blair cunningham (gemma arterton)

blair cunningham.
Burn the witch, we know where you live.

(date & lieu de naissance): née un dix avril à Inverness. (âge): vingt-sept années bien entamées. (origine/nationalité): écossaise jusqu'au bout des ongles, n'en déplaise à son passeport qui la dit britannique. très attachée au patrimoine culturel de son pays, elle fait partie de ces personnes qui revendiquent l'indépendance de l'écosse. Son accent est incompréhensible pour quiconque n'a jamais eu affaire à un écossais auparavant. Une partie de sa famille - avec laquelle elle n'a aucun contact - est originaire d'Irlande du Nord. (statut civil): veuve depuis un peu moins d'un an. son mari, un marin pêcheur, est mort lors d'une journée de tempête. Si son corps n'a jamais été retrouvé, les débris de son bateau, lui, l'ont été. (emploi/études): écrire ici (traits de caractère): déterminée, stable, méfiante, sarcastique, fière, mature, sensible, froide d'apparence, rancunière, indépendante, pragmatique, simple. (groupe): the walk among us. (avatar): alicia vikander.

stories we tell our young
○ (Avez-vous déjà été confronté à un fait étrange ou inexpliqué? Racontez-nous votre expérience avec les mystères qui entourent ce monde.)
La rumeur veut que la famille Cunningham soit maudite. Une malédiction qui prend la forme de successions d'événements pour le moins tragiques, visant systématiquement la première femme de la famille. Son arrière-grand-mère a perdu sa fille aînée, sa grand-mère a vu son mari décéder dans un incendie, sa mère n'a pas pu sauver sa petite sœur d'une noyade, un tableau pour le moins sombre qui continue de planer sur la famille. Blair n'est malheureusement pas plus chanceuse, et si elle a longtemps cru qu'il ne s'agissait là que d'un hasardeux concours de circonstances – ainsi que d'un karma vraiment, vraiment mauvais – la mort est venue se rappeler à elle et l'envelopper de son sombre manteau. Cela a commencé par une fausse couche à la suite d'une grossesse adolescente, lorsqu'elle avait 16 ans. Un événement qui l'a profondément traumatisée sans tout à fait la convaincre d'être à son tour victime de cette malédiction. Puis, ce fut au tour de son mari de décéder un an plus tôt à la suite d'une sortie en mer malheureuse. Difficile pour elle d'ignorer à présent qu'elle est aussi maudite que les femmes de sa lignée et qu'il s'agit ni plus ni moins de son destin. L'intérêt la pousse à mener depuis de nombreuses recherches, plus ou moins fructueuses pour en apprendre plus à ce sujet. Sans être pleinement convaincue qu'il existe une véritable malédiction (Blair se montre relativement pragmatique sur la question) planant sur elle, elle ne peut nier qu'elle possède une malchance relativement incroyable, comme si quelqu'un s'acharnait à lui faire payer le prix de l'impudence d'un quelconque ancêtre. Pour l'heure, la seule chose qu'elle sache, et que les faits peuvent attester, est que les aînées de la famille Cunningham ont toutes connu la perte très jeunes. De là en tirer les conclusions qui s'imposent, il n'y a qu'un pas qu'elle franchit aisément.

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Elle est l'aînée d'une famille de trois enfants : deux filles et un garçon. Ses parents, très ancrés dans les traditions celtes – ou, pour beaucoup d'habitants d'Inverness, mystiques, voire folles – l'ont obligée à mûrir rapidement pour veiller sur le reste de sa fratrie lorsque ses parents se lançaient dans de grandes quêtes dans les environs de la ville. › Blair n'est pas une fille brillante : très pragmatique, concentrée sur le quotidien, elle a très vite occulté l'idée de faire de longues études pour se concentrer sur des tâches plus terre à terre et concrètes. Là où beaucoup de personnes de son cercle adolescent ont préféré quitter Inverness pour rejoindre des universités prestigieuses et obtenir des diplômes à rallonge, elle a fait le choix bon gré mal gré de rester dans sa ville et de s'essayer à plusieurs petits boulots pour préserver une forme d'indépendance. › Elle possède depuis deux ans une boutique de souvenirs à proximité du Loch Ness. Sa localisation, idéale, en fait un endroit apprécié par les touristes et Blair mêle aux objets et cartes traditionnels d'autres souvenirs plus ancrés dans le folklore local. Par moquerie plus que par croyance, elle joue la carte de la magie et impressionne les plus faibles d'esprits à coup de prédictions hasardeuses prononcées d'une voix rauque et d'ambiance mystérieuse. Son coup marketing fonctionne au-delà de ses espérances : sa boutique est un passage presque obligé et elle a été contrainte d'engager une deuxième personne pour l'aider. › Sa famille est la source de beaucoup de rumeurs dans la ville, de personnes plus ou moins bien intentionnées. Là où certains les prennent pour des gentils allumés, d'autres se méfient d'eux comme de la peste et murmurent sur leur passage. Le fait que ses parents croient dur comme fer aux histoires locales et un rien surnaturelles, qu'ils tentent de convaincre d'autres personnes de la véracité de leurs recherches, n'aide pas à améliorer l'image des Cunningham. A l'inverse, Blair a toujours été très ancrée dans la réalité. Une part d'elle croit au surnaturel, aux choses qui ne s'expliquent pas, mais elle a fait en sorte d'occulter cette part et de lui préférer le pragmatisme : après tout, ce n'est pas le folklore local qui lui permet d'acheter à manger toutes les semaines. › Si elle donne parfois l'impression d'être froide, inaccessible même, elle est pourtant capable d'aimer avec une passion démesurée et de s'en mordre les doigts par la suite. Elle a aimé, Blair. Démesurément même. A son premier amour, elle a offert tout ce qu'elle avait, tout ce qu'elle pouvait, mais il faut croire que ce n’était pas suffisant, parce qu’il a fini par partir. A la seconde où il a appris qu’elle était enceinte de lui à seulement 16 ans, il a fui sans se retourner, en ignorant tout des dommages collatéraux derrière lui. A commencer par une adolescente de 16 ans terriblement effrayée à l’idée de la vie qui grandissait en elle, et qui aurait voulu pouvoir partager une partie du fardeau avec sa moitié. Chanceux qu’il est, il n’aura jamais eu à savoir ce que ça fait que d’être père. Mieux, il ne saura jamais ce que ça fait de perdre son enfant et avec lui, tous les rêves qu’on fondait déjà. Mais elle, elle sait. Et la douleur n’a jamais disparu. Elle reste là, en sourdine quelque part dans sa poitrine, ne demandant que l’occasion de s’échapper. › Là où son cœur a été brisé, Kerr s’est efforcé de le reconstruire, morceau par morceau. Il a pansé ses plaies avec patience et infinie tendresse. Il lui a confié, la veille de leur mariage, qu’il ne se rappelait pas d’une seule journée où il n’avait pas été amoureux d’elle, même quand elle en aimait un autre, même quand il jouait le rôle d’ami, de confident, parce qu’il continuait d’espérer qu’un jour, elle finirait par lui offrir elle aussi son cœur. La patience de Kerr a finalement été récompensée après plusieurs années de romance qui ne disait pas son nom. Elle s’est laissée convaincre par sa douceur, son calme, par la façon qu’il avait d’apaiser ses tourments et de lui faire croire à un futur à deux. Il lui a redonné confiance en elle, lui a rendu tout ce qu’elle pensait avoir perdu dans l’échec de sa précédente relation, et pour la première fois, elle s’est imaginée vieillir auprès de lui, pleinement épanouie dans le rôle d’épouse et de mère. Peut-être qu’une petite partie de lui a toujours su que le cœur de Blair ne lui appartiendrait jamais pleinement, mais elle sait qu’elle l’a aimé. Moins passionnément, mais avec plus de maturité. Et puis, comme elle le fait à chaque fois, la vie lui a repris la parcelle de bonheur qu’elle lui avait accordé. Il y a un an, Kerr est décédé. En disparaissant, il a emporté avec lui tous les espoirs qu’elle fondait dans leur couple, et tous les espoirs qu’elle fondait tout court. › Elle a cessé de construire des projets d'avenir (à quoi bon, maintenant qu'elle n'a plus personne avec qui les partager) et se montre plus désabusée que jamais. Ses sourires charmants se sont transformés en grimaces forcées, et ses sarcasmes en véritable cynisme. Blair ne croit plus en grand-chose, et même le folklore ne lui est plus d'aucun secours. Envolée, la fille sage, docile et curieuse qui prenait à cœur de faire plaisir à tout le monde : elle s'octroie le droit d'être plus égoïste et de ne plus s'investir dans ses relations (du moins prétend-elle ne plus le faire, sans pouvoir dire si elle en est réellement capable). Là où elle se montrait à fleur de peau auparavant, elle joue désormais les indifférentes, là où elle avait le cœur sur la main, elle joue les méfiantes.

to ransom a man's soul
(pseudo/prénom): lightwoods, jordane. (âge): vingt-cinq ans. (présence): aussi souvent que possible. (avez vous prit un scénario?): nope, inventé. (commentaires/suggestions): je n'ai jamais osé sauter le pas sur filthy secret, mais j'ai vu qu'un nouveau forum était en projet, j'espère que m'inscrire avant l'ouverture officielle ne posera pas de problème (stalker much ?) :sweet: credits: dailyadelaidekane@tumblr, radiohead.