AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez
 

 arya clearwater (shay mitchell)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Evey Rhodes
SCARS FROM TOMORROW.
Evey Rhodes
› Messages :
71
› Pseudo :
labonairs.
› Avatar :
adelaide kane.
› Crédits :
isleys (avatar).
› Âge :
thirty-one years old.
› Profession :
left her job, unemployed.
› Statut :
trying to put the pieces back together.

- ALL ABOUT ME -
› adresse: springmeadow road.
› répertoire:

arya clearwater (shay mitchell) Empty
MessageSujet: arya clearwater (shay mitchell)   arya clearwater (shay mitchell) EmptySam 9 Déc - 19:55



Il était une fois, dans un royaume lointain, Arya Clearwater, issue de Moonbeach et âgée de 25 ans. Connue pour être mystérieuse, polie, maniérée, douce, solitaire, elle officiait comme journaliste de la rubrique coeur au sein du Fairview's Tribune.

« once upon a time »


► Sa mère est morte lorsqu'elle avait 14 ans. Une noyade dans le lac de Fairview qui a ému une grande partie de la population de la ville. C'était une femme douce, généreuse, qui a transmis à sa fille une éducation irréprochable. Apparentée à la noblesse, elle maîtrisait mieux que quiconque les codes de conduite, les manières, les paroles, l'attitude. Arya aimait sa mère plus que tout au monde et son décès lui a fait l'effet d'un électrochoc. Son esprit a commencé à lui jouer des tours à partir de ce moment fatidique, et elle peut encore ressentir l'envie presque irrépressible éprouvée à ce moment, l'envie de quitter son enterrement pour partir tirer à l'arc, quelque part, loin des gens dont la pitié lui était insupportable. Archère de talent, ce fut son refuge, pendant des semaines, puis des mois, et si l'opportunité de pratiquer ce sport enseigné par sa mère se fait de plus en plus rare, cela reste son moyen de faire face au flot d'émotions qui menace constamment de la submerger. D'elle, elle a gardé des souvenirs heureux, et un collier fait de pierres turquoises, bijou fait main par sa mère, qui n'a aucune autre valeur que le sentimental. Depuis la noyade de sa mère, elle a une peur panique de l'eau, elle qui auparavant adorait aller nager dans le lac avec ses parents. Le décès de sa mère a également marqué le point de rupture avec son père, et leurs contacts se raréfient tant et si bien qu'elle a l'impression qu'il ne fait plus partie de sa vie.
► Beaucoup pensent qu'Arya est atteinte de schizophrénie. En réalité, sa personnalité de Goldendust, à l'opposé de celle de Fairview, tente de reprendre le dessus, et de lui rappeler qui elle est, d'où elle vient, et qu'elle n'appartient ni à ce monde, ni à ce rang. En conséquence, il lui arrive – et de plus en plus souvent – de se parler à elle-même comme si elle parlait à un autre interlocuteur, ou d'agir aux antipodes des valeurs inculquées. De bien élevée, elle devient incroyablement malpolie, insultant des gens qu'elle apprécie pourtant. De sage, elle devient rebelle, et il lui arrive de découcher plusieurs fois par semaines. Ce phénomène s'accentue au point qu'elle en finit par penser que tous ont raison, que quelque chose ne tourne pas rond chez elle, qu'elle devient folle. Dans ses moments de clarté, elle est fidèle à l'image qu'elle a toujours renvoyée mais ces moments se font de plus en plus rares, la condamnant à agir de façon complètement désordonnée. Elle étouffe dans ce modèle qu'on lui a imposé, ne s'y sent plus à son aise, voudrait plus de liberté, mais refuse pourtant celle qu'elle peut s'offrir. Victime de son mal-être, elle se renferme de jour en jour sur elle-même, ses contacts avec le monde extérieur s'amenuisent, et elle ne sait plus quoi faire pour redevenir la fille que tous connaissaient. Peut-être que c'est tout simplement parce qu'elle n'a jamais été elle-même depuis qu'elle est à Fairview, et que son instinct lui dicte qu'elle doit retrouver sa véritable personnalité, celle d'une fille indépendante, que personne ne sait apprivoiser. Rien à voir, donc, avec cette fille si bien élevée que la ville a vu grandir. A cause de ses troubles, les gens autour d'elle ont tendance à l'éviter, à l'appeler par des sobriquets parfois mesquins, parfois méchants, et si la solitude lui pèse, elle refuse d'essayer de se faire comprendre, sous peine de s'embourber plus encore dans des explications confuses, alors qu'elle ne sait même pas les raisons de sa « maladie ». Elle envie les gens heureux, les gens qui sont entourés d'amis, alors qu'elle n'est plus capable de se lier sincèrement aux habitants de la ville.
► Arya est douée pour écrire ce que les gens ressentent. Murée dans sa solitude, son seul moyen d'ouverture est un écran d'ordinateur, où elle lit les mails de dizaines de personnes, chaque jour. Bonne conseillère – et tout à fait incapable d'appliquer ses conseils à elle-même, soit dit en passant – probablement parce qu'elle ne parle qu'à très peu de personnes et que de fait, elle se montre plus douée pour écouter que pour répondre, elle sait trouver les mots qui apaisent, véritables baumes de réconfort, et sait se montrer sévère lorsqu'elle sent que les gens se sont perdus en chemin, comme elle. A l'adolescence, elle avait ouvert un blog où elle offrait gratuitement ses conseils en matière de cœur, quand elle même peinait à trouver quelqu'un pour elle, des conseils avisés et sages, mais jamais hypocrites. Appréciée pour sa plume intelligente, et pour l'aide qu'elle apporte aux personnes indécises, au point qu'elle en fait son travail. Contactée par le directeur de la publication du Fairview's Tribune, le journal local, elle accepte de travailler pour lui, publiant sous le pseudonyme Pocahontas, qui ne l'a jamais quitté depuis qu'elle a commencé sa chronique sur blog, une rubrique cœur chaque semaine, où elle prodigue ses conseils afin d'aider les âmes en peine. Personne ne sait qui se cache derrière l'écran, pas même Blaze, le directeur du journal, et la situation lui plaît très bien comme ça. Etre appréciée, même de façon virtuelle, par des gens qui l'ignorent au quotidien est mieux que de ne pas l'être du tout. Si les gens apprennent tson identité, il est très probable que plus personne ne lise sa rubrique. Elle fait peur aux gens, comme tout ce que l'on ne connaît pas.
► Elle aime la nature et l'environnement. Ses moyens lui permettent de soutenir les nombreuses associations luttant pour sa préservation et elle est une généreuse donatrice. Réminiscence de son passé ou non, il n'y a que là qu'elle se sente bien, au milieu des arbres. Eux au moins ne semblent pas la juger ou l'accuser d'être folle. Ils sont comme elles, solitaires, calmes, mais bien plus sereins. Ainsi, elle peut passer des heures cachée dans les rares forêts qui bordent la ville, avec pour simple compagnie sa musique et un livre. Dès qu'elle revient à Fairview même, elle retrouve ses habitues et ses enseignements. Elle ne hausse jamais le ton, ne s'énerve quasiment jamais, se montre peu loquace, et évite le plus possible les contacts humains, sans le faire exprès ni même le vouloir. Ses émotions la dévorent de l'intérieur et si elle est une excellente conseillère, elle est bien incapable de se conseiller elle-même. A plusieurs reprises, on lui a évoqué l'idée de consulter quelqu'un qui pourrait l'aider mais elle s'y est farouchement opposée. Accepter reviendrait à admettre qu'elle a effectivement des troubles mentaux, et elle n'est pas encore prête à franchir ce pas. Mentalement instable, elle mériterait pourtant d'être mieux connue des gens, car lorsque ses instincts primaires ne tentent pas de reprendre le dessus, elle se montre charmante, douce et de compagnie agréable. Sa vie sentimentale se résume au néant le plus complet. Les hommes lui font peur, elle se montre craintive en leur compagnie, même lorsqu'elle désire certains. Ses idoles sont les héros de ses livres, ces hommes à qui elle voudrait ressembler, forts, indépendants, libres de faire ce qu'ils veulent quand ils le veulent, tandis qu'elle se retrouve prisonnière du fardeau d'une personnalité travaillée depuis toujours, qui veut qu'elle ne puisse commettre aucun excès et qu'elle se montre toujours de la même façon. Les hommes semblent bien lui rendre ses craintes, lorsqu'ils ne l'évitent pas, ils se moquent ouvertement d'elle, ce qui la conforte plus encore dans sa solitude. Elle leur accorderait pourtant volontiers sa confiance, si certains voyaient au-delà des ragots de la ville.
► En vrac : elle ne peut travailler qu'avec sa musique dans les oreilles, le silence lui semble inquiétant. - elle se montre beaucoup plus forte lorsqu'elle répond au courrier du cœur, et n'hésite pas à faire preuve d'ironie, et parfois de moquerie, mais jamais de façon malveillante. - elle est une bien piètre conductrice et si elle possède le permis, elle préfère utiliser son vélo, pour préserver l'environnement – son père continue de veiller sur elle, tente de la sortir de sa solitude mais elle refuse généralement de répondre à ses messages vocaux – elle n'éprouve que peu d'intérêt pour les occupations des filles de son âge, vêtements, garçons, et tout ce qui suit. - elle accepte cependant parfois de se rendre à des soirées caritatives, seulement lorsqu'elle est certaine d'y passer inaperçu, ce qui implique qu'elle ne se rende qu'aux événements en dehors de la ville. - sportive, elle pratique le jogging, le tir à l'arc, et le vélo, et maintient ainsi une excellent forme physique. - grande dormeuse, il lui faut près de dix heures de sommeil chaque nuit. - elle s'accorde le vice de la nicotine de temps à autre mais ne boit que très peu. - elle envie les filles délurées, qui savent s'amuser, et adorerait leur ressembler – il lui arrive bien de craquer sur des garçons de Fairview, mais tous semblent penser qu'elle est aussi transparente qu'un fantôme et ne lui accordent pas un regard. - elle ne boit que du thé, jamais de café.
« behind the mask »
PSEUDO/PRÉNOM : lightwoods, jordane. PARRAIN : moi-même AVATAR : shay mitchell GROUPE : moonbeach. COMMENTAIRE : le personnage me travaillait trop pour ne pas être exploité, même si ce n'est pas du tout du tout raisonnable Arrow
Citation :
GOLDENDUST - Issue de Moonbeach, Pocahontas a toujours été connue pour n'en faire qu'à sa tête. Fille unique du chef de son clan, elle a passé la majorité de sa vie à étouffer par les contraintes liées à ce rôle, l'impossibilité de pouvoir faire ce qu'elle le voulait, quand elle le voulait. Sauvage, farouchement indépendante, depuis qu'elle est en âge de prendre des décisions par elle-même, elle a cessé de se plier à ce père, pourtant si fier d'elle. Lorsqu'il la promet à un homme qu'elle connaît depuis l'enfance, et qui ne sera jamais rien d'autre qu'un ami, alors même qu'elle lui a fait part de ses sentiments pour cet homme d'une autre province dont elle est tombée follement amoureuse, en un seul regard, les conséquences sont à la hauteur de la trahison infligée par son père, qu'elle croyait pourtant relativement compréhensif. Elle s'enfuit, seule, sans ressources, pour King's Landing, alors gouverné encore par le bon Roi Midas. Là-bas, elle y retrouve cet homme, un Noble, et découvre également l'existence de sa femme. La désillusion est énorme, pire encore lorsqu'il lui offre le rôle de maîtresse. Elle ne veut pas être sa maîtresse, elle veut être son unique amour, et s'il ne peut lui offrir ça, alors elle préfère encore mettre ses sentiments de côté et le laisser. Mais une femme sans argent, sans nourriture, ne peut survivre bien longtemps à King's Landing sans rien. Elle fait la rencontre d'un homme, qui lui promet alors logis et nourriture, à une seule condition, qu'elle accepte une nuit avec lui. Sans le savoir, Pocahontas venait de réussir son test, et devint rapidement l'une des prostituées les plus en vue de la capitale du royaume. Tous louaient son exotisme, son talent, et saluaient son côté indomptable, qui la transformait en tigresse. Plusieurs fois, elle n'eut pas son mot à dire, ne fut pas payée. L'avènement du Roi Beau ne fit qu'accélérer les choses. Plus d'hommes, moins d'argent, plus de violence, et finalement, la torture d'hommes sournois et dérangés. Le miracle arriva enfin. Prise en pitié par un homme fortuné, allié de Beau, il la racheta à son proxénète, et la fit s'enfuir de King's Landing, à la condition qu'elle accepte de soutenir la cause du prince légitime, Charming. Ce qu'elle accepta, à défaut d'autre choix, sans même savoir qui est Charming ou contre quoi elle se bat. Elle rejoint les rebelles, par défaut, avec l'unique envie de se venger de ces hommes qui l'ont traitée de la sorte.

FAIRVIEW - On dit d'Arya qu'elle n'est pas toute seule dans sa tête. Issue d'une famille de haut rang, on lui inculqua très vite les savoirs et les manières propres à son rang, faisant d'elle une jeune femme polie, digne, maniérée même, qui connaît tout des règles de bienséance. Néanmoins, elle s'est toujours sentie enfermée dans ce carcan qui, sans pouvoir expliquer pourquoi, l'étouffe, ne lui convient pas. Elle possède pourtant tout ce qui devrait la rendre heureuse, la beauté, l'argent, et le reste. Pourtant, elle regrette son manque d'indépendance et ce besoin de tout contrôler. Très vite, ce sentiment d'étouffer l'obsède, à tel point qu'elle donne parfois l'impression d'avoir perdu la raison, coincée entre ce que l'on attend d'elle, ce qu'elle sait faire et ce qu'elle a envie de faire. Sans le savoir, sans même le comprendre, les souvenirs d'une personnalité sauvage tentent de refaire surface, prenant parfois prise sur elle. Dans ces moments, elle redevient brièvement la Pocahontas de Goldendust, sauvage et indépendante. La plupart s'accordent à dire qu'elle est devenue schizophrène à la mort de sa mère, faute d'autres explications, et si elle en doutait au début, elle finit par penser que les gens ont raison. Adolescente, elle tenait un blog où elle conseillait les gens sur leur vie sentimentale, sous le pseudonyme de Pocahontas, qu'elle a lu dans un livre. Lorsque ce blog connut le succès, elle se vit proposer un poste au Fairview's Tribune, pour faire l'exacte même chose, mais de façon rémunérée. Elle accepte à la condition que personne ne sache qui elle est, pas même le directeur du journal, et continue à ce jour d'écrire sous le pseudonyme Pocahontas, pour la rubrique coeur qui connaît là encore le succès. Assez ironique, lorsque l'on sait que sa vie sentimentale est un désastre et que tous la prennent pour une folle, alors même qu'ils écoutent ses conseils en matière de couple à la lettre.

« and they lived happily ever after »
Dans un ultime soupir, le corps fragile de Pocahontas se souleva, avant de brutalement retomber sur le matelas. Elle ferma les yeux, prétendant ne pas entendre les éclats rauques de son client, et remonta précautionneusement les draps sur elle, tentant de masquer un corps qu'il connaissait déjà. Sa seule présence suffisait à la dégoûter et elle détourna le regard, refusant de lire la lueur lubrique dans ses yeux ridés. Il devait avoir quarante ans, peut-être cinquante, mais elle devait bien lui accorder que contrairement à d'autres, il lui accordait plus d'attention qu'à une simple marchandise. Elle entendait les échos de King's Landing au-dehors, où la foule s'agitait. Depuis le couronnement du roi Beau, toute la ville était en effervescence et elle devait bien être l'une des rares à ne pas se montrer aussi enthousiaste à cette idée. Son corps ne cicatrisait plus correctement, et les griffures et autres entailles étaient visibles, même habillée. Ses yeux noisettes observèrent avec attention son bras gauche meurtri, avant de pousser un profond soupir. Elle se leva enfin, et lança un regard entendu à son client, lui intimant silencieusement de partir d'ici, que son tour était terminé. Dix minutes de plus et il devrait payer le double à son employeur. Oh, naturellement, cela ne lui aurait sans doute posé aucun problème mais elle n'aurait pu supporter sa compagnie ne serait-ce que quelques minutes de plus. Il obtempéra sans rien dire, un sourire pervers accroché aux lèvres, alors qu'il quittait la pièce, non sans lui jeter une pièce au passage. Le regard de Pocahontas accrocha la fenêtre et, de son poste d'observation, pouvait regarder les allées et venues de la foule. Chaque fois qu'elle regardait les gens, elle pensait à ce qu'aurait pu être sa vie si elle était restée à Moonbeach. Si elle avait épousé celui qu'on lui avait désigné, celui qu'elle connaissait depuis toujours, celui qu'elle n'aimerait jamais autant que lui pouvait l'aimer. Aurait-elle été plus malheureuse, là bas ? Probablement pas. Pourtant, elle se refusait à quitter cette ville qui la méprisait pourtant, parce qu'elle était trop sauvage, parce que sa peau était trop brune, parce qu'elle vendait son corps au plus offrant et ne se donnait même pas la peine d'afficher un sourire pour prétendre que sa vie lui convenait parfaitement. Elle avait cru qu'ici, elle serait libre, et pourtant, elle ne s'était jamais sentie plus emprisonnée, dans cette citadelle étroite, à la lumière trop oppressante, aux gens trop agressifs. Ce monde n'était pas le sien, mais elle l'avait choisi. Elle n'aurait pu supporter le regard déçu de son père, les vives critiques de son clan, et elle n'aurait pu supporter l'échec cuisant que son retour lui aurait infligé. Ici, elle avait encore la possibilité de changer sa vie, si elle le voulait. Si elle le pouvait, surtout. Perdue dans ses pensées, le bruit de coups contre la porte l'en sortit très abruptement. Elle tenta vainement de discipliner ses longs cheveux, affichant un sourire de circonstance au prochain client. C'était à cela qu'elle passait ses journées, à présent. Satisfaire des hommes aux idées plus immondes les unes que les autres, aux désirs et aux fantasmes à la limite du soutenable parfois, et pourtant, elle s'exécutait, repensant les barrières du pensable, accomplissant tout ce qu'on lui demandait comme une marionnette soumise aux envies des hommes qui la payaient. La porte s'ouvrit, et ses traits se durcirent instantanément lorsqu'elle reconnut son client. Instinctivement, elle noua la ceinture de sa robe, l'empêchant de révéler aux yeux perçants son corps dénudé et bleui. « Qu'est-ce que tu fais là ? » demanda-t-elle froidement à l'homme pour lequel elle avait tout quitté, sa vie, son monde, son clan, pour atterrir dans un bordel de King's Landing. Il lui répondit quelques platitudes, auxquelles elle ne crut guère. Il avait ôté chaque parcelle d'innocence en elle. Lorsqu'il lui demande si c'était donc à cela qu'elle passait ses journées à présent, l'envie de se saisir du couteau qu'elle ne quittait jamais – simple protection – pour le lui enfoncer droit dans le cœur se fit plus intense. Avec dédain, il lui jeta une pièce, symbolisant tout ce qu'il restait à présent de leur relation. « Garde ton argent » cracha-t-elle, ses prunelles devenues noires. « Je paie tes services » se contenta-t-il de répondre avec suffisance. « Tu pouvais m'avoir d'un claquement de doigts et à présent tu voudrais payer pour t'offrir mon corps ? Je ne te savais pas si généreux. » L'ombre de rictus tordit ses lèvres, tandis qu'elle croisait les bras sur sa poitrine, farouchement opposée à l'idée qu'il puisse être son futur client. Il s'approcha d'elle, sa main caressant négligemment une mèche de sa chevelure, comme il l'avait fait plus d'une fois, avant. Avant qu'il ne la laisse, qu'il lui avoue qu'il était marié, qu'il la brise en deux et ne l'abandonne livrée à son sort, poussant l'audace jusqu'à lui offrir le rôle de la maîtresse. Elle n'en voulait pas de ce rôle, elle le voulait dans son intégralité, sans partage, sans concession. S'il n'était en mesure de le lui offrir, elle ne voulait pas de lui. Chaque pore de sa peau frémit au contact de ses doigts sur son épaule, de laquelle il avait nonchalamment ôté la robe. Elle serra les dents pour s'obliger à ne pas réagir. « Tu crois que tu peux venir ici pour admirer le spectacle de ce que tu as causé ? Je suis ici à cause de toi. Je suis partie à cause de toi. » Il haussa les épaules, indifférent à la peine de Pocahontas, pourtant flagrante sur ses traits pourtant si doux d'ordinaire. « Je ne t'ai pas demandé de me suivre. En fait, si mes souvenirs sont corrects, je t'ai même supplié de ne pas me rejoindre ici » répondit-il calmement. Ses doigts glissèrent le long de son cou, à la naissance de ses seins, lentement, transformant les caresses en de véritables tortures. « Va t'en » se força-t-elle à répondre, en dépit des sensations qu'il réveillait en elle. Cela ne fit qu'agrandir son sourire, avant que ses lèvres ne se posent sur les siennes, sans aucune délicatesse, sans aucun sentiment. La bouche obstinément ferma, elle le repoussa, avec un peu plus de violence qu'il n'aurait probablement imaginé venant d'elle. Son regard, enjôleur, devint dur et froid, tandis qu'il lui crachait un tas d'obscénités au visage, passant du sale putain au tu m'appartiens avec virtuosité. « Je n'appartiens qu'à ceux auxquels je ne m'attache pas. Pars à présent. Tu n'as rien à m'offrir, je ne veux rien de toi, ni de ta générosité, ni de ton corps. Je ne veux même plus de tes sentiments fabriqués de toute pièce. Va rejoindre ta femme, toi qui l'aimes tellement, au point de détruire quiconque met en péril votre mariage. » Elle s'approchait de lui, au fur et à mesure, l'obligeant à reculer jusqu'à ce qu'il franchisse le pas de la porte. « Tu n'es qu'un odieux petit fils de pute. Va crever en effer » cracha-t-elle, alors qu'elle lui claquait la porte au nez. Elle s'appuya contre celle-ci, se laissant glisser jusqu'à atteindre le sol. Alors, elle enfouit son visage dans ses bras et pour la première fois depuis son arrivée à King's Landing, se mit à pleurer. Un peu, puis beaucoup, puis enfin, sans s'arrêter. Elle pleura ainsi des heures durant, avant qu'enfin la nuit ne se lève, et que son nouveau client arrive dans la chambre de fortune. Et l'éternelle routine recommençait.
Revenir en haut Aller en bas
 

arya clearwater (shay mitchell)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
WHAT THE STARS FORETELL :: ( partie administrative ) :: réserve rpgique :: réserve ft.-