il en devient sinistre. Ca sonne faux. Tout sonne faux, depuis sa voix jusqu’à ses gestes, et ses mains tremblent terriblement. « Remarque, finalement c’est peut-être mieux comme ça, au moins il voit pas le désastre qu’il a épousé. On peut pas dire qu’il était pas prévenu, hein, mais quand même. » Selina ricane, plongée dans son monologue ivre sans laisser à sa sœur l’occasion de dire quoi que ce soit. « J’étais pas digne d’être sa femme, j’étais même pas digne de lui mais il m’a quand même épousée, et regarde-moi aujourd’hui ! Je fais honte à sa mémoire, et je m’en fous. T’entends Marilou ? Je m’en fous. Complètement. » Elle repose son verre, qui se vide à moitié sur la table basse. « Tu sais que quelques jours après son enterrement je me suis tapé Finn ? Non, tu sais pas je te l’avais pas dit. Bah je te le dis. Mon mari crève dans un putain d’accident de voiture et trois jours après je me tape mon ex, la grande classe, on applaudit des deux mains Selina Bishop, la salope de Salem. Ca sonne bien, non ? La salope de Salem. C’est… comment on appelle ça ? Une assonance ? Tu sais, le truc de poésie. » Et dans un souffle, sa voix se radoucit, comme frappée soudainement par le chagrin. C’est surtout ça, le pire. La culpabilité qui palpite dans son ventre et lui rappelle qu’elle n’a jamais mérité Lenny. Des deux, il aurait mieux valu qu’elle parte la première, parce que contrairement à elle, lui avait encore plein de choses à vivre. Il aurait reconstruit sa vie, serait retombé amoureux, aurait fondé la famille dont il rêvait avec quelqu’un d’autre, et il l’aurait mérité. Elle ? Elle, elle mérite rien, seulement le malheur, et cette foutue malédiction qui lui plane dessus depuis sa naissance. « Je voulais juste… je voulais juste faire partir le chagrin, tu vois ? Je croyais – je croyais que ça m’aiderait, que je me sentirais mieux, mais c’est encore pire maintenant. Parce que je dois faire mon deuil, et gérer mes remords en même temps. C’est dur, tu sais. C’est dur. » Sa voix se brise, et elle tourne des yeux brillants vers sa sœur, qui n’a pas décroché un mot depuis son arrivée – un fait suffisamment rare pour mériter d’être signalé. « Je sais, Selina. Je sais. »

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» Prénom : jordane.
» Pseudo : lightwoods.
» Âge : vingt-quatre ans.
» Scénario ou personnage inventé : personnage inventé.
» Des multicomptes ? reed, holden, kane et jade. (rip cece :choc2:)
» Impression sur le forum : so much love :plop:
» Crédits : fuckyeahoriginals@tumblr.
» Le mot de la fin : something wicked this way goes.
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selina bishop (phoebe tonkin)

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