AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

Partagez
 

 damian san mercury (adam brody, nicolas simoes)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Evey Rhodes
SCARS FROM TOMORROW.
Evey Rhodes
› Messages :
71
› Pseudo :
labonairs.
› Avatar :
adelaide kane.
› Crédits :
isleys (avatar).
› Âge :
thirty-one years old.
› Profession :
left her job, unemployed.
› Statut :
trying to put the pieces back together.

- ALL ABOUT ME -
› adresse: springmeadow road.
› répertoire:

damian san mercury (adam brody, nicolas simoes) Empty
MessageSujet: damian san mercury (adam brody, nicolas simoes)   damian san mercury (adam brody, nicolas simoes) EmptySam 9 Déc - 18:19



damian san mercury

damian maden, plus connu sous le pseudonyme de Dam a vingt-quatre ans et est né le 13 février 1990 à  dublin (irlande). De nationalité irlandaise, il est hétérosexuelle et est célibataire. Il étudie en quatrième et dernière année de bachelor dans le domaine de la psychologie, spécialité psychologie comportementale et fréquente la confrérie iota phi sigma.
sa couleur préférée : rouge.
sa chanson préférée : babe i'm gonna leave you, led zeppelin.
son film préféré : se7en, david fincher.
sa série télévisée préférée : game of thrones.
son roman préféré : the rules of attraction, bret easton ellis.
son plat préféré : n'importe quel plat, sans préférence.
son passe temps préféré : faire du sport.
son couple préféré (célèbre ou non, fictif ou réel) : seth & summer, the oc.
sa figure célèbre préférée : bono, leader de U2.
sa plus grande qualité : simple.
son plus grand défaut : sarcastique.
demande d'adhésion aux groupes

iota phi sigma : Sportif dans l'âme, Damian a longtemps fait partie de l'équipe de football de Berkeley. Plus que cela, il en a même été, fut un temps, le capitaine. Le sport fait partie intégrante de sa vie et c'est bien la seule chose qui lui a permis de se remettre de l'épisode douloureux de la fusillade. Ce n'est qu'au terme de longs mois de rééducation qu'il a pu enfin se remettre à courir, lentement au début, puis de plus en plus rapidement au fil des semaines. A présent, deux années plus tard, il est quasiment revenu au sommet de sa forme et prêt à réintégrer la confrérie qui est la sienne et qui l'a toujours été. Le temps où il était Zeta lui semble si loin qu'il l'a presque oublié. Il n'y a qu'au sein des Iotas qu'il se sente bien et c'est avec impatience qu'il attend d'enfin les retrouver.
delta beta psi : Si la fusillade a radicalement transformé Damian, il demeure cependant aussi charmeur qu'auparavant. Ah, l'époque où il séduisait en un sourire les filles de l'université... Damian cultive un look particulier et reconnaissable entre milles qui fait toujours son petit effet, et plaire aux femmes fait partie de ses sports nationaux. S'il n'est pas un briseur de cœurs, ni un coureur de jupons, ses histoires ne durent que rarement et Berkeley lui offre un terrain de chasse qui ne se refuse pas. Sa place chez les Deltas est donc toute acquise, et ce n'est que par amour du sport qu'il ne l'intègre pas.
alpha upsilon xi : On imagine difficilement Damian chez les Alphas et pourtant, ce serait méconnaître son talent en cours. Il fait partie de cette caste ô combien haïe qui n'a pas besoin de travailler pour réussir. Facilité, compétences exceptionnelles, allez savoir ce qui le rend aussi à l'aise mais l'époque où il terminait deuxième de sa promotion en psychologie n'est pas encore révolue. Son domaine d'expertise continue de faire de lui un étudiant brillant et il ne démériterait pas au sein des rats de bibliothèque. Damian est l'antithèse totale du cliché sportif idiot. Mais il sait qu'au sein de cette confrérie, il s'ennuierait vite : comment s'amuser parmi des étudiants qui ne pensent qu'à réviser, encore et toujours ?
Description rapide


i've been dazed and confused for too long.
originaire d'Irlande, et plus précisément de Dublin où il a passé toute son enfance. Fils unique, choyé et gâté par des parents aimants et bienveillants. Son père est photographe, un talent dont Damian n'a manifestement pas hérité. Sportif depuis toujours, il est notamment un grand amateur de rugby et de football américain. Il a beaucoup voyagé avec ses parents lorsqu'il était jeune, lui permettant de développer une curiosité intellectuelle et une grande tolérance envers les autres. Lui-même prend toujours grand plaisir à voyager. Il cerne facilement les gens. Etudiant en psychologie, il s'aide de cette facilité pour réussir haut la main. Il a été capitaine de l'équipe de football des Iotas. Il y a deux ans, il a été laissé pour mort lors de la fusillade de la Saint Valentin, alors qu'il sauvait la vie de Manon Petrov-Versier. Rapatrié d'urgence à Dublin à la demande de ses parents, personne à Berkeley n'a sur qu'il en avait réchappé. Il est resté plusieurs mois dans le coma et a suivi de longues heures de rééducation pour retrouver une vie "normale". Il a abandonné tout espoir de devenir sportif professionnel car son corps reste fragile. Après deux ans loin de Berkeley, il souhaite y faire son retour pour achever ses études. De bonne composition, Damian est un garçon simple, accessible et agréable. Il manie le sarcasme comme une arme redoutable. Il aime plaisanter, et s'il séduit facilement les filles, il n'en reste pas moins quelqu'un de maladroit. Il n'a pas eu beaucoup de relations sentimentales, mais en amour, il est quelqu'un d'honnête et de loyal. En amitié aussi. Il a des plaisirs simples, apparaît comme sociable, et est généralement très apprécié de tous ceux qui le rencontrent.
ton pseudo, ton prénom, ton âge : lightwoods, jordane, 23 ans.
ton choix d'avatar : nicolas simoes.
personnage inventé ou scénario ? : ancien prédéfini.
double, triple ou quadruple compte ? : reed chamberlain, holden carlisle.
des remarques à faire sur le forum ? : keep calm and love damanon.
première inscription ou vieille habitude ? : oh please.
et tu es arrivé comment par ici ? : comme une grande.
Exemple de rp

à placer en spoiler s'il vous plait !
Spoiler:


1. there are thieves who rob us blind and kings who kill us fine. -  A son accent si particulier, on devine rapidement que Damian n’a rien d’un Américain. Rien non plus d’un Anglais. Prêtez l’oreille, écoutez cette façon qu’il a de rouler les « r », d’avaler les lettres des mots qu’il prononce pour les rendre totalement inintelligibles lorsqu’il ne souhaite pas être compris… Damian, comme son nom ne l’indique pas, est tout ce qui se fait de plus Irlandais. Enfant de la lande, de la pluie, de la bière et du vert, c’est à Dublin qu’il a vu le jour, à Dublin qu’il a grandi. Né au sein d’une famille traditionnelle, enfant unique adoré, il a été choyé par des parents désireux d’offrir à leur garçon tout ce qu’ils étaient en mesure de lui offrir. Ils ne roulaient pas sur l’or, jamais, mais nourrissaient une passion sans pareille pour les voyages et économisait chaque précieux centime de leurs salaires pour partir aux quatre coins du monde en compagnie de leur fils. Cela lui permettrait ainsi, disaient-ils, d’ouvrir ses horizons, de faire naître chez lui tolérance, ouverture d’esprit, curiosité relationnelle et intellectuelle. Il a ainsi passé la majorité de ses vacances à parcourir les quatre coins de la planète. Afrique, Océanie, Asie, Amériques, toutes ces découvertes ont fait naître en lui un certain besoin d'être toujours en mouvement, de parcourir le monde, et de ne pas rester en place dans sa ville de naissance. Dublin lui offre beaucoup, mais pas assez. Dans leur maison, les murs sont placardés de photos de leurs expéditions, prises par un père passionné qui espérait sans doute un peu voir son fils unique prendre sa relève. Il n'en est rien. Damian se révèle dénué du moindre talent lorsqu'il s'agit de tenir un appareil photo. Il est un élève sympathique, un camarade apprécié quoique jugé parfois trop sarcastique. Il possède, pour son âge, une intelligence et une culture que beaucoup lui envient, tient des conversations dignes d'un homme âgé qui aurait déjà tout vu et vécu. Son enfance, son adolescence, toutes se déroulent sans encombre, parce qu'il n'est pas de ces gosses turbulents qui cherchent les problèmes. Il ne tient pas en place, mais n'a rien d'un casse-cou, rien d'un accro à l'adrénaline, rien d'un turbulent irresponsable. Ses loisirs sont aussi simples que lui : passionné de football, il passe beaucoup de temps dans les stades à encourager ses équipes fétiches, rêvant peut-être d'un jour les rejoindre et devenir à son tour la vedette d'une équipe. Mais sa passion reste un hobby avant tout, et si ses rêves sont glorieux, il se sait incapable de les réaliser. La tête sur les épaules, il ne vise jamais l'impossible et sans manquer d'ambition, il se connaît suffisamment pour ne pas désirer ce qu'il ne pourra jamais avoir.

- - - - - - - - - - - - - -


2. down on the west coast, I get this feeling like it all could happen. - Son envie de voyager n'a cessé de le hanter, depuis l'enfance jusqu'à la fin du lycée. Mais il lui faut attendre la fin de sa deuxième année à l'université de Dublin pour concrétiser son rêve : quitter l'Irlande et ses plaines verdoyantes pour rejoindre l'insatiable San Francisco, et la prestigieuse université de Berkeley, Californie. Prêt à accueillir entre ses bras son American Dream, il quitte sans regret et sans se retourner ses amis et la petite amie dont il prend conscience qu'elle ne comptait pas tant que ça. Comme s'il lui avait toujours manqué une pièce dans son puzzle, ce n'est qu'une fois le pied posé sur le sol de marbre de l'université qu'il réalise que c'était tout ce qu'il avait toujours attendu, toujours espéré. Berkeley la magnifique, ses étudiants, son équipe de football, ses professeurs réputés et l'ambition de faire de ces années les plus importantes de sa vie. Armé de son aisance naturelle, de sa capacité à se lier avec tous, Damian s'intègre sans peine, mêle aux mœurs américaines ceux, plus traditionnelles, de son pays d'origine. Les Zetas l'accueillent sans la moindre hésitation et il en fait l'un des éléments les plus appréciés de sa confrérie. Mais sa vie estudiantine prend une toute autre tournure lorsqu'il rejoint les rangs des Iotas, ces sportifs admirés pour leurs exploits sur le terrain. Membre de l'équipe de football, il ne lui faut que quelques mois pour en prendre la tête et devenir le capitaine. Sa vie à Berkeley est parsemée de nombreuses rencontres, Damian se redécouvre en étudiant sûr de lui, séducteur à ses heures perdues, entame une histoire avec une charmante brune du nom de Plum Birramson, crée des liens solides avec ses coéquipiers Iotas et, de façon plus générale, avec quiconque a l'opportunité de l'approcher. Il n'a rien d'une vedette, et s'il compte parmi les personnes les plus populaires de Berkeley, il s'agit bien plus d'un heureux concours de circonstances que d'une réelle envie d'y figurer. Perspicace et observateur, il cerne sans difficulté la personnalité de chacun et s'adapte en conséquence. Trop malin pour qu'on le pense hypocrite, il laisse seulement agir un talent naturel pour la vie en société et met à profit des cours de psychologie dans lesquels il se montre particulièrement doué. Certains le disent manipulateur, mais on pardonne volontiers ses écarts. Damian est un type simple, jamais à court d'un trait d'humour, séducteur mais jamais flambeur, droit et loyal mais jamais naïf. Sa vie est Berkeley lui ressemble et c'est cette université, plus que tout le reste, qui lui enseigne la vie réelle.


3. you know, most psychologists agree that hostility is really just sublimated sexual attraction. - Sa vie d'étudiant californien ne serait rien, absolument rien, sans quelqu'un pour venir la ponctuer d'un peu d'hystérie. Ce quelqu'un, c'est Manon Petrov-Versier. Ah, Manon. Tout un poème. Qui aurait cru que dans un si petit corps se cachait une si grande teigne. Avec son mètre 50 les bras levés, la Petrov-Versier parvient sans la moindre difficulté à faire de la vie de Damian un enfer. C'est bien simple : entre eux, il n'y a jamais de trêve, à chaque enchère de l'un, l'autre surenchérit. Le tout résulte en des situations qui auraient pu être cocasses si elles n'avaient pas été aussi agaçantes pour le Iota, et capables d'entamer ses nerfs. Et parce qu'une vie sans masochisme ne serait pas aussi délicieuse, moins ils s'entendent, plus ils se côtoient. Certains, peu crédules, diraient qu'il s'agit de hasard. D'autres, plus romantiques, diraient que sous la montagne de sarcasme qu'ils se balancent chaque jour se cache sans doute un peu d'affection. Peut-être même un peu d'amour. Non, ne soyons pas trop optimistes. Le seul sentiment que Damian porte à cette insupportable furie est un immense dédain qu'il traduit par des répliques affûtées, conçues spécialement à l'égard de sa camarade de confrérie. D'une mauvaise foi absolue dès lors qu'il s'agit de Manon, tout est sujet à soulever son agacement : sa seule présence, le simple fait qu'elle respire à proximité de lui est déjà trop. Ne parlons pas de sa façon de marcher, encore moins de sa façon de se comporter. Manon est une dangereuse hystérique qu'il faudrait faire interner pour la santé mentale de tous ceux qui la fréquentent, volontairement ou non. Mais Damian y prend goût – ce qu'il n'avouerait jamais pour de nombreuses raisons, la fierté n'étant que l'une d'elles – et se fait un challenge quotidien de rendre la vie de sa meilleure ennemie aussi invivable que possible. Et il redouble de moyens et d'inventivité à chaque fois. L'affection, pourtant, existe bien, quelque part entre l'irritation et l'envie de meurtre. Elle l'insupporte, mais c'est sans la moindre hésitation (quoique toujours sarcastique) qu'il met sa vie en jeu pour sauver la sienne. Car, après avoir clamé haut et fort le contraire, et derrière sa mauvaise foi traditionnelle, force est de reconnaître que ce brin de fille a de l'importance. Ce n'est pas de l'amitié, encore moins de l'amour, seulement l'habitude de la voir au quotidien, et de partager avec elle des moments douteux (il n'oubliera jamais cette fois où tous les deux se sont retrouvés au poste de police, accusés de proxénétisme parce que Manon avait mis de côté les limites de la décence vestimentaire). La fusillade est sans doute le seul moment qu'ils partageront sans – complètement – prier pour la mort de l'autre. De toute évidence, on peut souhaiter une chose en pensée et refuser de la voir se réaliser en vrai. Cela fait deux ans qu'il n'a pas revu Manon, mais leur relation a laissé une trace en lui – littéralement. Si l'on prend le temps d'observer son torse, on remarquera la cicatrice encore visible de l'impact de balle. Manon ne s'en rend peut-être pas compte, mais sans l'insupportable sarcastique qu'il est, elle ne serait plus là pour jouer les connasses hystériques. Il lui a sauvé la vie sans hésiter une seconde, prêt à se faire tirer dessus pour qu'elle se sorte du massacre de la Saint-Valentin. Elle est la dernière personne à l'avoir vu avant son départ de précipité, plus mort que vif, de Berkeley. Sauvé in extremis et rapatrié d'urgence par les secours dans son Dublin natal, beaucoup, pour ne pas dire tous, pensent que Damian San Mercury fait partie de ces étudiants qui ont perdu la vie au cours de la fusillade. La seule idée que Manon puisse – potentiellement – culpabiliser d'avoir survécu et laissé son sauveur mourir lui arrache un sourire de satisfaction... qui se ternit rapidement. Cet épisode est encore trop douloureux pour pouvoir réellement rire de l'incongruité de leur dernier échange.

- - - - - - - - - - - - - -


4. us and them, and after all, we're only ordinary men. - Son salut, il ne sait pas à qui il le doit. Il avait déjà perdu connaissance lorsqu'il a été retrouvé et c'est inconscient qu'on l'a transporté en urgence à l'hôpital de San Francisco dans un premier temps, pour stopper l'hémorragie causée par la balle, avant de le faire rapatrier à Dublin dès que son état s'est stabilisé. Dire qu'il l'a échappé belle serait l'euphémisme de l'année. Chez lui, les médecins lui ont dit qu'il était miraculé, que la balle était passée si près du cœur qu'un millimètre de plus et il aurait décédé dans ce placard à balai. Pour préserver et son anonymat et sa tranquillité au cours d'une convalescence qui s'annonce longue et ardue, on a déclaré que Damian San Mercury était décédé sur la table d'opération, à l'hôpital général de San Francisco. Aux yeux de tous, il est mort le 15 février 2012, à neuf heures cinquante-trois. Son passé à l'université a été soigneusement balayé des esprits collectifs, mais aussi du sien. Après plusieurs semaines dans le coma, il a fallu lutter contre l'amnésie partielle (mais temporaire, lui ont dit les médecins) et récupérer un à un les souvenirs de son existence passée à Berkeley. Il a tout oublié, les gens, les noms, les liens, le lieu lui-même, deux années de sa vie réduites à néant sous le coup du traumatisme. Le psychologue a dit que c'était un moyen de défense de son esprit, pour se préserver de l'horreur de la fusillade. Il lui a dit également que les souvenirs finiraient par revenir, qu'il n'y avait pas de date fixe, que ce pouvait être demain ou dans un an, peut-être même jamais entièrement. La convalescence a duré une année entière. La rééducation a été aussi douloureuse qu'escompté : il a fallu réapprendre tous les gestes simples de la vie quotidienne, se lever, bouger les bras et les jambes sans rouvrir la cicatrice, sans que le cœur ne pâtisse de tant d'efforts. Des mois à l'hôpital, avec des souvenirs épars, parfois flous, parfois plus clairs, dans un puzzle qu'il a peiné à reconstruire, morceau par morceau. Tous lui ont répété la même chose : qu'il était un miraculé, que sa bonne étoile avait pris soin de lui. Mais pour Damian, être miraculé s'apparentait à être un pauvre con, handicapé, prisonnier de son corps, avec un esprit parfois délirant que mélangeait gens et idées pour recréer un imaginaire qui n'avait rien de semblable à la réalité. Seule sa rencontre avec une autre patiente, elle aussi miraculée mais d'un accident de voiture, lui a permis de garder pied et de ne pas sombrer dans le délire et la paranoïa. La nuit, il rêvait de la fusillade, rêvait qu'on revenait l'achever ici à Dublin. Il hurlait, hurlait jusqu'à être réveillé par les infirmières. Harlow a été la bouée de sauvetage dans l'océan de détresse : il n'avait plus à penser à ses difficultés, et pouvait reprendre l'habitude d'écouter les autres, de les observer, de les comprendre. Après un an et quatre mois, il a été autorisé à quitter définitivement l'hôpital. Ses fonctions motrices, sa mémoire, tout était revenu à la normale – ou presque. Certaines activités lui resteraient interdites à vie, mais il pouvait à nouveau faire du sport (tout en abandonnant l'idée de pouvoir atteindre un jour un très haut niveau). Il a repris les habitudes de sa vie d'antan à Dublin, auprès de ses amis de l'époque, de sa famille, d'un univers familier et apaisant, propice à une guérison totale. Harlow ? Il l'a revue, très souvent même, il revenait à l'hôpital simplement pour la voir et apprécier avec elle chaque pas vers sa propre guérison. Elle est sortie de l'hôpital trois mois après lui, et c'est à ses côtés que cette native de Belfast a elle aussi pu réapprendre à vie et laisser derrière elle l'épisode traumatisant que tous deux avaient vécu.


5. and if you're homesick, give me your hand and i'll hold it. - L'envie est revenue soudainement, comme si la dernière pièce du puzzle s'imbriquait enfin correctement dans les autres. Après plus de deux ans passés à se reconstruire, Damian a de nouveau ressenti le besoin de quitter un univers familier pour en rejoindre un autre. Son entourage le lui a déconseillé : deux années pour exorciser le traumatisme, ce n'est pas assez. Reprends tes études à Dublin, obtiens ton diplôme aussi, auprès des tiens, et alors, seulement alors, tu pourras songer à repartir loin de nous. Mais parce que Damian n'est pas le genre à se laisser guider par l'avis des autres, il a refusé en secouant la tête. Non. Le seul moyen d'enfin tourner la page était, pour lui, de revenir sur le lieu du drame. Il effacerait le passé en se construisant un nouveau présent dans cette université qu'il avait fait sienne quelques années plus tôt. Il rencontrerait de nouvelles personnes, lierait de nouvelles amitiés, peut-être y retrouverait-il même d'anciennes connaissances. Mais tous te pensent mort, s'était insurgée sa mère. Rien n'y a fait. Quelques semaines plus tard, il laisse à nouveau derrière lui ses proches, à l'exception de Harlow. Elle est la seule qu'il n'a pas envie d'abandonner à Dublin : ils sont les seuls à se comprendre, à comprendre ce que l'on traverse lorsque l'on frôle la mort et que l'on s'en sort de justesse. Et c'est pour lui qu'elle est restée à Dublin. Prêt à retourner achever ses études, Damian San Mercury prépare son grand retour à Berkeley. Et il prend le temps de le faire correctement : c'est au début de l'été qu'il a pris l'avion pour parcourir les kilomètres le séparant de San Francisco, juste assez de temps pour lui permettre de retrouver ses habitudes dans une ville qui n'a pas changé, mais qui lui est désormais inconnue. Les rues, les magasins, les habitants n'ont plus rien de familier et la ré-acclimatation se fait avec difficulté. Mais à quelques semaines de commencer une nouvelle année universitaire, Damian se sent enfin prêt. L'expérience de la fusillade, si elle a été un traumatisme, lui a aussi appris beaucoup de choses. On passera la psychologie de comptoir, car ces choses n'ont en rien à voir avec lui. Lui, il n'a pas changé : il est toujours moqueur, sarcastique, mais sociable et au contact facile avec tout le monde. Il reste un sportif ambitieux, un psychologue prometteur, un observateur un brin manipulateur. Il est quelqu'un de simple, mais il a compris que tous, ici, ne le sont pas. L'homme est un loup pour l'homme, disait Hobbes, et il n'imaginait pas combien il avait raison. Surtout à Berkeley.

NOT GIVING IN.

Revenir en haut Aller en bas
 

damian san mercury (adam brody, nicolas simoes)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
WHAT THE STARS FORETELL :: ( partie administrative ) :: réserve rpgique :: réserve bcu.-