tamsin munro (gal gadot)

tamsin munro.
i will go to war in a red dress, trample your ashes in high heels.

(date & lieu de naissance): née à Inverness, un quinze octobre. Elle aurait aimé un endroit plus glamour, mais on ne choisit visiblement pas. (âge): la fatidique trentaine tout juste entamée et l'angoisse qui monte à l'idée de vieillir et que sa beauté ne fane. (origine/nationalité): elle est écossaise, uniquement écossaise, là encore rien de très glamour, elle aurait voulu avoir quelque chose d'un peu plus exotique, un pays d'amérique du sud, par exemple. (statut civil): célibataire. pour une raison qu'elle ne s'explique absolument pas, aucune de ses histoires d'amour ne dure, malgré un solide coeur d'artichaut. (emploi/études): elle rêve désespérément de devenir actrice, de se tirer de cet endroit qu'elle déteste, mais sans argent ni projet en vue, elle se contente de faire d'autres choses. elle est actuellement animatrice pour la radio - très - locale. (traits de caractère): égocentrique, rêveuse, coeur d'artichaut, exubérante, extrême dans ses émotions, capricieuse, manque de confiance en elle, mélodramatique, peut être aussi fausse que sincère en fonction des personnes qu'elle rencontre, charmeuse, ambitieuse, elle n'aime rien tant que prendre soin d'elle et plaire aux gens, débridée, prévisible. (groupe): a beautiful wasteland. (avatar): gal gadot.

stories we tell our young
○ (Avez-vous déjà été confronté à un fait étrange ou inexpliqué? Racontez-nous votre expérience avec les mystères qui entourent ce monde.)
Résumé de façon très sommaire, Tamsin n'y croit pas. Très terre-à-terre sur certains sujets, elle pense que les personnes qui voient du surnaturel là où on peut sans doute trouver une explication scientifique sont bons à enfermer (et tant pis si ça représente la majorité des habitants de cette ville de malheur). Elle n'a jamais été confrontée à aucun phénomène suffisamment étrange pour lui faire hausser un sourcil ou bien l'inquiéter. La brume qui se répand si aisément ici, se répand sans doute aussi aisément dans n'importe quelle ville des Highlands, et la plupart des légendes ont été créées par des parents agacés pour foutre leur môme au lit sans être dérangés. Qu'elles aient été transmises de génération en génération n'indique rien d'autre qu'une crédulité de leur part, ou un héritage un peu agaçant. Elle souhaite se tenir le plus à l'écart possible de toutes ces histoires, ces fantômes, ces visions, pour mieux se démarquer des idiots qui peuplent la ville. Sa grand-mère, qui croyait dur comme fer aux légendes, n'a eu de cesse de critiquer son étroitesse d'esprit, impliquant que si elle ne voyait rien, c'est parce qu'elle était trop obtus pour cela et que les légendes restaient loin d'elles. A Tamsin, ça lui va bien. Elle n'a pas de temps à perdre avedc les contes de la grand-mère depuis décédée. Son seul problème est le meurtre qui a eu lieu lors d'Halloween - ou bien Samhain, comme on l'appelle ici - parce que si on commence à s'attaquer aux gens, peut-être que quelqu'un voudra s'en prendre à elle pour la punir d'être belle et désirable ? Après tout, ce ne serait pas la première fois, il n'y a qu'à voir les films d'horreur, les plus belles sont toujours les premières à mourir (de là à croire qu'elles sont jolies mais stupides, ce qui expliquerait la raison de leur mort prématurée, il n'y a qu'un pas que Tamsin a décidé d'occulter complètement).

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Tamsin, elle n'est pas faite pour vivre à Inverness. La première fois que l'on croise sa silhouette gracieuse perchée sur des talons aiguilles, on se dit qu'il y a quelque chose d'incroyablement hors-propos avec elle. Elle détonne, absolument pas à sa place dans ce paysage grisâtre et morne des Highlands qui est, selon elle, le pire endroit où choisir de faire sa vie. Ici, il ne fait que rarement beau, et même lorsqu'il fait beau on ne croit à l'été que deux jours sur trois-cent soixante-cinq. Il ne fait jamais chaud, il y a tout le temps de la brume ou presque, et on a tout simplement oublié le concept de modernité. De la pierre, rien que de la pierre, du bois, du gris, et même le pub du coin ne saurait faire oublier l'ennui de l'endroit. Si beaucoup de personnes désapprouvent cette vision, rien n'en fera démordre Tamsin : elle est une erreur dans le paysage, purement et simplement. › Elle rêve de strass et de paillettes depuis toujours, ou presque. Son rêve ? Devenir actrice dans des films à gros budgets, quitter cet endroit de malheur et éblouir le monde de ses talents et de son physique. Son principal problème, outre l'absence totale d'opportunités jusqu'à présent, est de réunir suffisamment d'argent pour partir d'Inverness et rejoindre Londres, dans un premier temps. Idéalement, elle se verrait vivre quelque part où il fait toujours beau et chaud (comprendre Los Angeles), où elle estime qu'elle serait nettement plus à sa place. Sa tolérance pour la pluie est incroyablement limitée et vivre dans l'un des endroits les plus humides du monde ne contribue pas vraiment à changer son état d'esprit. › Partir d'Inverness, elle l'a fait. Ca n'a pas duré longtemps, bien sûr, à peine un an et demi où elle s'est donné une maigre chance d'exploser. Elle pensait que ses traits élégants suffiraient à se faire remarquer par un quelconque producteur qui discernerait bien plus que cela, mais il faut croire que la chance n'a pas été avec elle. Après de longs mois passés à ne rien faire d'autre que de courir d'audition en audition, elle a été contrainte pour des raisons financières de revenir dans sa ville natale, la tête basse, le moral au plus bas. › Tamsin ne brille pas par son intelligence. C'est un fait, un fait indéniable qu'elle même ne cherche pas à réfuter. Particulièrement consciente de ses faiblesses sur le sujet, elle tente de compenser en misant sur la seule chose qu'elle pense posséder : un physique très attrayant. Et de fait, tout son quotidien tourne autour de cela. Elle aime les beaux vêtements – et surtout les robes et talons aiguilles qui seraient plus appropriés dans des soirées chics qu'à Inverness. Elle est facilement repérable dans les rues pavées de la ville et elle ne cherche pas à cacher le fait qu'elle aime l'être. Repérée, désirée, enviée, trois objectifs de vie dont elle est encore loin. › Le fait d'atteindre la trentaine l'effraie bien plus qu'elle ne veut l'admettre. Quand elle était adolescente, trente ans était un cap majeur, celui qui déterminait si l'on réussissait sa vie ou non. Elle rêvait d'être mariée à un homme beau, intelligent, riche et cultivé qui l'emmènerait dans les plus beaux endroits du monde, tout en menant une vie glamour au milieu d'autres célébrités. Elle rêvait d'Oscars, de blockbusters, d'avant-premières, de couvertures de magazine. A présent qu'elle a atteint ce cap fatidique, aucun de ses rêves ne s'est réalisé. Pire, elle ne pourrait pas en être plus éloignée. Elle voit déjà sa jeunesse s'effacer et ses objectifs partir en fumée. Il n'y a plus beaucoup d'espoir de réussir sa carrière là où des milliers de filles plus jeunes ont le même but qu'elle. Elle est effrayée à l'idée de vieillir, de voir les premières rides et cheveux gris apparaître, et d'atteindre le moment où elle devra admettre que sa vie est un échec, purement et simplement. Tamsin a le drame dans les veines (rien d'étonnant à ce qu'elle rêve de devenir actrice). Son côté méldoramatique prévaut sur tout bon sens et chaque petite chose tend à prendre des proportions énormes sans la moindre raison que celle de satisfaire son goût du spectacle. Elle a fait de son quotidien une espèce de série télévisée dont elle serait l'héroïne et sa mauvaise foi a de quoi laisser perplexe la majorité des habitants. Loin de l'arrêter, elle poursuit sur sa lancée et a tendance à rapidement fatiguer son entourage – ils sont rares, ceux capables de la supporter dans tous ses caprices et lubies du moment. Dire qu'elle ne fait pas l'unanimité à Inverness est un euphémisme. La plupart des gens ne supportent pas ses tendances hystériques, son exubérance, sa propension à l'hypocrisie et son égocentrisme. Tamsin est restée coincée en mode head bitch in charge, et elle aurait parfaitement sa place dans un lycée, entourée d'autres mean girls – mais n'étant jamais à une contradiction près, elle ne supporte pas de côtoyer des personnes égocentriques. Ce qui n'est pas illogique, puisqu'elle aime que le monde tourne autour d'elle. › De façon tout à fait improbable (là encore, le paradoxe d'être Tamsin Munro), sa confiance en elle est relativement basse, pour ne pas dire abyssale. Elle cache ce qu'elle considère être sa plus grande faiblesse en étant l'exact inverse : incapable de faire dans la demi-mesure, elle a choisi d'en faire toujours trop. Elle parle trop, rit trop fort, pleure sans retenue, et se persuade que personne n'est capable de voir derrière la façade brillante – et que de toute façon, tout le monde s'en fout (ce qui n'est pas entièrement faux, et c'est sans doute là la seule clairvoyance qu'on peut lui accorder). Ce manque de confiance en elle se transcrit dans toutes ses relations sentimentales. Aucune n'a duré, pour des motifs parfois hasardeux, mais se résumant souvent à « trop chiante ». Jalouse et possessive, tout en prétendant ne pas l'être, persuadée qu'être bonne au lit est le début d'une grande histoire d'amour, faisant une histoire d'un rien, se montrant trop exigeante. Tout y passe, et elle cherche en chaque homme quelqu'un capable de la rassurer, de la mettre sur un piédestal et soigner sa peur de ne pas être à la hauteur, d'être une personne détestable et de finir ses jours seule. Son cœur d'artichaut la pousse à s'enticher de n'importe quel homme un tant soit peu sympa avec elle, et le retour de flammes est souvent à la hauteur de l'investissement disproportionné qu'elle met dans ses relations. › A défaut de devenir la star qu'elle a toujours rêvé d'être, elle compense en jouant les animatrices pour une radio des Highlands. Ce n'est pas prestigieux, mais ça a le mérite de l'occuper tout en lui permettant de payer son loyer. Contre toute attente, elle ne se débrouille pas si mal. Consciencieuse et professionnelle (sait-on jamais, que ce soit la porte du succès), elle met tout son cœur à l'ouvrage et cela même si son co-animateur est une véritable plaie. Son talk-show n'a pas d'autre but que de créer le buzz et les sujets sont vastes. Cette liberté d'expression est la bienvenue, même si ses sujets de prédilection tournent autour de 1) pourquoi les hommes sont tous des enfoirés que l'on devrait castrer, 2) vêtements et mode, 3) se plaindre de son co-animateur, 4) les dernières nouvelles d'Inverness. Leur émission est relativement suivie, surtout par une population plutôt jeune, mais elle a bien conscience qu'il ne s'agit là que d'un job temporaire dont elle espère voir la fin rapidement, sans quoi elle risque de finir par tuer son collègue – par les temps qui courent, ce ne serait sans doute pas une bonne chose, même si jubilatoire.

the devil's mark
Cette partie de la fiche est facultative. Si vous êtes inspirés si vous souhaitez développer d'avantage votre personnage avant d'attaquer le rp, vous avez ici la possibilité d'écrire une ou plusieurs anecdote. aucun nombre de lignes ne vous est imposé, laissez jouer votre inspiration.

to ransom a man's soul
(pseudo/prénom): lightwoods, jordane. (âge): vingt-cinq ans. (présence): aussi régulière que possible. (avez vous prit un scénario?): inventé. (commentaires/suggestions): n'hésitez pas à venir me voir pour des liens I love you

. credits: dailygalgadot@tumblr, achillics.