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 reed chamberlain (alicia vikander)

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Evey Rhodes
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Evey Rhodes
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MessageSujet: reed chamberlain (alicia vikander)   reed chamberlain (alicia vikander) EmptySam 9 Déc - 18:42

Ridley "Reed" Chamberlain
ft. alicia vikander
» Prénom(s) : ridley bonnie wendy » Nom de famille : chamberlain » Nom d'usage : reed chamberlain » Surnom/pseudonyme : reed » Nationalité : anglaise » Origines : tout ce qu'il y a de plus anglais » Date de naissance : 13 mai 1991 » Lieu de naissance : nottingham, united-kingdom » Lieu de résidence actuel : las vegas » Occupation actuelle : sans emploi, cherche à monter son label » Statut civil : en couple avec zadig rosenbach.

god bless america (& its citizens)
ce qu'il faut savoir sur ton personnage


1. » Impossible d'en douter, Reed est anglaise jusqu'au bout des ongles. Son accent encore très prononcé parle de lui-même, deux années passées sur le sol américain n'auront pas permis de l'effacer, ni complètement, ni même un peu. Et Reed aime à revendiquer sa nationalité, son pays d'origine et surtout Nottingham, la ville dans laquelle elle a grandi. Berceau de Robin des Bois mais aussi de ses années de jeunesse, elle a couvé en son sein les premiers cris, les premiers doutes, les premières larmes mais aussi les premières joies, les premiers émois, les premières amours. Cadette d'une famille de quatre enfants, sa vie d'enfant du milieu l'a toujours satisfaite. Moins arrogante que l'aînée, moins tête en l'air que la benjamine, moins turbulente que le petit frère, Reed a toujours joué les éponges entre ses parents et eux. Avoir grandi dans une famille agitée mais unie l'a rendue aimante et attentive aux autres. Encore maintenant, c'est vers elle que ses frère et sœurs se tournent lorsqu'ils ont besoin de quelque chose, ou simplement d'être écoutés. Reed tuerait pour les protéger et en dépit de personnalités différentes et d'une proximité différente avec chacun d'eux, elle les chérit comme le plus précieux des trésors. Sa famille représente tout pour elle. Ses parents n'ont pas toujours été tendres avec elle, mais elle se sait aimée et ce simple fait la rend plus encline à leur pardonner les erreurs de parcours. Plus proche de son père que de sa mère, elle les aime pourtant du même amour filial et inconditionnel.

2. » D'aussi loin que l'on s'en souvienne, Reed a toujours été passionnée par la musique. Trop peu attentive, trop peu concentrée pour parvenir à maîtriser le moindre instrument (le piano et la guitare ont du être très rapidement abandonnés), elle n'en possède pas moins une oreille musicale développée et un grand sens du rythme. Cette passion, elle la doit probablement à son père, producteur d'un musique et propriétaire d'un minuscule label. Il n'a jamais produit la moindre superstar, mais les petits groupes auxquels il a apporté une certaine renommée – relative, mais bien existante – ont toujours été ravis d'avoir croisé son chemin. Habituée à vivre au rythme de la musique jouée dans leur salon, elle a elle-même cultivé un amour démesuré pour elle. Elle espère pouvoir marcher sur les pas de son paternel et créer à son tour un label de musique. Son ambition, cependant, est plus développée que celle de son père et Reed ne saurait se satisfaire de groupes encore anonymes du grand public. Ce qu'elle veut, elle ? Découvrir des graines de star au potentiel inestimable, où tout reste encore à faire. Elle veut les faire grandir, les exposer, les suivre de très près jusqu'à ce qu'ils accèdent à la reconnaissance mondiale. Très impliquée, et inévitablement passionnée (peut-être trop, parfois), elle n'envisage pas une seconde de jouer les productrices distantes. Elle souhaiterait laisser une grande marge de créativité à ses vedettes et se détacher de l'image sévère que possèdent les grands producteurs de musique. C'est pour élargir ses connaissances sur le domaine et obtenir un passe-droit pour les Etats-Unis que Reed a quitté son Angleterre natale. Elle le sait bien, c'est sur le Nouveau-Continent que ses chances de succès sont les plus élevées.

3. » Reed est l'éternelle inconstante. Adepte du badinage innocent, incapable de se poser trop longtemps, ses relations amoureuses sont à son image : instables. Elle aime, il n'y a pas lieu d'en douter, mais elle aime terriblement mal. Lassée de tout beaucoup trop vite, ses sentiments se font la malle parfois plus rapidement qu'ils ne se sont créés. Son adolescence fut une succession de flirts, innocents ou non, d'histoires déconstruites aboutissant inévitablement par son départ soudain, d'amours avortées parce que précipitées et décousues. Au milieu de ce flots de garçons, puis d'hommes, ayant laissé une empreinte dans sa vie sentimentale, il en fut pourtant un qui lui apporta la constante. Nate Llewelyn-Davis aurait pu être le grand amour de sa vie, si seulement ils avaient été capables de s'accorder. Premier ami, premier amant, premier amour, elle crut longtemps qu'il serait le seul qu'elle serait en mesure d'aimer correctement (du moins, correctement pour elle). La tragédie de leur histoire ? Une succession de mauvaises décisions, de moments ratés, de timing désorganisé qui les empêcha de se trouver. Dans l'incapacité d'être seulement amis, ils furent l'un pour l'autre le pilier éternel autant que la plaie refusant de cicatriser, vouée à faire échouer toutes leurs autres relations d'une façon ou d'une autre. Berkeley devait sceller leur lien, le graver dans la roche. L'histoire en décida autrement. Une grossesse soudaine, fruit d'une nuit arrosée, acheva de les éloigner l'un de l'autre au point de se faire inconnus après avoir été tout l'un pour l'autre. De leur amitié amoureuse, il ne reste désormais qu'un nourrisson répondant au nom d'Arya. Se sachant elle-même trop enfantine pour appréhender ne serait-ce que le fait de devenir mère si jeune, elle a choisi de remettre son enfant à une famille qui saurait l'aimer et l'élever mieux qu'elle et Nate ne le sauraient jamais. Si elle a tenu sa parole, Nate, lui, en a décidé autrement. Reed est mère, mais uniquement sur le papier. Sa fille ? Une inconnue, qu'elle ne verra jamais grandir. Nate a choisi de retourner dans leur pays natal avec Arya. Reed, elle ? Reed tente de se convaincre qu'elle a fait le bon choix, et qu'elle n'était pas prête à être mère, si ce n'est pour cette petite voix qui ne cesse de lui rappeler qu'elle a abandonné son enfant et qu'elle devrait se sentir coupable. Reed feint de n'avoir pas le moindre remord et elle parvient sans doute à tromper tout son entourage, mais certainement pas elle-même.

4. » Ceux qui l'ont un jour rencontrée vous diront la même chose de Reed Chamberlain : cette fille est un ouragan qui balaie tout sur son passage. Toutes vos idées, tous vos préjugés, toutes vos croyances, parfois même tous vos sentiments. Elle débarque, fout le bordel dans votre vie et s'en va. Mais quand Reed croise un même ouragan, un miroir qui lui renvoie son reflet à l'infini, c'est dans sa propre vie que se fraie le bordel. Cet ouragan porte le nom de Zadig Rosenbach et a semé une sacrée pagaille dans une vie qui n'en avait pas vraiment besoin. Zadig, l'héritier flamboyant de Las Vegas, le petit con dans tout ce qui se fait de pire, le genre qu'elle cerne à des kilomètres. Reed a toujours su – cru – qu'elle était parfaitement imperméable aux types comme lui. Ils font des amis géniaux mais font les pires amants du monde. Mais Zadig est entré dans sa vie au moment où celle-ci perdait tout repère, tout horizon fixe, alors Reed s'est laissée tenter. Une fois, deux fois, dix fois, cent fois, avec toujours le même mot d'ordre : je ne suis pas les autres, je ne me fais pas avoir. Je suis trop au-dessus de ça, trop consciente de ce qu'il est pour prétendre être bernée comme toutes ces idiotes qui viennent ensuite pleurer. Pourtant des larmes, dieu sait qu'elle en a versées pour cet homme. Parce que, comme beaucoup avant elle, elle a fini par se prendre trop intensément, trop passionnément au jeu. Parce qu'il lui offrait la distraction bienvenue, l'obligeait à se concentrer sur autre chose que son ventre devenant de plus en plus rond. Parce qu'il était là et qu'elle ne demandait rien de plus, rien de moins. Reed, dans sa grande arrogance, a pensé qu'elle valait mieux que les autres, mais elle ne comprenait pas que l'enjeu ne se trouvait pas là. Trop occupée qu'elle était à ne pas être ces autres, elle n'a vu que trop tard qu'en effet, elle ne leur ressemblait pas, mais qu'il était un redoutable adversaire, un ouragan presque aussi puissant que le sien. Et deux ouragans qui se rencontrent, ça ne laisse pas indemne. C'est aussi pour ça, qu'elle a fini par l'aimer, cet héritier imbuvable : parce qu'il y avait quelque chose de différent avec lui. Elle achève son cursus universitaire dans les bras d'un homme dont elle est tombée amoureuse au rythme de leurs échanges passionnées, qu'ils furent étreintes brûlantes ou joutes verbales épuisantes. La bataille est enfin terminée, et pour une fois, elle trouve deux gagnants, prêts à rejoindre ensemble Las Vegas.

5. » en bonne anglaise qui se respecte, Reed ne déroge jamais à la tradition du thé, et elle ne supporte pas le café - son lever de coude ferait pâlir les ivrognes du bar du coin - elle regarde un nombre incalculable de séries, raison pour laquelle elle tient un calendrier pour n'en oublier aucune - elle soutient l'équipe de football de sa ville natale, les Nottingham Forrest, et cela en dépit de leur position lamentable dans le championnat anglais - elle n'a jamais été très douée pour les technologies et râle systématiquement contre son iphone qui ne fait jamais ce qu'elle lui demande (mais oui, Reed, mais oui) - elle manque cruellement de patience, un défaut qu'elle ne parvient pas à soigner - elle n'aime rien temps que de passer des heures sur youtube pour découvrir de nouveaux talents et s'imaginer pouvoir les produire un jour - elle est une fan incontestée des festivals et concerts. Le meilleur festival auquel elle ait assisté ? Glastonbury, évidemment - la pluie et le vent lui posent moins de problèmes que le soleil qui tend à brûler rapidement sa peau d'anglaise - elle parle sans filtre la plupart du temps, peine à contenir ses émotions malgré les efforts - elle a vexé beaucoup de personnes en disant ce qui lui passait par la tête sans y réfléchir à deux fois - elle est une amoureuse éperdue de la musique folk - reed a toujours eu du mal à se décider. Sur tout et n'importe quoi. - elle a toujours cru qu'elle ne voudrait jamais se marier, ni avoir d'enfants, mais sa vie à Berkeley lui a fait prendre conscience que ce n'était peut-être pas aussi vrai qu'elle le pensait - elle dépense l'essentiel de son argent dans des vinyles, souvent d'origine - elle possède un tatouage, 'carpe diem' - elle s'est souvent identifiée à wendy, dans Peter Pan, bien qu'elle soit pourtant plus proche de Clochette - elle ne supporte pas qu'on l'appelle par son prénom entier, et reprendra systématiquement ceux qui le font - elle a un rire rauque reconnaissable entre mille - Reed est une passionnée, une vraie de vraie, avec tous les défauts que cela induit - entière aussi, elle a du mal avec l'indifférence : elle aime, ou elle déteste, le juste milieu est tout relatif - Reed tombe facilement amoureuse, mais parce que ça ne dure jamais longtemps, elle a très vite compris qu'il ne s'agissait pas vraiment d'amour, plutôt de la sensation que cela lui inspirait, d'être ainsi mise en valeur à travers les yeux d'un homme - elle n'est pas certaine que suivre Zadig à Las Vegas soit une bonne idée, mais elle est prête à tout pour faire fonctionner un couple qu'elle a eu tant de mal à obtenir - elle repense régulièrement à Arya, sa fille qu'elle a abandonnée, et si elle ne fera jamais rien pour récupérer ses droits sur elle, ne pas savoir ce qu'elle va devenir alors même qu'elle pourrait la voir régulièrement lui fait un drôle de truc dans le ventre. - Reed est immature. Vraiment immature. Le fait d'avoir été si longtemps la plus sérieuse de la fratrie Chamberlain pour veiller sur ses frère et soeurs l'a empêchée de vivre sa vie comme elle l'entendait vraiment et elle se rattrape maintenant - elle possède un avis mitigé sur sa vie à Berkeley, mais part du principe qu'elle n'a rien à regretter et que tout devait arriver pour une raison - elle n'est pas jalouse, ne l'a jamais été, sauf avec les filles autour de Nate - elle manie le sarcasme avec une adresse effroyable et peut se montrer terriblement dure lorsqu'elle est blessée.
(passionnée - entière - intransigeante - ambitieuse - sociable - immature - droite - franche - orgueilleuse)


public knowledge
mise en situation rp




Cause if one day you wake up and find that you're missing me and your heart starts to wonder where on this earth I could be, thinking maybe you'll come back here to the place that we'd meet and you'll see me waiting for you on the corner of the street, so I'm not moving, I'm not moving. ~ (reed/nate)

Dans la liste des choses que Reed n'aurait jamais pensé vivre avant d'atteindre trente ans... voire jamais dans toute sa vie, aller passer une échographie figurait tout en haut du classement. Si elle commençait à s'habituer à la vie qui grandissait en elle, acceptait de voir son corps déformé par la grossesse, ne niait plus que tout cela était bien réel, expérimenter la toute première échographie était une étape à laquelle elle ne s'était jamais préparée psychologiquement. Dans sa tête, grâce aux innombrables séries télé qu'elle suivait, elle se contentait d'entrer dans une salle, de s'allonger sur un lit d'hôpital, de frissonner en sentant le gel sur son ventre, et d'observer un truc en noir et blanc sur un écran. Pas une seule seconde n'avait-elle envisagé qu'il s'agissait d'une expérience périlleuse mentalement, qui nécessitait un peu de préparation. Ce fut son premier constat lorsque la femme de l'accueil lui fit signe de patienter dans la salle d'attente. Remplie de couples énamourés, venus partager à deux la joie de voir grandir leur enfant, la salle était un concentré de niaiserie écoeurante et oppressante. Elle n'eut pas le temps de faire trois pas que plusieurs paires d'yeux se posèrent sur elle, souvent jugeurs, remplis de ce mépris auquel elle avait régulièrement le droit. Pauvre enfant, enceinte alors qu'elle a à peine l'air majeure. Encore une qui s'est faite engrosser par le premier type venu et a oublié de se protéger. Dans le mille, mes amis. Si l'on remplaçait seulement premier type venu par premier amour qui l'ignorait plus ou moins depuis la joyeuse annonce de sa paternité. Elle n'attendait pas de Nate qu'il vienne, elle supposait qu'il devait être au courant grâce à Alexie qui n'aurait pas manqué de le prévenir, du moins avant que Reed la bannisse pour une durée indéfinie de sa vie suite aux révélations de la Seven Society. Reed comptait la rancune parmi ses pires défauts, et apprendre une nouvelle de cette ampleur, et de cette façon, l'avait convaincue d'ignorer soigneusement celle qu'elle avait considérée comme une sœur pendant tant d'années. Elle ne décrochait pas aux appels d'Alexie, ne prenait même plus la peine de lire ses messages et l'évitait soigneusement lorsque d'aventure elle la croisait dans les couloirs. L'éveil sentimental d'Alexie était le problème de trop, celui qu'elle n'était pas en mesure ni d'accepter, ni de gérer. La vie de Reed, décousue comme elle l'était, n'aurait pu s'embarrasser d'un problème supplémentaire et écouter les explications et excuses de son amie n'auraient fait que l'agacer davantage. En quelques mois, Reed avait perdu les deux piliers de sa vie sans rien voir venir mais elle avait des préoccupations plus urgentes en tête. Elle ignora soigneusement les regards toujours rivés sur elle, s'installa sur l'une des chaises libres et sortit un livre de son sac. Elle ne releva pas la tête avant de sentir un regard plus pesant encore que les autres sur elle. Ses yeux se posèrent sur Nate, visiblement confus de se trouver ici. Elle haussa un sourcil, referma son livre. Ainsi donc il n'avait pas oublié. Une perspective plutôt bonne, dans l'absolu, si ce n'était qu'elle s'était montrée parfaitement claire : Reed pouvait gérer sa grossesse seule et refusait d'avoir Nate dans sa vie s'il s'en sentait forcé. Or, la distance qu'il avait mise entre eux deux, tandis qu'il prétendait vivre le grand amour avec Jules, semblait indiquer qu'en effet, se montrer présent pour elle était une obligation, plus qu'une envie. Reed ne lui en voulait pas, comment aurait-elle pu alors qu'elle-même avait déjà du mal à accepter une situation qui n'avait rien de très surprenante compte tenu de son mode de vie parfois débridé ? Lui, il voyait ses rêves futurs mis en péril, et à sa place, Reed aurait probablement choisi de l'ignorer également. « Je ne comptais rien dire » répondit-elle avec douceur. La colère qu'elle avait ressentie pour lui, quelques semaines plus tôt, s'était évaporée. A présent, elle ne ressentait plus que de la tristesse, de la nostalgie, une pointe d'amertume. Il aurait été stupide de chercher à le blâmer plus que nécessaire, sans même parler du fait que cela ne lui apportait aucun soulagement. Elle en vint même à esquisser un sourire un rien moqueur. « Je ne vois vraiment pas ce qui te fait dire ça... » plaisanta-t-elle à voix basse. Mais elle croisa le regard des autres couples, et toute trace de jugement avait disparu de leurs prunelles. Elle hésita quelques secondes à dire à haute voix qu'il était le père, et qu'ils pouvaient arrêter leurs critiques hâtives, mais ç'aurait été puéril de sa part. Se trompait-il, en insinuant que sa présence était la bienvenue ? Non. Oui. Elle n'aurait su le dire. Elle n'avait simplement pas imaginé le voir ici, encore moins assister à son échographie, mais elle pouvait concevoir que l'appel de la curiosité ait été plus fort que toute envie de rester éloigné. « Ce n'est pas indispensable mais je n'y suis pas opposée » finit-elle par trancher, tentant de mettre dans la douceur de sa voix tout ce qu'elle n'aurait pas été capable de lui dire. Qu'elle ne lui en voulait pas, qu'elle était navrée que leur vie ait pris un tel tournant, qu'il lui manquait tous les jours et qu'elle aurait eu grand besoin de l'avoir en permanence auprès d'elle. Mais qu'elle ne voulait rien lui imposer, qu'elle était capable de se gérer toute seule, même si c'était faux. Le gynécologue obstétricien mit fin à une situation qui risquait de devenir embarrassante en appelant son nom. Il jeta un coup d'oeil perplexe à Nate, et Reed se souvint qu'elle ne l'avait pas prévenu. « C'est le père. Il est venu assister à l'échographie » expliqua-t-elle sur un ton badin, comme si toute la situation était parfaitement normale, qu'ils formaient un couple heureux attendant leur premier enfant, comme tous ces couples dégoulinants de mièvrerie assis autour d'eux. Le médecin eut la délicatesse de ne pas faire d'autre commentaire et de se contenter d'acquiescer. Il leur désigna la salle d'examen et elle adressa un regard à Nate. « Tu peux encore partir si tu veux. Après ce sera trop tard. » Elle le sentait encore hésitant, ce qu'elle comprenait fort bien. « Mais c'est aujourd'hui que je vais savoir si c'est une fille ou un garçon, ce serait dommage de passer à côté de la nouvelle. » Nate ne fit pas mine de partir et, rassérénée par sa présence, elle pénétra dans ce qui s'apparentait à une salle de torture. Le médecin lui désigna le lit, sur lequel elle s'installa sans demander son reste, priant seulement pour que l'échographie se termine le plus tôt possible et qu'elle puisse arrêter d'envisager ce fœtus comme un être humain qu'elle abandonnerait sitôt sorti de son ventre. Elle jeta un regard à Nate, ses traits se firent nerveux. « Je crois que c'est le moment le plus étrange de toute ma vie » fit-elle à voix basse, plus vraiment certaine de savoir si elle s'adressait à Nate, ou bien seulement à elle-même.

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" From the very beginning - from the first moment, I may almost say - of my acquaintance with you, your manners, impressing me with the fullest belief of your arrogance, your conceit, and your selfish disdain of the feelings of others, were such as to form the groundwork of disapprobation on which succeeding events have built so immovable a dislike; and I had not known you a month before I felt that you were the last man in the world whom I could ever be prevailed on to marry. " - (reedig).


De ses lèvres rosées s’échappa un soupir las. Planté devant son miroir, elle trouvait à redire à chaque aspect de son reflet. Cheveux ternes, traits fatigués, ventre bien trop gros pour qu’elle puisse voir ses pieds. Et ça c’était la face émergée de l’iceberg. Il y avait les maux de dos, son petit corps d’ordinaire si menu désormais gonflé comme un ballon, et tout ce que l’on préférait ne pas imaginer une fois son corps dénudé. Mais ce n’était pas ça le pire. Le pire, c’était l’éclat de tristesse dans ses yeux grands noisette, si propres d’ordinaire à éclater d’une étincelle espiègle. Sa grossesse prendrait fin d’ici quelques semaines et enfin, elle renouerait avec une vie normale. Mais là où cette pensée lui arrachait auparavant un sentiment de bonheur intense, à présent, elle n’était plus aussi certaine que cette perspective soit réjouissante. Elle n’aurait rien, rien auquel se confronter et alors, il lui faudrait assumer pleinement d’aimer quelqu’un qu’elle n’aurait jamais dû aimer, et de n’avoir plus que cela à l’esprit. Elle n’avait pas revu Zadig depuis le Nouvel An et le désastre – encore – du bal. Impossible de comprendre pourquoi tout le monde s’acharnait malgré tout à répliquer la tradition, année après année, compte tenu des événements dramatiques qui succédaient à chaque fois. A croire qu’une part d’eux-mêmes désirait être soumise à de tels drames, pour le plaisir d’avoir quelque chose à raconter de leurs années étudiantes. Reed se serait passée du Nouvel An, aussi bien de l’alerte à la bombe que du cavalier choisi ‘par hasard’. Elle avait cessé depuis bien longtemps de croire au moindre hasard lorsqu’il s’agissait de Zadig Rosenbach, toujours si prompt et si dévoué à la hanter. Reed avait tiré un trait sur ce petit jeu stupide dans lequel ils s’étaient embarqués voilà des mois, ce jeu qui l’avait amusée avant de la bouffer et finalement, de la dévorer de l’intérieur, jusqu’à en laisser des traces physiques et psychologiques peut-être indélébiles, pour ce qu’elle en savait. D’un geste rageur, elle baissa son haut pour masquer son ventre, rond de 8 mois d’une grossesse douloureuse. Pas plus de nouvelles de Nate, maintenant qu’elle y songeait, mais il lui semblait parfois que leur amitié datait d’une autre époque, de bien des centaines d’années en arrière. Zadig avait vampirisé chaque aspect de sa vie et de ses relations, réduisant toutes celles-ci à un néant flou dans lequel elle ne parvenait plus à se projeter. Nate était devenu un n’importe qui, perdu dans la masse. Plus aucun sentiment amoureux, peut-être même plus de véritable affection, innocente et tendre comme celle qu’ils avaient un jour partagé. Plus rien. Pas mieux avec Alexie. Babi s’était tirée en Italie en la laissant à son pauvre sort et Reed n’avait finalement plus grand-monde autour d’elle. Un seul nom, une seule personne, une seule histoire continuait de se frayer un chemin dans son esprit. N’y tenant plus, c’est dans la gueule du loup qu’elle vint se jeter, parfaitement consciente de ce qu’elle faisait. Ses nouvelles résolutions consistaient à faire table rase du passé. De sa fille, notamment, qu’elle abandonnerait aux bras d’inconnus dans quelques semaines, des inconnus qu’elle finirait par appeler papa et maman. Mais aussi des jeux tordus qui avaient commencé par l’apaiser avant de la ravager. Assez des mensonges, des faux semblants, des sous-entendus, des sentiments qui refusaient de dire leur nom. Bien trop longtemps que la comédie durait et si elle avait cessé de jouer, Zadig aussi avait concédé une bien mince victoire à Reed. Elle aurait pu s’en réjouir, si seulement il n’avait pas été Zadig, pas si bon menteur, pas si bon bourreau, si elle ne l’avait jamais vu chercher à lui faire du mal, ou à la briser pour le plaisir d’un jeu stupide. Elle l’aurait cru, s’il n’avait pas été tout ça. Mais il l’était. Quand bien même partageait-il les mêmes sentiments qu’elle, quand bien même il l’aimait, avec l’intensité folle et déraisonnée de deux ouragans à la rencontre l’un de l’autre, elle aurait eu du mal à le croire, sans qu’il le dise de la même façon qu’elle : avec désespoir, avec peur, avec lassitude. Elle tendit un index maladroit pour appuyer sur la sonnette, songeant avec cynisme qu’elle devait être bien masochiste pour se rendre directement à la source de tous ses problèmes. Zadig apparut dans l’encadrement, ses traits aussi arrogants qu’à l’accoutumée, quoique son regard fût moins flamboyant que d’ordinaire. Elle se permit de l’observer quelques secondes, laissant les mots acides et froids glisser sur elle avec indolence. En admettant ses propres sentiments, en les partageant à haute voix, elle s’était retrouvée immunisée contre le tranchant d’une verve toujours maniée à merveille. « Demandé si gentiment, comment refuser » moqua-t-elle avec sarcasme. Elle darda un regard noir à son encontre avant d’entrer chez lui et de s’y installer, comme elle l’avait si souvent fait par le passé. « Est-ce que oui ou non tu m’as amenée à l’hôpital ? Est-ce que, oui ou non, tu es resté à mon chevet jusqu’à ce que je sois réveillée ? » commença-t-elle, soudain crispée. Parce que tout l’enjeu se trouvait ici, dans ces quelques gestes qu’il avait voulu lui cacher. Zadig avait refusé de montrer qu’il se souciait d’elle, plus qu’il ne l’admettrait jamais, mais il l’avait fait. Et si elle ne le connaissait pas mieux, elle aurait juré que c’était sa façon à lui, cachée et navrante, de lui témoigner de l’existence de sentiments. « Je pensais chaque mot que j’ai dit, Zadig. Je me déteste d’être bêtement tombée amoureuse et de ressembler à toutes les pauvres connes qui se font avoir et qui en plus ont l’air d’aimer ça. Je voulais tellement éviter le cliché que j’ai fini par en devenir un. » Elle poussa un soupir et détourna le regard. « Mais regarde-moi. Je suis une épave. Et je suis fatiguée d’être comme ça, je suis fatiguée de jouer. Alors j’arrête. Tu voulais la victoire, je te l’offre, et généreusement en plus. Moi je n'en veux plus, je veux simplement que ça s'arrête. » Mais ce n’était pas cela qu’elle était venue lui dire, et Zadig, sournois mais malin, devait parfaitement s’en douter. Pourtant, Reed resta muette de longues secondes, attendant une réaction de sa part.

I got my heart right here, I got my scars right here.

who plays the part ?
ce qu'il faut savoir sur toi


» Prénom : jordane
» Pseudo : lightwoods
» Âge : 23 ans
» Scénario ou personnage inventé : personnage inventé
» Des multicomptes ? cece wildworth, holden carlisle
» Impression sur le forum : love it, duh
» Crédits : @tumblr
» Le mot de la fin :  I love you  I love you


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reed chamberlain (alicia vikander)

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