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 nicholas humphrey (michiel huisman)

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Evey Rhodes
SCARS FROM TOMORROW.
Evey Rhodes
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MessageSujet: nicholas humphrey (michiel huisman)   nicholas humphrey (michiel huisman) EmptySam 9 Déc - 19:24

Nicholas "Nick" Humphrey
ft. michiel huisman
» Prénom(s) : Nicholas Kenneth Alistair » Nom de famille : Humphrey » Nom d'usage : Nicholas Humphrey » Surnom/pseudonyme : Très peu de gens continuent de l'appeler par son prénom entier (vaguement noble, mais surtout désuet), et préfèrent l'appeler Nick. » Nationalité : Américaine » Origines : On le dit originaire du Vieux Continent (l'Angleterre, très exactement) mais cela fait des décennies que les Humphrey ont envahi les Etats-Unis, si bien que l'on ne sait plus vraiment si ses origines diffèrent de sa nationalité » Date de naissance : 6 juin 1981 » Lieu de naissance : Salem, Massachusetts » Lieu de résidence actuel : Salem, toujours, bien qu'il l'ait quittée durant un long moment » Occupation actuelle : peintre, propriétaire d'une galerie d'art dans la ville, mais il est surtout l'un des mécènes les plus en vue, philanthrope à ses heures perdues et membre éminent du Conseil d'Administration de la ville de Salem depuis peu. » Statut civil : marié depuis bien des années, mais surtout terriblement infidèle et sensible aux femmes plus jeunes que lui.

god bless america (& its citizens)
ce qu'il faut savoir sur ton personnage



1. » Fils unique d’une famille modeste de Salem, il a grandi entouré d’affection mais aussi d’envie de se dépasser. Les Humphrey possédaient de l’argent, autrefois, avant que l’héritage ne soit en partie dilapidé par son arrière-grand-père lors de la 1ère Guerre Mondiale. De leur gloire d’antan, il ne reste plus que des fragments, notamment des mobiliers élégants qui trônent encore dans la maison familiale. Ses parents n’ont jamais accepté leur statut social, et ont enseigné à leur fils l’ambition et la détermination. Curieux et intelligent, il n’a pas tardé à s’attirer l’affection de ses professeurs, qui ont contribué à son épanouissement intellectuel et social. Nicholas a toujours rêvé de retrouver le statut perdu de sa famille, à l’époque où les Humphrey étaient riches, certes, mais aussi issus d’un milieu social bien plus élevé que celui dans lequel il a grandi. Il a très vite compris que rester à Salem ne lui permettrait pas de l’atteindre. Précoce, il a atterri sur les bancs de Yale à seulement 17 ans, mais plutôt que de se tourner vers des études très ambitieuses dans la politique ou l’économie, il a préféré se consacrer à l’étude de l’art – fortement encouragé par ses professeurs. Son diplôme en poche, après un parcours estudiantin très sérieux, il est revenu à Salem avec l’envie de s’imposer dans la ville il y a maintenant dix ans.  

2. » Nicholas est un homme ambitieux, mais réaliste. Aussi, lorsque l’occasion s’est présentée d’atteindre un statut social plus élevé, il l’a saisie. Cette occasion s’appelle Lauren et a accepté de l’épouser quelques mois seulement après l’avoir rencontrée. Issue d’une famille prestigieuse du Massachusetts, fille d’un patron d’industrie avec une petite renommée et surtout beaucoup d’argent, elle est tombée amoureuse de Nick dès le premier regard. Un coup de foudre sur lequel il n’a pas hésité à miser en se rapprochant d’elle jusqu’à se faire une place de premier choix dans sa famille. Adoré de ses beaux-parents, profondément aimé de sa petite amie, il croit bien qu’il a fini lui aussi par tomber amoureux d’elle, au moins un peu. L’amour qu’il lui porte n’a rien de transcendant, il n’est animé d’aucune passion quand il la voit, il la désire juste assez pour sauver l’équilibre relativement précaire de leur mariage mais pas assez pour se contenter d’elle. En associant son nom à Lauren, il a obtenu un nouveau statut, celui auquel il aspirait depuis toujours, qui lui confrère à la fois l’aura et l’argent nécessaires pour mener une vie épanouie – plus ou moins. Il a réussi son pari : s’élever socialement, comme l’avaient toujours souhaité ses parents, et sans avoir besoin de forcer le trait. Plus que ça, Nick a le sentiment d’être à l’endroit où il aurait toujours du être, cette place privilégiée de bourgeois à mi-chemin entre le prolétariat et la véritable noblesse. Si son mariage était avant tout un choix logique et de raison, il n’en reste pas moins qu’il y est particulièrement attaché. Ses sentiments ont diminué d’intensité pour devenir simples braises lorsque le sujet de la paternité a été évoqué pour la première fois. A trente ans, Nicholas n’envisageait pas une seule seconde de devenir père, mais a accepté de jouer le jeu et de prétendre lui aussi aspirer à une vie de famille stable. Lauren était folle de joie, jusqu’à découvrir qu’elle n’aurait jamais la possibilité physique d’en avoir un. Stérile, elle se bat depuis contre les sirènes de la dépression, elle qui se rêvait mère d’une ribambelle d’enfants, et si elle propose un tas de solutions alternatives à son mari, celui-ci se montre bien peu empressé à les mettre à exécution.

3. » Il n’a jamais été passionné par sa femme. Il l’aime sincèrement, oui, mais avec une affection plus proche de la tendresse que de l’amour véritable, et elle n’éveille plus autant qu’avant le peu de désir qu’il peut avoir à son égard. Alors Nicholas la trompe. Allègrement. On ne compte plus les relations extraconjugales qu’il a entretenues dans le secret le plus total. Nick est doué pour les mensonges et les apparences, si bien qu’il ne s’est encore jamais fait prendre, quoiqu’il ne soit pas passé loin à plusieurs reprises. Homme prudent et méticuleux, il mène sa double vie avec une maîtrise presque parfaite et trouve dans la compagnie d’autres femmes tout ce que la sienne n’est pas en mesure de lui apporter. Ses maîtresses, il les aime jeunes. Plus jeunes que lui, et facilement impressionnables par son aura. La première s’appelait Blake Williams, et elle était tout juste majeure lorsqu’il l’a rencontrée. Leur relation, à l’instar des montagnes russes, connaissait des hauts et des bas en permanence et c’était étrangement ce qu’il appréciait autant chez elle. Lui qui passait son temps à tout contrôler prit pour la première fois le temps de vivre, de vivre pleinement, de connaître l’intensité d’une passion adultère tout en s’assurant qu’elle ne mette jamais en péril son mariage. Ironiquement, à mesure que Blake se faisait une place dans la vie des Humphreys en s’occupant de leur chien, sa femme devenait de plus en plus réticente à associer leur nom à une sorcière, comme elle l’appelait. Ce n’était pas tant que Lauren n’aimait pas Blake, elle l’appréciait avec toute la retenue et la courtoisie qu’elle connaissait, mais les apparences jouaient contre elles, et sa vie à Salem nécessitait de pouvoir s’intégrer auprès des personnes de pouvoir, majoritairement opposées à toutes ces traditions grotesques. Comme tout homme infidèle digne de ce nom, Nicholas se plaisait à lui promettre monts et merveilles pour voir ses yeux briller encore plus fort quand il lui faisait l’amour dans toutes les pièces de la maison, mais n’aurait jamais quitté sa femme pour elle. Parce qu’elle lui apportait le statut nécessaire à sa condition de vie, parce qu’elle était de son âge, de sa trempe, et que Blake n’était qu’une vulgaire gamine, désirable certes, mais avec laquelle il n’aurait jamais pu s’afficher en public. Elle commit l’affront de le mettre au pied du mur et sans la moindre hésitation il choisit sa femme. Qui, là encore ironiquement, fut celle qui la sortir de leur vie une bonne fois pour toutes, sans le moindre rapport avec leur liaison dont elle ne sut jamais rien.  

4. » Il n’a regretté Blake que le jour où elle s’est tirée de la ville sans prévenir. Naturellement, il n’a jamais cherché à la recontacter, et s’est plongé à nouveau dans son mariage sans saveur, qu’il a ponctué d’autres relations extraconjugales avec des femmes toujours plus jeunes (mais toujours majeures). Charismatique, il n’a jamais eu aucun mal à séduire des filles à peine sorties de l’adolescence, fières d’être ainsi remarquée par un homme que l’on dit cultivé et brillant. Il se plaît à les faire rêver, pour se sortir de la torpeur de son quotidien d’homme marié, mais n’envisage jamais de donner à ces relations plus que le simple titre d’aventure. Nicholas ne quittera pas Lauren. Jamais. Pas de lui-même, en tout cas, car il n’est pas exclu qu’elle le fasse en apprenant ses infidélités, mais pour l’heure il est parfaitement heureux de mener ces deux vies, parallèles donc amenées à ne jamais se croiser. Pourtant, il se montre négligeant, lâche une bride qu’il serrait fermement avec Blake et commet des erreurs dues à sa suffisance et son inattention. Nicholas, persuadé qu’il ne se fera jamais prendre, s’est retrouvé à plusieurs reprises dans des situations délicates. Seul l’amour aveugle de Lauren lui a permis de lui faire gober les mensonges les plus éhontés pour s’en sortir. Une culotte n’appartenant pas à sa femme dans la salle de bains ? C’était un cadeau qu’il comptait lui offrir. Une paire de boucle d’oreilles oubliées sur la table de chevet ? Une surprise pour elle. Il ne manque pas d’imagination et sa femme prétend ne pas voir la vérité qui s’affiche pourtant en lettres capitales : son mari la trompe. Tout le temps. Il enchaîne les conquêtes, et retourne se coucher auprès d’elle chaque soir. Nick est un type détestable, sur le papier du moins, mais la réalité lui apparaît légèrement moins manichéenne que cela. Le retour de Blake en ville a cependant mis ses sens en alerte. Qu’est-ce qui l’empêchait, elle, de venir cafarder à Lauren et mettre en danger un mariage rendu précaire par la question d’un enfant ? Alors Nicholas a pris les mesures qui s’imposaient, pour lui faire peur et l’encourager à garder le silence… et a été servi au-delà de ses espérances. La menace a dégénéré et Blake s’est retrouvée dans le coma, pendant deux longues années qui ont fait grandir la culpabilité dans son ventre. Il a cru qu’elle ne se réveillerait jamais, et une petite partie de lui l’espérait, parce qu’il est trop lâche pour assumer ses responsabilités. Mais elle s’est réveillée et représente à nouveau une menace pour sa vie si soigneusement rôdée. Une menace un peu trop séduisante, cela dit.

5. » Nicholas cumule les casquettes au sein de la ville. Peintre de formation – et de passion – il tient une petite galerie d’art dans le centre, dans laquelle il exhibe des créations inspirées par les mythes de Salem qui se vendent comme des petits pains. Son mariage lui a permis d’obtenir les fonds nécessaires pour garder une certaine forme de liberté et il considère son job comme un hobby, plus que comme un travail véritable. Ouverte trois jours par semaine, elle lui permet d’entretenir d’autres activités (en plus de ses activités extraconjugales, naturellement). Si Lauren tente désespérément de se frayer son chemin au sein des mondanités, Nick, quant à lui, endosse un rôle de mécène pour la ville. Homme respecté à Salem, il a contribué au fil des années à soutenir l’activité culturelle qui y règne en finançant bon nombre de bâtiments et d’événements, mais aussi en soutenant financièrement des talents prometteurs, du théâtre et de la peinture en particulier. On lui doit ainsi l’ouverture d’une petite salle de théâtre et les quelques pièces qui y ont été jouées. Nick est passionné par ce rôle et se considère comme un mentor, un statut qu’il n’a aucun mal à acquérir auprès de jeunes relativement influençables. Sa contribution à la ville lui a valu, il y a peu, de se voir proposer une place au sein du Conseil d’Administration de Salem, un comité de quelques personnes triées sur le volet dont la principale mission consiste à prendre des décisions sur la ville. Si dans l’absolu le poste n’a rien de très prestigieux, il complète à merveille le reste de son cv et, point non-négligeable que l’a largement encouragé à l’accepter, il y siège aux côtés de nulle autre que Blake. Un moyen comme un autre de garder un œil sur elle et préserver son secret.

6. » Contrairement à une large partie des habitants de la ville, Nicholas a choisi de ne pas prendre parti pour une cause ou pour l’autre. Profondément neutre, il s’est toujours représenté les lubies de sa femme comme un délire hystérique (et franchement douteux), bien qu’il n’ait jamais cherché à la contredire. Il connait suffisamment Lauren pour savoir que certains sujets sont délicats à aborder et qu’il est encore préférable de ne pas s’en mêler. Cependant, toujours dans l’idée d’aller dans le sens de sa femme, il persiste à afficher une certaine forme de mépris pour toutes les croyances et superstitions qui entourent la ville, ainsi que pour toutes les personnes qui contribuent à les répandre – comprendre par-là : les wiccans, sorciers, monstres, peu importe le nom. Dans le fond, il trouve surtout tout cela franchement ridicule, et s’être éloigné de la ville pendant des années lui a été grandement bénéfique.

7. » Le premier détail frappant, lorsque l’on rencontre Nicholas pour la première fois de sa vie, c’est le charisme qu’il possède. Doué avec les mots, maîtrisé, réfléchi, il a un certain talent lorsqu’il s’agit de convaincre les gens. Beaucoup lui promettaient un brillant avenir dans la politique grâce à ses talents d’orateur, et encore maintenant il continue de les mettre en pratique, notamment au Conseil d’Administration. Le problème, avec Nicholas, c’est cet excès de confiance en lui, cette assurance qui vire presque à l’arrogance et qui pousse certains à penser – à juste titre – qu’il est un rien manipulateur. Il est vrai que l’ambition dévorante de Nick le force à calculer la plupart de ses gestes, et à se battre pour obtenir tout ce qu’il désire. Coupable du péché d’envie, il ne se satisfait jamais de ce qu’il possède, aspire toujours à obtenir mieux : plus grand, plus cher, plus précieux, plus intense, rien n’est jamais assez pour le gosse à qui l’on a enseigné de toujours rêver plus grand. Sa seule satisfaction pleine est sa carrière, le reste n’est qu’une succession d’avancées qui ne connaissent aucun sommet. Poli, bien éduqué et charmeur, son succès ne s’est jamais démenti dans la ville, sans qu’il ait toujours été physique. Nick charme avec une aisance qui rend le tout presque naturel, comme s’il s’agissait d’une part de lui. Mais s’il pêche par excès de confiance, il en reste quelqu’un de – presque – honorable et d’attentionné. Toujours en maîtrise de lui-même, il n’a jamais un mot plus haut que l’autre et son seul timbre de voix suffit à imposer généralement le respect sans avoir besoin d’élever la voix. On respecte Nicholas, parce qu’il en impose, parce que, dans le fond, il incarne une certaine forme de success story avec sa vie idéale sur le papier, un self made man du 21ème siècle qui force une certaine admiration, ou, à défaut, un certain respect. Nul doute que si ses secrets étaient ébruités dans la ville, cette admiration ne manquerait pas de pâlir franchement.

8. » Il n’aime rien tant qu’un verre de bourbon. – Evidemment passionné par l’art, son peintre préféré est sans aucun doute Monet, dont il admire la fausse négligence des traits et l’émotion de ses toiles. – Il est amateur de jazz et de soul, et a toujours eu envie de se rendre à la Nouvelle-Orléans pour s’en laisser bercer. – Ancien fumeur, il a arrêté suite à sa rencontre avec Lauren… mais lorsqu’elle a le dos tourné et qu’il se sent contrarié, il se rend dans son jardin pour en griller une ou deux. – Leur mariage a fait les gros titres de la ville pendant plusieurs semaines. Décrit comme le mariage de l’année pour Salem, il a fait la fierté de Nick qui possède encore des coupures du journal dans sa table de nuit. – Sa plus précieuse possession est une chevalière gravée des initiales de son grand-père. – Il est relativement pudique en public, déteste les démonstrations d’affection qu’il réserve pour la sphère privée… dans laquelle il se montre nettement moins timoré. – Sa plus grande crainte serait de perdre tout ce qu’il possède, à commencer par son mariage, ce qui explique les mesures radicales auxquelles il est prêt à se résoudre pour l’empêcher. – Il sait qu’il ne pourra pas esquiver éternellement la question d’un enfant, et a déjà réfléchi à des idées pour régler la question une bonne fois pour toutes. – Si le fait d’accepter son poste au Conseil d’Administration était un choix purement stratégique, il est pourtant plutôt fier d’occuper un tel rôle. – Il est doué aux échecs. Ce qui lui est plutôt utile au quotidien. – Il possède un chien, Kasper, et il songe parfois qu’il lui accorde plus d’attention qu’à sa propre femme. – Il méprise cordialement sa belle-famille, mais se montre parfaitement hypocrite en leur présence. – De façon générale, l’hypocrisie est un moyen de communiquer devenu seconde nature pour lui.

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D’un air suprêmement blasé, Nicholas écoutait d’une oreille distraite les dernières élucubrations de sa belle-mère, plongée dans son sport favori : la médisance. Il n’avait jamais rencontré femme plus insupportable qu’elle et pourtant, dieu seul savait combien il en connaissait, des femmes. Elle incarnait à elle seule tout ce qu’il détestait, fausse de la tête aux orteils, vénale (en témoigne son troisième mariage avec un homme bourré de fric) et passablement stupide. Il n’avait jamais compris l’espèce de dévotion que sa femme portait à l’égard de sa mère mais le temps lui avait fait comprendre qu’il valait mieux laisser Lauren dans ses idées, plutôt que de chercher à la convaincre de ses erreurs. Dans ce genre de moments, il ne pouvait cependant que regretter cette passivité, qui le poussait à accepter un déjeuner un dimanche midi dans une belle-famille qu’il exécrait de tout son être. Mais elle était la condition indispensable à son succès, induisant de fait un comportement irréprochable et des sourires aussi faux que les dents de beau-papa, un octogénaire qui jouait les vieux beaux et ne manquait jamais les remarques grivoises qui plongeaient tout le monde dans l’embarras. « Tu réalises, Lauren, la voisine s’envoie en l’air avec son plombier pendant que son mari est à l’hôpital, si ça c’est pas choquant » déclara belle-maman, visiblement plus excitée que choquée par la nouvelle. Son deuxième sport favori consistait à espionner ses voisines, de toute évidence seule distraction que la vie pouvait encore lui offrir en plus de ses nombreux chats. Lauren approuva vigoureusement de la tête. « C’est honteux ! » acquiesça-t-elle, sa voix montant d’une octave. Il détestait cette voix qu’elle prenait en présence de sa mère et cet accent non-identifié qu’elle n’adoptait pourtant jamais avec lui. La fille à sa maman, voilà ce qu’était Lauren lors des réunions familiales. Elle ne la contredisait jamais, et pire, allait toujours dans son sens même au milieu d’inepties. Et pourtant, sa femme était une personne plutôt intelligente, la plupart du temps. Incroyablement aveugle, ou bien très douée pour se voiler la face, mais relativement vive d’esprit. Mais lors de ces déjeuners, Nick assistait à la rapide transformation de femme de, à fille de, le mettant de nombreuses heures au supplice. Sa belle-mère tourna sa tête de vautour vers lui, cherchant à obtenir son approbation également. « Et vous, Nicholas, qu’en pensez-vous ? » Il dut se faire violence pour empêcher l’ombre d’un sourire poindre sur ses lèvres. Si seulement vous saviez, Geneviève, si seulement vous saviez, avait-il envie de répondre. Ce que je pense des personnes qui trompent leur conjoint ? Je ne sais pas, il faudrait demander à Anna que j’ai baisée pas plus tard que ce matin dans son minuscule appartement. Ou à Joan, que j’ai prise dans les toilettes du bar où je me trouvais hier. Ou encore à Mary, qui doit probablement m’attendre pour prendre son pied dans ma baraque de riche, celle-là même que vous avez grassement financée. Qu’il aurait été jouissif de pouvoir lui envoyer dans sa tête ridée de vieille conne toutes ces choses. Mais la bonne éduction l’obligea à garder le silence et hocher la tête poliment. Comme pour le récompenser de sa grandeur d’âme, son téléphone vibra dans sa poche. Il le sortit discrètement pour y découvrir un message de ladite Mary lui indiquant qu’elle se trouvait chez lui, dans son lit. Et pour l’encourager à aller dans son sens, elle lui envoya la seconde suivante une photo d’elle dans une tenue pour le moins suggestive. Il lui répondit d’un laconique j’arrive, avant de relever la tête. « Je suis vraiment désolé, je ne me sens pas très bien. Je crois que c’est la viande qui passe mal, non que vos talents de cuisinière soient remis en cause, Geneviève… » Bam. Jubilation intérieure de pouvoir envoyer chier la connasse aigrie sous un ton incroyablement doucereux. « Je crois qu’il vaudrait mieux que je rentre me reposer. Mais chérie, reste ici, profite de ton après-midi, je ne serai de toute façon pas d’une très bonne compagnie » ajouta-t-il, feignant d’être désolé et posant sa main sur celle de son épouse. Celle-ci acquiesça, les sourcils froncés d’inquiétude. « Tu es sûr que ça va aller ? » s’enquit-elle doucement. « Oui, oui, un peu de repos et je serai remis sur pied très vite, j’en suis certain. » Acquiesçant à nouveau, elle l’autorisa d’un signe de tête à quitter la table et après avoir gratifié ses beaux parents d’un au revoir trop chaleureux pour être honnête, il prit la direction de sa maison, à seulement cinq cent mètres de l’autre. Il gravit trois à trois les marches qui le séparaient de sa chambre à l’étage, et il poussa la porte pour découvrir une Mary dans une position si peu catholique qu’elle en devenait amusante. « Vois un peu les risques que je prends pour venir te retrouver » susurra-t-il à son oreille, avant de laisser ses lèvres dévaler son cou avec gourmandise. S’il se sentait coupable de retrouver une femme qui n’était pas la sienne, pour la prendre sans la moindre douceur dans toutes les positions possibles et imaginables durant la petite heure que durerait son incartade ? Pas le moins du monde. Et sans tarder plus longtemps, il se déshabilla.


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ce qu'il faut savoir sur toi


» Prénom : jordane.
» Pseudo : lightwoods.
» Âge : vingt-quatre ans.
» Scénario ou personnage inventé : personnage inventé because i'm on fireee. :nahaha:
» Des multicomptes ? reed chamberlain, selina bishop, holden carlisle, kane vaughan & jade rutherford.
» Impression sur le forum : sooo much love. :boubou:
» Crédits : tumblr (haha).
» Le mot de la fin : fin. et je veux plein de liens donc dès que j'aurai avancé un peu (ou même maintenant si j'ai le courage de faire un résumé par mp) n'hésitez pas à venir me trouver. nicholas humphrey (michiel huisman) 979775685
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nicholas humphrey (michiel huisman)

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