IL ÉTAIT UNE FOIS, DANS UN ROYAUME LOINTAIN, JAMES LANCASTER, ISSU DE KING'S LANDING ET ÂGÉ DE TRENTE ANS. CONNU POUR ÊTRE BON, CHARMANT, LOYAL, DÉVOUÉ, AIMABLE, GÉNÉREUX, BIENVEILLANT, NAÏF, IL OFFICIAIT COMME PROPRIÉTAIRE DE L'IN AND OUT BURGER.

« once upon a time »


► Si la coutume veut qu'on se méfie des apparences, James est pourtant tout à fait ce qu'il prétend être. De son alter ego Charmant, il a conservé tous les traits de caractère. Homme naturellement bon, veillant au bien-être des gens, loyal et même naïf, il est apprécié de tous à Fairvew. Véritable prince charmant, il se paie pourtant le luxe d'être humble et de ne pas voir en lui tout ce que les autres lui trouvent. Ainsi, il se considère comme un romantique dégoûté malgré lui de l'amour, un homme lisse quoiqu'avec beaucoup d'imagination, qui se laisse facilement avoir par les gens et qui se montre trop dévoué aux autres. S'il aimerait avoir un caractère plus prononcé, il est pourtant bien incapable de réussir à changer, en dépit de l'aide prodiguée par son cousin Nathaniel. Non, James est le même depuis toujours, et le restera sans doute jusqu'à sa mort, quelqu'un de bienveillant, au point d'en être parfois exaspérant, à des millénaires du cliché du bad boy comme on les voit dans les films. S'il tente d'être parfois plus dur, plus sévère, plus froid, il n'y parvient pourtant pas. Chassez le naturel, il revient au galop.
► Si James a toutes les qualités pour plaire à une femme et faire de lui le gendre idéal, il n’est pourtant pas de ceux qui abusent d’un physique avantageux. Non, lui les cumule, et outre une apparence attrayante, il est également très respectueux de la gent féminine. Pas du genre à les consommer à outrance, pas friand des coups d’un soir, James est un idéaliste sentimental. Persuadé qu’il existe quelque part une femme faite pour lui, qu’il pourra et saura aimer jusqu’à la fin de ses jours, il tente de trouver dans toutes celles qu’il croise ce qu’il cherche, sans jamais réellement y parvenir. Il faut dire que jusqu’à peu, il n’imaginait pas avoir besoin de rencontrer quelqu’un. En couple avec Moira durant des années, leur relation a toujours semblé l’évidence aux yeux de tous, qui visualisaient déjà le mariage et les enfants (à commencer par lui-même). Mais de toute évidence, la vie qu’il offrait à l’écrivaine ne suffisait pas pour la combler pleinement et c’est pris par surprise et complètement déboussolé qu’il est passé d’une relation stable à un vide sentimental et une vie relativement bancale. Il nourrit depuis une certaine rancoeur à l'égard de la jeune femme, et lui en veut de n'avoir jamais évoqué cette sensation d'étouffement qu'elle éprouvait à ses côtés. Il lui en veut d'autant plus que leur couple s'est séparé d'une façon abrupte et indigne de leur histoire.
► A présent célibataire, il constate – avec un étonnement non feint – qu’il ne laisse pas indifférent de nombreuses femmes et s’il pourrait s’amuser avec elles, quelque chose l’en empêche. Confus quant à ses réelles attentes, James ne sait plus où se placer d’un point de vue sentimental. Lui qui n’a jamais envisagé sa vie autrement que marié, avec deux voire trois enfants, il revient à présent à un point de départ qui le perturbe. Sa peur de souffrir en s’attachant trop vite – résultat de sa rupture soudaine avec Moira – le pousse à croire qu’il recherche désormais autre chose. Aspirant à une certaine maturité dans ses relations, il se plait pourtant à prétendre le contraire, refusant de laisser une femme s’octroyer une place trop importante dans la vie d’un homme qui donne tout, beaucoup trop vite. Sa relation – purement charnelle, dit-il – avec Grace est l’exemple typique de cette ambivalence sentimentale. Attiré bien malgré lui par la Maire et cela, en dépit de caractères complètement opposés et incompatibles, il entretient avec elle une relation qui ne se veut que sexuelle et sur laquelle il finit pourtant par s’interroger sur la nature de ses sentiments à son égard. James a besoin de détruire l’image lisse et parfaite que tout le monde entretient pour ne pas commettre les mêmes erreurs une deuxième fois et cette relation secrète avec une femme au caractère bien trempé pourrait bien le lui permettre, à condition qu’il ne s’offre pas trop vite à une Grace qui n’aura aucun scrupule à lui briser le cœur.
► James possède certaines valeurs. Issu d’une famille particulièrement aisée de Fairview, il a connu toute sa vie l’opulence tout en refusant d’en arborer les stigmates. Il n’éprouve pas le besoin d’étaler son argent à tout va, pas plus qu’il ne se vante de faire partie de gens assez chanceux pour ne jamais avoir à se soucier des fins de mois difficiles. Non, James préfère vivre en-dessous de ses moyens, de se contenter du strict minimum, ce qui étonne autant que cela peut agacer certains. S’il le fait par modestie, c’est en réalité la culpabilité de posséder autant d’argent sans l’avoir mérité qui le pousse à ne pas le gaspiller vainement. Ainsi, il ne dépense que l’argent récolté avec son fast food et laisse le reste à sa famille. Regardez-le bien, vous ne verrez jamais chez lui de vêtements de grande marque, ou de marque tout court. La preuve en est que l’élégance ne passe certainement pas par le prix du vêtement mais par le vêtement en lui-même. James prend soin de lui, veille à ne jamais apparaître négligé mais n’éprouve absolument le besoin de crier sur tous les toits qu’il compte parmi les hommes les plus riches de la ville. Deux entorses, cependant, à cette humilité monétaire : son bourbon, qui lui coûte une véritable fortune et dont il est particulièrement friand, ainsi que le vin, en particulier le vin rouge français d’excellente qualité qu’il fait importer. Sans doute que son éducation le trahit toujours, d’une façon ou d’une autre.
► A mille lieues de ce que l’on attendait d’un homme comme lui, issu d’une famille riche, James a choisi de prendre le chemin inverse. Plutôt que de s’aventurer dans le business et les costumes cravates, il a opté pour un travail pour le moins incongru : chef cuistot – et propriétaire – de l’In and Out Burger, célèbre chaîne de fast-food connue de tous en Amérique. S’il ne parviendra jamais à vous expliquer ce qui l’a autant attiré dans ce métier qui tranche radicalement avec l’éducation qu’il a reçue, il faut néanmoins admettre que le jeune homme a eu le nez creux. Les habitants se plaisent à s’y retrouver pour partager non seulement les fameux Burgers mais aussi les petits extras que le patron ne manque jamais d’offrir à ses plus fidèles clients. Tous les vendredis, il fait aussi don de repas aux sans-abris de Fairview qui viennent se réchauffer quelques heures dans son restaurant. Lieu convivial, à l’image de son propriétaire, c’est un point de rassemblement pour beaucoup d’habitants, un lieu d’échange de commérages, un lieu de rencontres, et la quintessence de toutes les raisons pour lesquelles on aime Fairview. Naturellement, il a fallu de longues heures de dispute et de compromis pour que ses parents cessent de voir là une malheureuse tentative de rébellion propre à son âge, et encore maintenant, ils considèrent cela comme un passe-temps plus que comme un réel métier mais James a depuis bien longtemps cessé de se soucier du qu’en dira-t-on. De façon tout à fait amusante (et surprenante), beaucoup voient en lui un leader charismatique qui serait parfait dans un rôle plus important, notamment en politique, ce à quoi il répond toujours qu’il laisse volontiers ce rôle à ceux qui ont besoin de se sentir exister. Lui, il a trouvé son équilibre autrement et sa vie, à quelques exceptions près, le satisfait grandement.
► En vrac : Grand sportif, il a longtemps pratiqué l’équitation, avant d’arrêter brusquement à la mort de son cheval Snow – il possède un tatouage sur le bras mais est incapable d’expliquer ce qu’il représente – en réalité, il s’agit du blason de King’s Landing et la marque l’élance chaque fois qu’il se trouve trop près d’un ennemi – Persuadé que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, vous ne le verrez jamais debout après 9h – on peut l’apercevoir faire son jogging trois fois par semaine au bord du Blue Lake – terriblement carnivore, il ne conçoit pas que l’on puisse se nourrir exclusivement de légumes, qu’il qualifie d’herbes – grand amateur de bon vin, il n’a en revanche jamais touché une seule cigarette de toute sa vie – James n’envisage pas de quitter Fairview, contrairement à beaucoup – S’il est incapable d’être réellement méchant, il sait cependant manier les mots afin de blesser, mais ne le fait que lorsque lui aussi a été blessé – Il s’entend particulièrement bien avec son cousin Nate, en dépit de façons de penser radicalement opposées – James n’est pas carriériste et son aspiration principale consiste à se marier et avoir des enfants – Très intuitif, il se fait rapidement une idée sur les gens qu’il rencontre et ne se trompe que très rarement – S’il est le genre à accorder très rapidement son amitié aux autres, sa confiance est néanmoins bien plus délicate à obtenir.
« and they lived happily ever after »
Jamais la capitale n'avait connue telle effervescence. De mémoire d'homme, les couronnements avaient toujours fasciné Goldendust tout entier mais cette fois-ci bien plus encore. Partout les rumeurs couraient, chaque ruelle, chaque allée, chaque taverne regorgeaient de personnes venues des quatre coins du royaume pour assister à la montée du Prince Beau et de sa femme sur le trône. Il aurait cependant fallu être idiot pour ne pas sentir les tensions s'exacerber, alors que les partisans de Beau et les partisans de Charmant s'affairaient à départager le réel vainqueur du duel qui les avait opposé quelques semaines plus tôt à peine. Toujours, les deux frères avaient été proches, se jurant que jamais rien ne se mettrait en travers de leur amour fraternel. Toujours, jusqu'à ce que Beau rencontre Grace, l'épouse et se mette à dévier du droit chemin pour l'amour d'une femme, puis pour l'amour du pouvoir. Charmant n'était pas dupe. Les dés avaient été truqués lors de leur joute et sa défaite restait encore improuvée, laissant libre cours aux spéculations les plus folles. Pourtant, il continuait de vouer à son jumeau loyauté et affection et puisque Roi il se proclamait, Roi il deviendrait, si cela pouvait le contenter. Accéder au trône n'avait jamais été une priorité pour Charmant, pas plus qu'il ne souhaitait se quereller avec Beau pour l'obtenir. Se forçant à évincer toute rancoeur de son esprit, il se montrait affable, tentait de ne voir que le positif tout en occultant les effets pervers d'une accession au pouvoir plus que contestable. Malgré cela, Charmant ne pouvait s'empêcher de sentir le changement poindre à l'horizon, comme un vent funeste présage de malheurs. Les cauchemars hantaient chacune de ses nuits et il ne parvenait plus depuis longtemps à réellement se réjouir du couronnement de son frère. Que le trône lui soit revenu de droit, du fait d'être l'aîné, n'avait que peu d'importance. Ce qu'il craignait n'était pas de perdre son du, mais d'assister à la chute lente mais inéluctable du royaume dans les Ténèbres. Depuis longtemps, Beau se laissait entraîner par sa femme dans la noirceur de son âme. Partout les rumeurs évoquaient magie et ensorcellement, mort et obscurité. Contraint d'assister bien malgré à ce spectacle, il n'avait pas trahi l'ombre d'une émotion alors que l'on déposait les couronnes sur les têtes du nouveau couple royal et seule la pression de sa main dans celle de Blanche-Neige laissait penser qu'il ne se réjouissait pas autant qu'il tentait de le laisser croire. Il entendit la voix de sa femme glisser contre son oreille mais resta immobile et silencieux, incapable de réagir, incapable même de savoir ce qu'elle était en train de lui dire. Sans doute tentait-elle de le rassurer, de l'assurer que tout se passerait bien, que Beau n'était pas si mauvais, qu'il n'avait pas perdu toute part d'humanité. Charmant voulait le croire, de toutes ses forces, de toute son âme. Beau était un homme bon, il ne pouvait pas se laisser corrompre si facilement par cette sorcière venue des Montagnes d'Argent, si ? Ne lui restait-il pas, au fond de lui, les souvenirs d'une vie heureuse loin de toute magie ? Ne pouvait-il s'emparer du trône sans faire régner la terreur ? Charmant offrit un sourire contrit à son épouse, alors qu'il attendait une sentence qui ne tarda pas à venir. « Le royaume se doit d'être uni pour son bon fonctionnement. Ainsi, j'exile à compter de cette seconde même mon frère, ses hommes ainsi que tous ceux qui lui ont prêté allégeance afin que mon règne ne soit en rien altéré. » Des murmures s'élevèrent dans la foule alors qu'il renforçait encore la pression dans la main de Blanche. Son cœur tambourinant dans sa poitrine, il parcourut l'assemblée du regard et y découvrit habitants horrifiés et sourires mauvais pour les quelques personnes heureuses d'un tel dénouement. Si Charmant restait stoïque, son esprit en revanche tentait d'assimiler les propos de son jumeau, de son propre sang, de son ami, de son allié. Les murmures s'intensifièrent pour laisser place à un brouhaha indescriptible et il fallut toute l'autorité du nouveau couple royal pour y mettre un terme. Beau poursuivit, narguant un frère qu'il venait d'exiler sous les yeux du royaume tout entier, se moquant de Blanche-Neige qui avait pourtant compté si longtemps parmi ses plus fidèles amies. Incapable d'en supporter davantage, Charmant obtempéra, de mauvaise grâce. Si son jumeau voulait le voir exclus pour s'assurer d'un règne sans partage, qu'à cela ne tienne.

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« Monsieur James, êtes-vous sûr que c'est ce que vous voulez ? N'est-ce pas un piège tendu par votre frère ? » La voix fluette de Martha, l'une des nombreuses bonnes du White Castle, résonna à ses oreilles et il lui rendit un sourire affectueux. Martha l'avait pratiquement élevée et avait toujours été une femme de confiance. L'une des rares à laquelle Charmant pouvait encore parler sans crainte d'être pendu pour trahison. « Bien sûr que non, ce n'est pas que je veux. Je préfèrerais de loin rester ici, veiller sur les allées et venues de mon frère et peut-être même le ramener dans le droit chemin mais que puis-je y faire ? Il a perdu la raison, s'est laissé embrigadé par sa mégère de femme, il n'y a rien qui soit en mon pouvoir pour changer cela. » Il laissa échapper un sourire las alors que Martha lui tendait un lourd manteau aux couleurs de King's Landing. Même humilié, Charmant ne pouvait se résoudre à haïr complètement son frère, malgré la rancoeur tenace qui menaçait de le submerger à chaque instant. « Mais Monsieur James... que va-t-il arriver ? » Il baissa les yeux vers la petite femme replète aux traits empreints d'une inquiétude qui faisait écho à la sienne. « Je ne sais pas, Martha... Je ne sais pas. » Avec la dignité qui lui conférait son titre de Prince, qui ne pouvait être remis en question, n'en déplaise à Beau, il embrassa la joue de Martha dans un geste semblable à celui qu'un petit garçon offrirait à sa mère et elle lui offrit un sourire triste. Quelques instants plus tard, Charmant se retrouva devant les lourdes portes du château, prêt à quitter l'endroit qui l'avait vu naître et grandir, livré aux mains d'un homme devenu fou de pouvoir. Alors même qu'il s'apprêtait à les franchir, la voix de Beau retentit derrière lui, le forçant à se retourner. Il n'écouta qu'à moitié ses paroles, refusant de lui offrir la satisfaction de le voir flancher. S'il s'en allait, se serait avec grandeur. « La couronne te va à ravir, Beau, mais cette femme que tu as choisie pour épouse te perdra. Tu n'as rien d'un Roi, ni l'allure, ni la prestance. Tu n'es qu'un petit garçon et le royaume tout entier le réalisera très vite. » Ses paroles, glaciales, n'avaient pourtant rien d'une menace et ne reflétaient qu'un simple constat. Il était certain que très vite, les premières rébellions embraseraient Goldendust. Le pouvoir était aisé à obtenir mais difficile à garder. Il nécessitait tact, diplomatie et bienveillance, comme leur père en avait témoigné à son peuple des années durant. Et à en juger par le regard noir et creux de Beau, il n'envisageait certainement pas de suivre les préceptes enseignés par leur défunt père. Tout ce qu'il voyait, c'était la tyrannie, le règne de la peur qui soufflerait bien assez vite sur le royaume et attiserait les flammes d'un mécontentement qui ne trouverait sa mort qu'avec celle de leur Roi détesté. « Tu ne peux pas me parler comme ça. Je suis ton Roi. Et ton frère » répondit Beau avec violence. Les jumeaux se toisèrent de longues secondes, se défiant, se jaugeant du regard, jusqu'à ce que Charmant y mette un terme. « Je n'ai pas de frère ». Sans rien ajouter de plus, il se détourne, et, refusant de regarder une dernière fois Beau, disparut derrière les portes en bois aux armureries de leur famille.

« behind the mask »
PSEUDO/PRÉNOM : jordane, lightwoods. PARRAIN : - AVATAR : Henry Cavill. GROUPE : King's Landing. COMMENTAIRE : oui, on avait dit six comptes max, j'en ai bien conscience, mais ce pv n'est pas pris, se fait attendre et ça ne peut plus durer, je fais un geste noble, comprenez. :green:also, ça ne sera pas vraiment un double compte, plutôt un compte à part, voilà voilà.
Citation :
JAMES ~ James possède le package du gendre idéal. Depuis son physique avenant qui lui vaut d'être courtisé par de nombreuses femmes, jusqu'à son caractère naturellement bon sans qu'il n'ait à forcer quoique ce soit, il incarne pour tous un modèle de bienveillance et de bonté. Il se paie même le luxe de ne jamais profiter des plaisirs qu'on lui offre, se rêvant plutôt homme stable et fidèle. Fervent croyant du grand amour, il est convaincu de pouvoir un jour trouver la femme qui saura le combler pour le reste de ses jours. Propriétaire de l'INO Burger, fast food très apprécié des habitants de la ville, autant pour la nourriture que pour la générosité de celui qui le dirige et qui offre chaque vendredi des plats chauds aux sans-abris, il a envoyé promener toutes les attentes d'une famille qui voyait en lui un potentiel homme d'affaire. Riche – très riche, même – il se plaît pourtant à mener une vie des plus modestes et n'abuse jamais de son argent. Si tous voient en lui un politicien né, un leader qui saura guider Fairview, lui au contraire se satisfait parfaitement de sa vie actuelle et n'envisage pas un seul instant de se lancer dans ce monde de requins qu'est la politique. Ses récentes désillusions amoureuses (Moira) et relations malsaines (Grace) remettent cependant en question une vie lisse et bien rangée.

CHARMANT ~ Frère jumeau de l'actuel Roi de Goldendust, fils de l'ancien Roi Midas, longtemps on l'a imaginé venir à son tour siéger sur le trône après le décès de son père. Homme respectable et aimé de son peuple, il n'a pas toujours voué une haine féroce à Beau, et surtout à sa femme. Au contraire, ils étaient inséparables petits et rien n'aurait pu les prédestiner à mener une guerre l'un contre l'autre d'une telle envergure. Mais Grace est venue corrompre tout ce qu'il y avait de bon en son jumeau, faisant de lui un homme mauvais, cruel et injuste, prêt à toutes les trahisons pour obtenir un trône, y compris à tricher. Si Charmant – surnommé ainsi en raison de son caractère appréciable – a voulu croire qu'il restait encore une parcelle d'humanité chez lui, il a pourtant du s'avouer vaincu lorsque Beau l'a exilé sans scrupule hors de King's Landing une fois monté sur le trône avec sa sorcière d'épouse. C'est en compagnie de sa propre femme, Blanche-Neige, dont la beauté n'a d'égal que sa bonté, qu'il mène de son côté sa propre révolution, tentant de soulever les foules pour reprendre le trône qui lui appartient de droit. Pas pour son propre bénéfice, non, car il n'a rien d'un homme ambitieux et prêt à tout pour le récupérer. Mais pour servir un peuple qui l'aime et qui lui fait confiance, comme le faisait son père, Midas, avant lui.