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 remy bradford-duma (dianna agron)

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Evey Rhodes
SCARS FROM TOMORROW.
Evey Rhodes
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isleys (avatar).
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thirty-one years old.
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left her job, unemployed.
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MessageSujet: remy bradford-duma (dianna agron)   remy bradford-duma (dianna agron) EmptySam 9 Déc - 18:33

Remy Floyd Sydney Bradford-Lewis
▬ tonight, we are young, so let's set the world on fire, we can burn brighter than the sun. ▬


▬ avant propos ▬

Remy Floyd Sydney, plus connu(e) sous le pseudonyme de Floyd, Rémoche a 21 ans et est née le 7 octobre 1990 à  New-York. De nationalité américaine mais d'origines italo-russes, elle est hétérosexuelle et est libertine célibataire. Elle étudie en 2ème année, prochainement dans le domaine de la musique et du chant et fréquente la confrérie sigma.

▬ si tu étais ... ▬

Un film ? : Fame
Une chanson ? : We are young • Fun
Un plat ? : Un plat de spaghettis bolognaises
Un pays ? : la Russie
Une couleur ? : le bleu
Un animal ? : une panthère
Un smiley ? : :look:

Domaine d'etudes
▬ à traiter en dix lignes complètes ▬
•• MUSIQUE ET CHANT  ► Il y a deux types de personnes dans la vie, celles qui savent ce qu'elles veulent et celles qui ne le savent pas. C'est vérifiable pour toute situation et dans mon cas, je fais partie de ces personnes qui ont découvert leur vocation dès le plus jeune âge. Ma mère dit que j'ai appris à chanter avant d'apprendre à parler. J'en doute grandement mais enfin, vous voyez l'idée. Ma passion, c'est de chanter. Sous la douche, devant mes parents, à des mariages ou devant un véritable public, je suis née, je suis faite pour le show. La scène, la musique, le chant, le spectacle, communier avec des personnes à travers une chanson, c'est ce que je veux faire, c'est un rêve et déterminée comme je suis, je finirai par atteindre mon objectif. J'étais bien partie d'ailleurs, en m'inscrivant dans la plus prestigieuse école d'arts scéniques de New-York, un an et demi passé à suivre des cours auprès des plus grands, sur le maintien, la technique vocale, la musique et son histoire, et j'aurais été à peu près sûre d'en sortir diplômée et peut-être même célèbre si l'amour ne s'en était pas mêlé. L'amour et la bêtise, surtout, mais nous y reviendrons plus tard. Je n'ai pas perdu de vue mon objectif de devenir une grande star, à l'image d'une Lady Gaga ou d'un feu Mickael Jackson, c'est la raison pour laquelle je poursuis à Berkeley mes études de musique et de chant. Je crée mes propres compositions que j'améliore au fur et à mesure, notamment en les chantant dans la salle de musique, seule, derrière mon piano ou la main sur ma guitare (une Gibson collector offerte par mon beau-père que je chéris plus que tout). Le but ultime, me faire connaître, avant ou après la fin de mes études, peu importe le temps que cela me prendra, je suis faite pour être célèbre, c'est ce dont je rêve depuis toujours, et ce que je veux, généralement je l'obtiens, dussé-je attendre des années pour cela.
Confrerie
▬ 3 choix à détailler en 5 lignes chacun ▬
•• SIGMA ALPHA CHI ► Lorsque le moment est arrivé de prendre une décision telle que le choix d'une confrérie à l'université de Berkeley, il est indispensable de peser le pour et le contre des alternatives. C'est comme le marketing. D'ailleurs c'est bien de cela dont il s'agit, chaque confrérie se vend pour attirer des étudiants dans leurs griffes. Pour ma part, le choix de rejoindre les Sigmas n'a pas été bien compliqué à faire. Elle me correspond à 100%, peut-être même plus, être entourée d'artistes qui partagent ma passion et avec lesquels je peux instaurer une saine rivalité me plaît. Qu'ils soient peintres, photographes, danseurs, chanteurs, acteurs, ou un peu tout ça à la fois, la diversité des personnalités et toutes les possibilités que cette diversité offre est hallucinante. Il faut croire que cette confrérie a été créée pour moi. Je n'ai pas eu besoin de réfléchir bien longtemps, tout comme je n'ai pas mis beaucoup de temps à me faire ma place. Sans compter le fait que ma sœur en soit la présidente, ça aussi, ça peut aider.
•• BETA DELTA PSI ► Au premier abord, certains disent que j'ai l'air d'être hautaine et méchante, simplement parce qu'ils ont un peu de mal avec mon humour. La vérité c'est qu'il m'arrive effectivement d'être une véritable peste mais croyez-le ou non, j'ai toujours des raisons parfaitement valables : quelqu'un de meilleur que moi, ou qui a la robe pour laquelle je suis sur liste d'attente, ou encore un tas d'autres raisons. Au fond, je ne suis pas une si mauvaise fille, quoiqu'on en dise, et ce choix de confrérie est plus un choix par défaut qu'un choix de cœur puisque je suis faite pour une toute autre confrérie. Néanmoins j'admire ces filles qui arrivent à être sans pitié dans n'importe quelle situation et pour qui cette confrérie est faite... et je partage avec elles un certain goût vestimentaire.
•• EPSILON DELTA MU ► Ma mère et mon beau-père ont longtemps voulu que j'intègre les Epsilons. Une confrérie supposée prestigieuse, regroupant les familles les plus riches et les étudiants les plus riches des Etats-Unis, ou du monde entier. Cependant je n'ai pas eu besoin de les convaincre bien longtemps pour qu'ils me laissent rejoindre la confrérie que je convoitais. Ce qui ne les empêche pas de continuer à penser qu'avec ma famille et mon ambition j'aurais pu sans aucun problème rejoindre l'auto-proclammée « élite » et il est vrai que je n'aurais sans doute pas eu trop de mal à m'y intégrer.
Celui qui se cache derriere
▬ au niveau de l'avatar▬

Célébrité sur l'avatar : dianna agron :plop:
Acceptes-tu de doubler ton avatar ? : OUI [x] NON [ ] DEJA FAIT [ ]
Personnage Inventé, Scénario, ou Prédef' ? : inventé
Crédit de l'avatar : fade out
•••••
▬ toi joueur d'un futur berkeléen▬


    •• Pseudo/prénom : Jordane, matchbox•• Âge : presque 21•• Des remarques sur le forum ? : •• Te sens-tu un peu perdu(e) ? : oh, j'ai pas du manquer tant de choses que ça •• Double compte ? : plus maintenant rip peter, jack & cecil•• Déjà inscrit ici ? : devine •• Fréquence de connexion : 7/7, la base•• Exemple de rp :
    Spoiler:
    •• Mot de passe :
    Spoiler:


Histoire
▬ oh, this has gotta be the good life, the good good life. ▬



You can take me anywhere I want, I put my headphones on. ❞

CHAPITRE 1 ► l'enfance.
« Maman, moi quand je serai grande et bah je serai chanteuse ! » Sur fond de Wannabe des illustres Spice Girls, je sautillais un peu partout dans ma chambre, chantant sans comprendre les paroles, une brosse à cheveux en guise de micro et ma mère comme seule spectatrice. Celle-ci m'observait d'un air attendri, admirant sa petite fille se donner en spectacle comme si sa vie en dépendait. La chanson se termina, et Helen Bradford se leva, m'informant qu'elle ne pouvait pas rester plus longtemps, qu'elle avait beaucoup de travail. Comme d'habitude.

Elle était dans la direction d'une grande entreprise pharmaceutique et son travail s'accompagnait de beaucoup de déplacements à l'international et de beaucoup d'heures passées derrière son écran d'ordinateur à régler avec minutie les moindres détails d'une entreprise difficile à gérer en raison d'une expansion un peu trop rapide. Elle était bien entendu assistée d'un tas de personnes, à commencer par son mari, mon beau-père, Spencer Lewis, président de ladite entreprise, dont le siège social se trouvait à New-York, berceau de mon enfance. Certains disent qu'il est difficile de trouver sa place à New-York, mais je ne suis pas d'accord. Une partie de moi restera toujours un peu dans cette ville dans laquelle j'ai grandi, où j'ai vécu toutes les premières fois qui comptent, depuis la naissance jusqu'à la fin de l'adolescence. Une ville immense et cosmopolite, où tout le monde se mêle, ou presque. J'avais la chance de faire partie de cette élite un peu bobo, et nous n'avions pas nos quartiers dans l'Upper East Side mais à Brooklyn, un immense loft rénové, où j'aimais à jouer à cache-cache, surtout lorsque les nourrices successives passaient des heures à me courir après sans jamais parvenir à mettre la main sur moi. C'était amusant, d'ailleurs, de jouer à ce jeu-là sans même qu'elles ne le comprennent. Enfant turbulente mais intelligente, je leur en faisais voir de toutes les couleurs, mais jamais sans arrière-pensée néfaste. J'avais juste envie de m'amuser face au sérieux de mon entourage. Les riches ne savent pas s'amuser, c'est véridique. En tout cas les riches autour de moi ne le savent pas. Mais enfin, cela ne m'empêchait pas de trouver un tas de distractions, à commencer par l'art de se donner en spectacle. Tous les week-ends, ma mère et mon beau père avaient le droit à un nouveau spectacle, probablement ennuyant à mourir, mais dans lequel je montrais l'étendue de mon talent précoce. Certains parents ne croient pas en leurs enfants, mais apparemment eux y croyaient, ils sentaient, savaient, que je pouvais faire quelque chose de grand si je m'en donnais les moyens, et pour cause, eux mêmes étaient de grands amateurs de musique, ce qui expliquait mes deuxième et troisième prénom, Floyd et Sydney, tous deux des hommages à leur groupe favori, Pink Floyd et à ses chanteurs. C'est pour cela qu'ils n'hésitèrent pas à m'inscrire à des leçons de piano dès mon plus jeune âge, mon instrument de prédilection, suivi de très peu par la guitare, même si les leçons furent prises bien plus tardivement, durant mon adolescence.

D'enfant turbulente, je devins une adolescente moyenne, pas vraiment sage, mais plus posée, toujours passionnée de musique, notamment de musique classique, Schubert, Mozart, Beethoven faisant partie de mes artistes de prédilection. Ma scolarité fut parfaitement banale, oscillant entre très bonnes notes dans certains domaines et très mauvaises dans d'autres, en fonction de mes affinités. Mon caractère entier faisait que je me donnais à fond dans les matières les plus intéressantes à mes yeux et que je laissais de côté les autres, ce qui me valait souvent les réprimandes de mes parents. Ceux-ci continuaient à voyager d'un bout à l'autre du globe, mais jamais ensemble, pour que l'un d'eux puisse continuer à garder un œil sur moi. Je ne m'en plaignais pas. J'avais la chance d'avoir les deux personnes les plus importantes pour moi à mes côtés, malgré l'accumulation des heures de travail, ils mettaient un point d'honneur à toujours faire de moi leur priorité, n'hésitant pas s'il le fallait à s'octroyer des jours de congé pour prendre soin de moi les jours où j'étais malade, par exemple. Ma mère était ma partenaire privilégiée pour les confidences en tout genre, depuis Tom, mon amoureux secret du collège, à Judith, ma meilleure ennemie, qui m'en faisait voir de toutes les couleurs et tentait toujours d'être meilleure que moi, sans jamais vraiment y arriver. J'aurais voulu avoir une grande sœur, mais à défaut, je me contentais de ma mère pour ces confidences et elle se révélait être une oreille très attentive et jamais avare de conseils. La musique restait ma passion première et l'on m'inscrivit à des cours de guitare en plus du piano, à la place du sport. Je passais ainsi plusieurs heures par semaine à répéter des morceaux, m'y dévouant corps et âme, capable de rester des jours entiers sur le même bout de musique jusqu'à ce que je sois capable de le jouer parfaitement, sans aucune fausse note, une implication qui me valait l'admiration de mon entourage. Pour parfaire la collection musicale, on m'offrit pour un anniversaire un séjour dans un camp de musique, pour apprendre à bien chanter. Cette fois-ci, il n'était plus question de me dire que je chantais bien pour me flatter, mais bel et bien d'apprendre à utiliser une voix qui pouvait se révéler magnifique lorsque je me concentrais et que j'en faisais usage à bon escient.

Arrivée à la fin de mes années de lycée, la décision fut prise que je n'irai pas faire mes études à Stanford, comme c'était à l'origine prévu. Non, au lieu d'intégrer une prestigieuse université, mes parents étaient prêts à investir dans un avenir un peu plus périlleux et sans aucune certitude de réussite en m'inscrivant à la Juilliard School, celle-là même où Nina Simone et Miles Davis avaient étudié. Un matin de juin, la lettre tant attendue arriva. J'avais déjà passé mes entretiens, donnant le meilleur de moi-même dans l'espoir d'intégrer la plus prestigieuse école d'arts scéniques au monde. « Remy, ta lettre est là. » Le ton sérieux de ma mère m'incita à courir dans le couloir pour arriver à l'entrée et saisir ma lettre au vol, tout en m'assurant que ma mère ne puisse pas la lire avant que je sache moi-même quelle était leur décision. « Chère Mademoiselle Bradford-Lewis, nous avons le plaisir de vous annoncer que vous avez été admise à la Juillard School blablabla ». Il me fallut quelques secondes avant de comprendre ce que cela signifiait et que je me mettre à hurler telle une folle dans tout l'appartement, tandis que ma mère lisait attentivement le papier. Quelques mois plus tard, je devenais à mon tour étudiante dans cette illustre école, sourire aux lèvres, faisant mon entrée dans le bâtiment principal d'un pas assuré. ❝ Destiny is for losers. It's just a stupid excuse to wait for things to happen instead of making them happen.❞



If you can dream it, you can do it.. ❞

CHAPITRE 2 ► juillard school.
« Hey, Remy, ce soir y a une compétition organisée, filles contre garçons, qu'est-ce que t'en penses ? » Je levai la tête de la partition que j'étais en train d'étudier avec attention, pour poser mon regard sur ma meilleure amie qui plissait des yeux en observant son portable. Je fis une de mes mimiques traduisant mon intense réflexion. Demain j'avais cours tôt dans la matinée. Mais enfin, si je pouvais montrer aux autres l'étendue de mes capacités, qui étais-je pour manquer une telle occasion ? Je finis par esquisser un sourire avant de lever la main en l'air, attendant que sa main vienne claquer contre la mienne dans un high-five à faire pâlir d'envie Barney Stinson himself. « J'en pense qu'on va gagner, comme d'habitude ! »

Delilah et moi nous étions rencontrées dès le premier jour, elle cherchait désespérément le département comédie et moi le département de musique, ainsi nous avions mis les fruits de notre recherche en commun avant d'échanger nos numéros de téléphone. Nous aurions pu rester chacune dans nos appartements respectifs à New-York mais comme tout le monde le sait, l'université signifiait l'indépendance, et l'indépendance signifiait vivre loin de papa/maman, dans une certaine mesure. Nous vivions donc au sein même de l'université, dans une chambre que l'on partageait et nous ne nous quittions plus. Avec elle au moins, aucun risque de rivalité, nos ambitions n'étaient pas les mêmes, elle voulait devenir la prochaine Angelina Jolie et moi la prochaine Madonna, autant dire que nous ne risquions pas de marcher sur les platebandes de l'autre. Cela faisait déjà huit mois que nous avions commencé nos études supérieures dans cette école et tout se passait au mieux. Ou aurait pu se passer au mieux si je ne devais pas en permanence supporter Avery. Avery, c'est un cliché à lui tout seul, le gars arrogant et imbu de lui-même, qui dirige sa petite bande, son groupe de musique, fait rêver toutes les filles malgré le fait qu'il soit lourd comme ce n'est pas permis. Bref, a priori, tout pour me rebuter. Il vient d'une famille riche mais n'a aucune classe, étrangement. Etant donné que tous nos cours sont en commun et que nos professeurs prennent un malin plaisir à nous associer car apparemment nos voix vont bien ensemble, les disputes entre nous sont innombrables. Les insultes fusent et j'ai besoin de tout mon self control pour ne pas en venir aux mains. Est-il nécessaire de préciser la liste interminable de filles passées dans son lit ? Non, probablement pas. J'ai toujours le droit aux remarques du genre « Tu me résistes mais au fond, je te rends dingue. » Ah ? Bah faut vraiment chercher au fond alors, en effet, parce que pour l'instant le dégoût est la seule pensée que tu m'inspires. Bien évidemment, si la situation ne finissait pas par évoluer de la manière la plus improbable qui soit, ce ne serait pas drôle.



« Mademoiselle Bradford-Lewis, vous réalisez que si vous continuez à vous taire vous risquez l'expulsion ? » Je restais stoïque et d'un mutisme sans faille tandis que mon regard vagabondait partout sauf sur le directeur. Son ton très sérieux me laissait de marbre. Bien sûr que non, ils ne pouvaient pas me renvoyer, d'une ils n'avaient aucune preuve et de deux... et bien je n'y étais absolument pour rien. « Mademoiselle Bradford-Lewis ! » Il haussa plus encore le ton. « Vous savez que quelqu'un aurait pu mourir dans cet incendie ? Nous savons que vous couvrez quelqu'un, si vous ne nous dites pas qui, même si votre dossier est irréprochable, vous perdrez votre place à Juillard. » Je soupirai lentement, reposant mon regard sur lui dans un signe de défiance totale. « Je n'ai rien de plus à ajouter. » répondis-je, glaciale. Il soupira à son tour, comme s'il était profondément déçu que je ne lui donne pas satisfaction. Dommage l'ami, je ne suis pas une balance, tu veux savoir qui est responsable de quoi, tu te débrouilles.
Un incendie avait été déclaré hier et je savais parfaitement qui en était responsable. Avery, le seul et l'unique. Notre relation avait été chamboulée quelques mois auparavant et j'étais à présent avec lui. Et par avec lui, je veux dire dans une relation avec lui, comme sur facebook, mais en vrai. Et avec de vrais sentiments, qui plus est. Il continuait à jouer les trublions rebelles de service, son arrogance légendaire lui permettant de passer à chaque fois au travers des gouttes et son dernier exploit en date était d'avoir mis le feu à l'un des amphithéâtres de Juillard. Il avait refusé de m'expliquer comment et à vrai dire je ne voulais pas le savoir. En quelques jours, la rumeur s'était répandue telle une traînée de poudre, c'était Avery qui était responsable de l'incident. Bien décidé à prendre le taureau par les cornes, le directeur avait alors supposé que la bonne élève que j'étais n'aurait aucun scrupule à balancer son copain pour sauver sa place. Erreur. Je n'étais pas influençable et certainement pas par un vieux chauve dans son genre. Plutôt mourir que de prononcer le nom d'Avery, même si cela devait me coûter ma place ici, je m'en fichais royalement. J'étais bien trop amoureuse de lui pour le trahir, et si avec le recul c'était un mauvais choix, sur le coup, cela me paraissait parfaitement logique, même si une partie de moi savait qu'il n'en aurait pas fait de même si la situation avait été inversée. Probablement que je devais tenir plus à lui que lui à moi. En même temps, chassez le naturel il revient au galop, j'avais déjà réussi à mettre le grappin sur LE mec le plus convoité de Juillard, je ne pouvais quand même pas espérer qu'il soit dingue de moi non plus. Néanmoins notre relation ne me laissait aucun répit, passionnelle, marquée par les crises de jalousie et de colère, qui ne faisaient que renforcer mes sentiments à mon égard. Avery, c'était le bad boy arrogant de service et moi je me faisais avoir telle une idiote. Savoir qu'on fonce dans un mur et accélérer quand même.

« Alors ? » me demanda Avery, une fois sortie du bureau. Cigarette au bec, veste en cuir et main dans les poches, nonchalant, le cliché absolu. Je haussai les épaules. « Alors je suis virée. » Ses yeux s'écarquillèrent sur le coup de la surprise. « Quoi ? Mais non c'est pas possible, ils peuvent pas te virer. » Ah ouais, bah écoute c'est pourtant ce qu'ils viennent de faire... Moi non plus je ne les en croyais pas capables mais apparemment renvoyer quelqu'un qui refuse de balancer quelqu'un d'autre est un motif parfaitement valable. Je ne réalisais pas encore tout à fait que je venais de foutre en l'air mon rêve. Pour un garçon. Soit probablement le truc le plus improbable au monde, pour l'ambitieuse que j'étais. Quelque chose me disait qu'Avery ne s'en rendait même pas compte, il devait sûrement prendre ça à la rigolade. Sauf que ce n'était pas une blague, que j'avais quarante-huit heures pour vider ma chambre et partir et que mes parents étaient déjà avertis de mon renvoi et que ça allait sacrément barder une fois rentrée dans mon appartement new-yorkais. « Faut croire que si » rétorquai-je, piquée au vif. Est-ce qu'il aurait été trop lui demander de compatir légèrement plus que ça, étant donné que c'était à cause de lui que j'étais expulsée de la meilleure école d'arts scéniques au monde ? Apparemment. Il semblait s'en foutre royalement, ne même pas percevoir l'ampleur de mon geste et ne montrant surtout aucune gratitude. « Bah... merci... de ne pas m'avoir balancé... » Bah merci ? Tu te fous de ma gueule ? Je viens de foutre en l'air mon rêve pour un petit con même pas foutu de se dénoncer et il me dit bah merci ? Mais je t'en foutrais des merci moi, c'est pas des merci que je veux, c'est des explications, et un immense geste noble pour réparer les dégâts ! « Bah merci... ? Donc tu ne comptes pas te dénoncer ? Tu préfères que je perde ma place plutôt que toi la tienne ? Ok, bon à savoir que ce n'est pas l'altruisme qui t'étouffe » lâchai-je avant de partir. Il lui fallut plusieurs semaines avant de se dénoncer et je n'étais déjà plus élève de Juillard. Notre relation avait survécu, bien que difficilement, et je me savais toujours aussi amoureuse de cet imbécile, mais il avait un effet indescriptible sur moi, du genre tu ne pourras jamais m'avoir mais continue de me courir après. Il va sans dire que mes parents me passèrent le savon de ma vie, avant de finalement laisser tomber une fois toute l'histoire racontée. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas par amour... Pas grand-chose, apparemment. J'avais ainsi passé un an à Juillard à toucher mon rêve du bout des doigts, tout ça pour le voir s'envoler à cause de foutus sentiments pour un rebelle à deux balles qui avait été lui aussi expulsé de Juillard, mais qui avait créé le buzz avec cette histoire, lui permettant de lancer son groupe. Un buzz, c'est fulgurant, du jour au lendemain, leurs vidéos avaient été visionnées des millions de fois. En trois mois, ils étaient devenus des icônes, poursuivis par des groupies. Du genre à balancer leur petite culotte pendant des concerts, entre autres. La grande classe. Et pendant qu'eux menaient la belle vie, je me retrouvais telle une femme au foyer à attendre de ses nouvelles tout en ne sachant pas vraiment quoi faire de mon avenir. ❝ Strange what desire will make foolish people do.


Are you my family, can I stay with you a while ?. ❞

CHAPITRE 3 ► les révélations.
« Remy, il va falloir qu'on parle... » Cette phrase était annonciatrice d'une mauvaise nouvelle, surtout lorsqu'elle sortait de la bouche de ma mère. Je pris mon air le plus innocent, même si je savais que je n'avais rien commis de grave ces dernières semaines, passant mon temps à jouer du piano et de la guitare, à écrire des chansons en les signant de mon deuxième prénom. Floyd. Ca pourrait être bien ça comme nom de chanteuse, Floyd... A méditer. « Ca fait déjà plusieurs mois que tu n'es plus à Juillard, la rentrée approche et il est temps que tu fasses quelque chose de ta vie. Ton père et moi en avons parlé, nous voulons que tu ailles à Berkeley. Comme nous avons des contacts dans cette université et qu'on leur a expliqué la situation, ils sont prêts à faire l'impasse sur ton expulsion et ils ont un très bon programme musical, sans compter que c'est l'une des meilleures universités au monde. » Elle devait s'attendre à ce que je prenne la nouvelle terriblement mal, mais il n'en fut rien. « Ah. Ma foi, j'imagine que ça ne devrait pas être trop problématique. Pourquoi tu fais cette tête d'enterrement, il est où le souci, tu t'attendais à de la résistance ? » m'enquis-je. Elle tenta une espèce de sourire qui en disait long sur son état d'esprit. Pas de soulagement, simplement de la gêne. Probablement qu'elle pensait que je dirais non, avec Avery, tout ça, mais honnêtement j'en avais plus que marre d'attendre qu'il repasse à New-York une fois tous les trois mois pendant sa tournée sans jamais daigner répondre à mes appels. Petite copine de choc, qu'il disait. Depuis qu'il était devenu connu, inutile de dire que j'avais eu droit à des paparazzi en bas de chez moi, des couvertures de tabloïds, des critiques et commentaires mal placés, pendant que d'autres romançaient notre histoire comme la plus tragique des temps modernes, il est célèbre, elle non, elle ne reste avec lui que pour se faire connaître. Et l'amour dans tout ça ? Je ne parle même pas des menaces de mort de certaines folles furieuses, ce qui m'obligeait à vivre la plupart du temps recluse. Hors de question que j'aille le voir sur sa tournée, je n'avais rien de mieux à faire mais ça aurait été m'abaisser à faire comme ses groupies et j'estimais avoir un statut légèrement plus important. Evidemment pour tout le monde je n'étais qu'une arriviste, mais comme ils n'avaient pas la moindre idée de tout ce qui s'était passé, je préférais encore les laisser parler. Retour à ma mère et à sa gêne flagrante. « Non, pas vraiment, mais je pensais que tu serais plus curieuse. Remy, il est grand temps que tu saches quelque chose. » J'arquai un sourcil, suspicieuse. Elle me prit les mains, comme si elle allait m'annoncer qu'elle était mourante. Non, elle n'était pas, elle ne pouvait pas... si ? « Tu sais que Spencer n'est pas ton vrai père n'est-ce pas ? Que c'est ton beau-père ? » Oui, jusque là j'étais parfaitement au courant, j'avais eu le droit à des explications nébuleuses de leur part, mais sachant qu'il m'avait élevée, à défaut d'être mon père biologique il était mon père de cœur. J'acquiesçai, l'engageant à poursuivre. « Il y a quelques semaines j'ai reçu une lettre. De ton père biologique. » Mon cœur s'accéléra brutalement. Allez crache le morceau sinon la crise cardiaque elle sera pour moi, pas pour toi ! Elle prit une longue inspiration avant de se lancer. « Il faut que tu saches que ton père biologique et moi, c'était l'histoire d'une fois. C'était un grand mafieux, que j'ai rencontré au cours d'un de mes déplacements. Depuis il a été arrêté et il est en prison depuis un très long moment. Il a pris contact avec moi pour me dire qu'il était mourant. Il a un cancer depuis un bon bout de temps et il sait qu'il n'y a plus aucun espoir. Je suis allée le voir au parloir, parce qu'il avait des choses à me dire. Si l'on veut que tu ailles à Berkeley ce n'est pas seulement par nos contacts. Il s'avère que ton père biologique avait une femme, lorsqu'on a eu cette histoire, et qu'ils ont une fille, un petit peu plus âgée que toi, qui est à Berkeley. L'histoire est un peu compliquée et même moi je ne sais pas tout, mais Spencer et moi pensons que tu aimerais peut-être en savoir plus sur tes origines, et rencontrer ta sœur ? » Pendant quelques secondes je restais silencieuse, le temps que j'intègre ces révélations. Donc mon père biologique était un mafioso qui avait trompé sa femme avec ma mère et qui avait une fille et une deuxième fille, moi, et qui était en prison en train de mourir ? J'aurais bien voulu éclater de rire mais j'avais peur de froisser ma mère qui semblait des plus sérieuses. Apparemment elle ne blaguait pas... « Donc il faut que j'aille à Berkeley pour en apprendre plus sur mes origines et que je fasse amie amie avec ma sœur qui y étudie ? Heu, j'ai le droit de dire non ? » J'avais passé ma vie entière à être fille unique, issue d'un milieu riche, je n'étais pas certaine de vouloir partager ça avec une inconnue simplement parce qu'on avait la moitié de notre sang en commun. Et d'ailleurs elle non plus n'en avait peut-être pas envie, est-ce qu'on allait lui imposer ça ? La pauvre. Toute une vie qui vole en éclats. D'un autre côté, il était humain pour n'importe quelle personne au passé complexe de vouloir en savoir plus sur elle-même et je ne faisais pas exception à la règle. Et puis sœur ou pas sœur, Berkeley était une excellente université. « Ma chérie, on le fait pour toi, on ne veut pas que tu te réveilles un jour en nous en voulant de ne rien t'avoir dit... Spencer est celui qui a proposé cette idée, pour lui tu es sa fille, tu n'étais même pas encore née que nous étions déjà ensemble, il ne veut que ton bien, et moi aussi. » Mon regard s'égara, le temps de la réflexion. De toute façon, qu'est-ce qui me retenait ici ? Mes parents me voulaient à Berkeley, je n'avais plus d'école, mon petit ami se baladait partout aux Etats-Unis... « Très bien. Je pars quand ? »



Now you're just somebody that I used to know.. ❞

CHAPITRE 4 ► la rupture.
« Avery, tu peux m'expliquer ce que je fous dans un de ces torchons avec une grande annonce comme quoi nous avons rompu ? Parce que je n'étais pas au courant vois-tu ! » Ma voix commençait à monter dans les haut perchés et ce n'était pas bon signe, du tout même. Je tentais de la contrôler mais je ne pouvais malheureusement rien pour mes mains qui tremblaient sans que je ne puisse les arrêter. Je l'entendis racler sa voix à l'autre bout du téléphone. Il était dieu seul savait où, encore en tournée, tandis que moi-même je me trouvais à Berkeley depuis trois mois. Notre relation se dégradait petit à petit, et la situation commençait à devenir franchement insupportable pour moi. « Tu sais très bien qu'ils raconteraient n'importe quoi pour vendre ! » Ma voix monta plus encore dans les aigües. « Donc la photo où tu embrasses une fille à pleine bouche est un photomontage, naturellement ? » Cette fois-ci, il se tut complètement et un petit BUSTED ! Résonna dans ma tête. Le salaud, le fourbe, le petit fils de... Du calme. Sa nana à l'autre bout du pays et lui en profitait pour aller à droite à gauche pendant que moi je me languissais de chacun de ses appels, bah tiens ! « Tu peux parler toi, hein, tu crois que je sais pas ce qui se dit ? Que ma copine se tape un autre à l'université ? » Paaaardon ? Rembobine, parce que là tu m'as perdue en chemin. « Ne crois pas, toi aussi t'es fliquée, c'est la rançon de la gloire Rems ! » Non, c'est pas la rançon de la gloire, pour ça faudrait que je sois connue, là c'est la rançon de rien du tout, la rançon de mon mec est célèbre et des filles tueraient pour sortir avec, rien à voir. « Sans même parler du fait que ce n'est pas glorieux de se faire suivre parce que je suis la copine de, je ne sais même pas de quoi tu parles ! Ne te cherche pas d'excuse, tu t'es fait cramé en train de me tromper alors assume ! » Nouvelle minute de silence. « Alors, t'as plus rien à me dire ? » ajoutai-je, au bord de l'hystérie. « Et ce gars, avec qui t'es tout le temps, hein, c'est qui ? Lui non plus t'en as pas parlé, alors tes reproches tu sais où tu peux te les foutre ! »
La conversation ne fit que s'envenimer les minutes suivantes, apparemment avoir des amis masculins n'était pas possible et tolérable par celui qui passait son temps à voyager et à probablement aller voir ailleurs quand bon lui semble. Merci mais non merci, je ne suis pas une desperate housewife, je n'attends pas que mon petit ami rentre de voyage en me morfondant en attendant, no way. Je n'étais dépendante de personne et certainement pas de lui. Presque pas. Pres... Bon, d'accord, j'étais dépendante de lui, mais pas de cette façon-là et je n'allais certainement pas continuer à me laisser marcher sur les pieds par ce fourbe. Tu parles... Après une heure d'engueulade, il avait réussi à me convaincre que ce n'était absolument pas vrai, qu'il ne m'avait pas trompée, que j'étais la seule et l'unique et que moi de mon côté je me devais d'être sage, parce que la situation n'était pas facile pour lui, qu'il voulait me voir mais qu'il ne pouvait pas pour l'instant mais qu'il m'était fidèle. Et la gourde que j'étais y crut sans poser de questions.



« Remy, surtout ne le prends pas mal hein, tu sais que je t'adore et que je ne fais ça que pour ton bien mais regarde... » J'attrapai un magazine dans lequel tout un article était réservé à une annonce publique d'Avery, fraîchement célibataire, humilié après avoir été trompé par sa petite copine, qui affirmait pourtant ne pas cesser de croire en l'amour, qu'il rencontrerait quelqu'un de bien mais qu'en attendant il préférait se consacrer à sa musique. Je prends une grande inspiration afin de ne pas exploser de colère. En vain. « Mais quel enfoiré, quel putain d'enfoiré ! Je l'ai trompé, JE L'AI TROMPE ?? Il s'est fait des films, m'a trompée à maintes reprises et je suis la garce de l'histoire ? Qu'il ne s'approche même pas de moi, de près ou de loin, parce que si je le trouve, je le tue, connard, connard, connard ! » hurlai-je à l'image souriante d'Avery sur la couverture. L'histoire remontait à quelques jours. Un coup de téléphone qui avait comme toujours dégénéré, où il m'annonçait qu'il savait que je le trompais, que ça durait depuis des mois, qu'il était déçu, écoeurée que je puisse lui faire ça, lui qui se tuait à la tâche pour nous deux, qu'il me détestait et ne voulait plus entendre parler de moi. Moi pendant ce temps-là je tombais des nues. J'étais très proche de quelqu'un en effet, et pourtant ce n'était qu'amical, j'étais bien trop amoureuse d'Avery pour m'intéresser à qui que ce soit d'autre. Lui en revanche ne s'était pas fait prié, s'affichant dans diverses soirées avec différentes filles sans même se soucier de savoir ce que je pourrais en penser, mettant tout ça sur le célèbre « ce sont des mensonges pour vendre leur torchon ». Je t'en foutrais du torchon moi. Je te fouetterais avec plutôt ! « Heureusement que je ne l'ai pas trompé alors, qu'est-ce que ça aurait été sinon » persifflai-je. Notre relation s'était dégradée à vitesse grand V ces derniers mois, depuis que j'étais à Berkeley en fait. Nous devions passer le nouvel an ensemble mais à quelques jours de celui-ci, quelque chose me disait que j'allais le passer en bonne célibataire. Je n'arrivais pas encore à comprendre comment notre jalousie maladive avait réussi à avoir raison de notre relation, ou peut-être que ça couvait simplement depuis mon expulsion de Juillard et qu'il m'avait fallu du temps pour admettre que notre couple ne ressemblait plus à rien.

Les mois suivants furent l'apocalypse sentimentale. Je passai l'essentiel de mon temps à supporter les regards de filles apparemment ravies de la nouvelle, et je me sentais profondément humiliée. Lui s'affichait au bras d'un tas de petites pétasses pendant que moi je continuais à faire comme si de rien n'était. Plutôt mourir que d'avouer que j'en étais malade, j'avais une réputation et un standing à tenir. Mais c'était probablement le revers de la médaille après avoir ouvertement affirmé que j'étais sa petite amie à Berkeley, le retour de flamme était assez violent. Avery était mon premier amour et à présent je me sentais complètement perdue. La situation n'allait pas aller en s'arrangeant avec le désastre de la Saint Valentin. Encore heureux que je n'y avais pas assisté, mais les semaines post-fusillade furent difficiles pour tout le monde, une ambiance morose, apeurée même. Mais on n'abat pas une Bradford aussi facilement, aussi me remis-je à la musique, sérieusement, écrivant un tas de nouvelles chansons, avec l'espoir de me faire connaître un jour. Un espoir, ou plutôt une ambition pour laquelle j'étais prête à tout donner. Je n'oubliais pas le jour où j'avais dit à ma mère qu'un jour je deviendrais célèbre.



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remy bradford-duma (dianna agron)

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