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 evan callaway (clémence poesy)

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Evey Rhodes
SCARS FROM TOMORROW.
Evey Rhodes
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71
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labonairs.
› Avatar :
adelaide kane.
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isleys (avatar).
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thirty-one years old.
› Profession :
left her job, unemployed.
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trying to put the pieces back together.

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evan callaway (clémence poesy) Empty
MessageSujet: evan callaway (clémence poesy)   evan callaway (clémence poesy) EmptySam 9 Déc - 18:16

Dossier d'inscription de
Evan Paige Callaway

Student Card

Nom & prénoms : Evan Paige Callaway
Date de naissance & age : 14 février 1988, 23 ans
Lieu de naissance : Pittsburgh, Pennsylvanie
Confrérie : SIGMA ALPHA CHI
Année & domaine d'étude : 4ème année de journalisme
Signature de l'étudiant :

________________________________________________
Informations complémentaires

- WE LIVE, WE LOVE, WE FORGIVE AND NEVER GIVE UP -
En bref

→ Origines : Suédoises
→ Surnoms : Vanvan, Vanou, Van'
→ Signe particulier : Est maman d'un garçon de 15 mois
→ Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
→ Situation amoureuse : Célibataire
→ Style vestimentaire : Elegant, parfois sophistiqué
→ Job étudiant ? Aucun
→ Aspiration vie étudiante : Réussite
A noter également à mon sujet

→ Petit secret ou anecdote dérangeante : J'ai été accro à la drogue, j'ai subi un viol
→ Ton plus grand regret : Je n'aime pas regretter
→ Un rêve ? Voir grandir Andréa
→ Souvenirs de voyage, où es-tu allé ? France, le plus beau pays du monde
→ Première impression de Berkeley, le campus & San Francisco : It feels good to be home
Dossier scolaire
Domaine d'étude
Evan a voulu faire plein de choses, dans la vie. Etre une astronaute, lorsqu’à 7 ans ses parents lui ont offert une reproduction miniature du système solaire. Puis maîtresse d’école, parce que toutes les filles de son âge en ont rêvé. Ensuite, elle voulait être danseuse étoile, parce qu’elle pratiquait cet art et qu’elle se voyait bien transformée en petit rat de l’opéra. Et puis un jour, elle a du choisir ce qu’elle étudierait, pour de vrai, une fois qu’elle serait étudiante à Berkeley. C’est un peu par défaut, qu’elle a choisi le journalisme, parce qu’elle se disait que ça devait probablement être passionnant, de devenir reporter, et de voyager dans le monde entier pour couvrir les actualités les plus brûlantes. C’est un métier fascinant, nul doute là-dessus, et ce qui n’était qu’un choix par défaut s’est transformé en véritable passion. Maintenant, elle n’a plus pour objectif de devenir grand reporter, encore moins depuis qu’elle est devenue mère. Mais le journalisme reste le métier qui l’intéresse le plus, et si pour cela elle ne doit pas faire le tour du monde mais rester assise derrière un bureau, ça ne lui pose pas de problèmes. Surtout si c’est derrière le bureau de rédactrice en chef du New York Times, mademoiselle Callaway étant une grande ambitieuse devant l’éternel.  

Demandes d'entrée en confrérie
→ SIGMA ALPHA CHI : Cette confrérie, ça a toujours été l’évidence pour elle, elle l’a su à la minute même où elle a visité pour la première cette maison si particulière, remplie de talents pour des arts bien distincts. Une communauté qui l’a accueillie à bras ouverts, et qu’elle n’a quitté qu’une seule fois, l’espace de quelques mois, pour faire le point, avant d’y revenir, honteuse d’avoir laissé tombé de cette façon sa famille de cœur. Car c’est bien de cela dont il s’agit, une véritable famille de cœur, qu’elle a toujours défendu. Toujours trop sage, pas assez funs, ni populaires, la jeune femme a toujours fait en sorte que l’on n’ait pas que cette image de la confrérie, ce qui a peut-être un peu trop bien marché vu le nombre de remarques de Watch Out concernant sa vie privée. Elle a eu l'occasion d'effectuer trois mandats de présidente de confrérie, aux côtés de Belammée, un rôle qui lui tenait particulièrement à coeur. Cette confrérie, elle l’aime, elle la chérit, et il n’est plus question de la quitter même si pour des raisons personnelles elle ne peut plus vivre dans la maison de confrérie même.
→ IOTA PHI SIGMA : Si elle n’avait pas eu le coup de cœur pour les Sigmas, Evan aurait probablement rejoint la confrérie des Iotas. Elle n’est pas particulièrement compétitrice dans l’âme, mais cela lui aurait permis de pratiquer son sport de prédilection, la danse, aux côtés des cheerleaders. Finalement, l’occasion ne s’est pas réellement présentée à elle, mais elle sait que c’est une confrérie qui vaut le coup, du moins, c’est ce que tous ses amis en faisant partie lui ont raconté, et il n’y a aucune raison pour qu’elle ne les croie pas. Fervente supportrice des équipes de football et de cheerleading, elle aime aller voir les matchs, et soutenir Berkeley.
→ SAMPI TAU NU : C’est un choix par défaut, plus que par envie. Les Thêtas n’existant plus, et étant donné que c’était la troisième confrérie dans  laquelle elle aurait eu le plus sa place, Evan aurait pu envisager les Sampis, l’alter égo peace and love des Thêtas. Le seul souci étant qu’elle n’aurait franchement pas été sûre d’y avoir sa place, parce que la jeune femme est tout sauf une grande pacifiste et étant donné que c’est le maître mot de la confrérie, on comprend plutôt bien que ce n’est pas la confrérie faite pour elle. Ceci dit, étant donné qu’aucune autre ne lui correspondrait, excepté ses Sigmas adorés, elle a néanmoins postuler pour les Sampis, just in case.





Dossier psychologique de
Evan Paige Callaway
Caractère et comportement
Caractère
Définir le caractère d’Evan en quelques mots serait une tâche bien trop compliquée. On ne peut pas dire qu’elle fasse dans la simplicité, que ce soit au niveau de sa personnalité ou au niveau de sa vie. Mais certains traits de caractère ressortent toutefois plus que d’autres. Elle est d’un naturel très méfiant, probablement du à ce qu’elle a vécu par le passé, une réserve qui l’empêche d’aller vers les autres autant qu’elle le voudrait, et qui peut souvent la faire paraître comme intimidante, voire froide et hautaine. Il lui arrive de l’être, ceci dit, car c’est quelqu’un d’entier, pour qui le gris n’existe pas. Elle aime ou elle n’aime pas, ça se résume aussi simplement que ça. Et mieux vaut être du bon côté de la balance car elle ne fait pas de cadeau, elle peut être aussi garce et mesquine que douce et drôle. Mais c’est aussi le fait d’être entière qui la rend attachante, car – et ses amis le savent – on peut compter sur elle, du moins c’était encore vrai quelques mois plus tôt. Depuis, elle a commis pas mal d’erreurs, notamment en se montrant un peu trop égoïste. Lorsqu’elle s’attache à quelqu’un, elle n’en démord pas, et c’est probablement la raison pour laquelle elle a la rancune aussi tenace. Parce qu’avoir mis de côté sa méfiance pour se faire trahir, c’est douloureux, et elle l’a vécu à plusieurs reprises. Elle peut se montrer très dure, lorsqu’elle est blessée, et plusieurs personnes en ont fait l’expérience. Dure et injuste, et sa fierté l’empêche souvent de faire le premier pas vers la réconciliation, ou même de reconnaître ses torts, même si elle essaye d’améliorer cela. Elle peut se montrer incroyablement têtue par moment, également. Elle possède un extraordinaire instinct maternel, plus encore depuis qu’elle est mère, et a tendance à protéger, voire surprotéger son entourage, ce qui peut se révéler assez étouffant parfois. C’est quelqu’un de loyal et fidèle, et même si c’est à tort, elle défendra toujours les gens qu’elle aime. En couple, elle n’est pas du genre à aller voir ailleurs et préfèrera mettre fin à une relation qui ne la satisfait pas plutôt que de coucher avec le premier venu. D’autant qu’elle n’est pas franchement ce genre de filles. Elle est aussi extrêmement jalouse et possessive, et son impulsivité fait qu’elle dit souvent des choses qu’elle regrette par la suite, sous le coup de la colère, ou de la tristesse. Elle n’est pas lâche, cependant, et assumera la plupart du temps ses actes lorsqu’elle s’en sait responsable. Elle ne choisit que rarement l’option de facilité et va jusqu’au bout de ses idées, même si ça la fait souffrir. Ses expériences l’ont fait grandir un peu trop vite, et elle est un peu trop mature pour son âge, et depuis qu’elle a Andréa, elle n’est pas vraiment du genre à sortir faire la fête sans arrêt. Sarcastique et taquine, vous n’êtes jamais à l’abri d’une réplique cinglante de sa part et en tout état de cause, mieux vaut éviter de l’énerver, car elle n’est pas du genre à se laisser faire.
En résumé : sure d'elle, franche, fidèle, à l'écoute, drôle, mature, simple, têtue, garce, sarcastique, jalouse, dédaigneuse, hautaine, méfiante, possessive, entière, passionnée
Comportement et anecdotes
Evan n’aurait pas assez d’une vie pour parler de ses relations, que ce soient celles de Berkeley, ou même celles d’avant. Mais quoiqu’il en soit, toutes ont eu un impact sur elle, sur son caractère. Elles l’ont fait murir, même les plus douloureuses rencontres.
Il y a d’abord sa famille. Des parents qu’elle n’a pas revus depuis des années, depuis qu’elle est partie à Berkeley en fait, et pour lesquels elle nourrit un ressentiment profond. Rancunière, elle n’est pas prête d’oublier qu’ils n’ont jamais su être là pour elle quand elle avait besoin, soit pendant dix-huit ans. C’est long dix-huit ans, surtout lorsqu’on les passe à être sans cesse en compétition avec une petite sœur que tout le monde adore et adule. Evan au contraire a toujours été le vilain petit canard des Callaway. Ses parents font partie de la classe moyenne aisée, ni trop riche, ni trop pauvre, mais au fond, ça lui importe peu. Sa relation avec sa sœur Chelsea est toujours aussi chaotique, et bien qu’elles soient toutes les deux à Berkeley, elle l’évite comme la peste, plus encore depuis qu’elle a compris qu’elle voulait se rapprocher de son neveu, qu’Evan défend bec & ongles. La famille, c’est celle que l’on choisit, et c’est dans cette optique que la Sigma se comporte. A défaut d’en avoir une de sang, car elle méprise cordialement à peu près tous les membres de sa famille sauf sa cousine et sa tante, elle en a au moins une de cœur. Du lycée, elle n’a gardé aucune relation, cela lui aurait sans cesse rappelé des souvenirs qu’elle veut garder profondément enfouis. Les relations les plus importantes pour elle sont celles de Berkeley.
A commencer par William. Une histoire comme on n’en voit qu’à la télé. C’est son premier grand et véritable amour. Une relation qui s’étale sur plus de deux ans, compliquée, et qui leur a valu pas mal de prises de tête. Mais depuis près d’un an, ils sont liés par une personne qui, pour l’un comme pour l’autre, compte énormément, leur fils, Andréa. Ils n’ont peut-être pas réussi grand-chose, dans leur relation, mais leur plus belle réussite reste celle-là. Et puis il y a Plastic aussi, l’ami, devenu petit ami un peu par accident, de son côté du moins, puis qu'elle a quitté, incapable de prétendre ne pas aimer quelqu'un d'autre. Mais leur relation fut aussi saine que celle avec William pouvait être tordue, ce qui compense le fait qu’elle n'ait pas été amoureuse de lui, bien que très attachée. Ca c’était pour le côté cœur, mais breaking news, Evan a aussi des amis.
Des amis dont elle n'est pas sûre qu'ils lui pardonnent son départ aussi abrupt, soudain, et inexpliqué. Du jour au lendemain, enfant sous le bras, elle s'est volatilisée sans donner de nouvelles à personne. Un comportement qui ne lui ressemble guère, mais qui pourrait avoir des conséquences sur tous ses anciens amis, Matthew, Nathaniel, Camille, Fleur, Stiyzanna, qui risquent de ne pas lui pardonner aussi facilement ce genre de comportement. Et même si ses amitiés sont loin d’être un long fleuve tranquille, et malgré des tensions, surtout ces derniers temps, l’amitié est une valeur qui revêt une importance toute particulière à ses yeux, un trésor qu’elle chérit de tout son cœur. En parlant de trésor, on en vient à la personne la plus importante pour elle : son fils, Andréa, qui a soufflé sa première bougie en juin. Etre mère, ça change toute une vie, et Evan l’a bien compris. Son instinct maternel s’est développé à vitesse grand V et son fils est l’unique personne pour laquelle elle serait prête à tout, y compris les choses les plus folles.
Histoire





evan callaway (clémence poesy) 500239tumblrlezt13dtrz1qzcmp3o1500
“ There's nothing half so pleasant as coming home again.” ;; oh what a grey and hopeless day. I've got a worried mind, the sun's behind the clouds again. And so am I, I ask the sky, tell me which way to go, how will I know to shine again. I've been here before, I've seen it, all. And I can't take no more, I mean it I'll go. You've heard it all and more, heart beating too hard. And these are the times, time to change my life. Yeah these are the times reaching up to find. I took the wrong way home. - lissie ;; here before



Citation :


Lettre d’Evan Paige Callaway à sa mère.

Maman,

Nous sommes le 14 février. Ce qui signifie que c’est mon anniversaire, et que je fête mes 18 ans. Et pourtant, je ne ressens pas l’excitation habituelle. En fait, je ne ressens plus grand-chose. Je t’écris une lettre que tu n’auras probablement jamais entre tes mains, que tu ne liras sûrement pas, mais j’ai espoir qu’un jour, en rangeant ma chambre pour faire de la place pour le royaume de Chelsea, tu tombes dessus et que tu la lises. Entièrement. Il est 18h. Dans deux heures je sors pour fêter cet anniversaire. J’ai pris l’habitude que vous ne me le souhaitiez pas, et que je sorte ailleurs pour célébrer l’événement, mais pour la première fois de ma vie, tout ce dont je rêve, c’est de rester ici, entourée d’une famille pour laquelle j’ai de l’importance. En attendant qu’il soit 20h et que je quitte le cauchemar casanier pour me mettre encore plus minable que la veille, je couche sur papier tout ce que je suis incapable de vous dire. Parce que j’aurais beau tenté de vous l’expliquer, vous ne comprendriez pas, et vous ne cautionneriez pas mes paroles. Alors c’est la dernière solution qu’il me reste. Ecrire. Et espérer qu’un jour vous ayez conscience de mon mal-être.
Ca va faire quatre mois, dans une semaine, très précisément. Et j’ai l’impression que c’était hier. Parce que je suis restée bloquée à cette nuit-là, et depuis je me contente de me repasser en boucle tous les événements, à la recherche de je ne sais trop quoi. Pour vous, ce n’était qu’une connerie d’une fille qui fait sa crise d’adolescence, et vous n’avez pas cherché plus loin. Je ne vous en blâme pas, après tout, on ne peut pas dire que j’ai eu un comportement exemplaire. Ca fait de toute façon bien longtemps que je ne cherche plus à l’être. Pour moi, c’est un cauchemar qui dure depuis tout ce temps et dont je n’arrive pas à me réveiller. Je n’ai pas eu de mal à comprendre ce qui m’est arrivé, mais il m’a fallu du temps pour mettre un mot dessus, et même encore maintenant, en parler à haute voix est quelque chose que je n’arrive pas à faire. C’est aussi pour ça que j’écris. On ne vous l’a sûrement pas expliqué, dans votre mode d’emploi de parents modèles, comment soutenir sa fille après qu’elle a subi un viol. D’ailleurs ce n’est pas le seul chapitre du bouquin que vous ayez manqué. Vous avez à peu près tout loupé, en fait. Je suis dure, mais mon amertume reste bloquée quelque part en moi, et je n’arrive pas à m’en libérer. Je vous en veux. Je vous en veux terriblement, et je vous en voudrai jusqu’à la fin de mes jours. De ne pas être là, de ne pas m’aider, de ne pas être les parents qui aiment leur fille et la soutiennent peu importe les erreurs qu’elle commet. Je n’ai pas toujours été une fille docile, et j’en ai conscience. Peut-être que je voulais me faire remarquez, d’une façon ou d’une autre, et que vous arrêtiez de n’avoir d’yeux que pour Chelsea. A force, c’est devenu une seconde nature pour vous. Sainte Chelsea. Belle, intelligente, charismatique, talentueuse. A croire que tout lui réussit. Et c’est le cas, comparé à moi. Ni trop belle, ni trop moche, ni trop intelligente, ni trop stupide, pas vraiment charismatique, quant à mon talent, il a du se perdre quelque part entre deux lignes de cocaïne. Pas un modèle de sociabilité, pas assez ceci, trop cela, je suis à peu près tout ce que vous ne voudriez pas que je sois. C’est peut-être de la provocation de ma part, peut-être que je ne cherche qu’à me faire remarquer en enchaînant connerie sur connerie. Mais il faut bien se rendre à l’évidence, à part avoir honte de moi, ça ne vous a fait aucun effet. Et c’est probablement ça, le plus dur pour moi, être séparée de vous par un mur que je n’arrive pas à franchir. Alors pour combler, je trouve d’autres moyens, comme de finir ivre morte tous les soirs ou presque, en enchaînant verre sur verre, cachet sur cachet. Et puis le moment arrive où je me rends compte que ça ne me soulage pas. Plus. Ca ne change rien à mes cauchemars, ça ne m’empêche pas de me réveiller toutes les nuits, apeurée. Alors j’ai décidé que c’était fini. Je ne vous demande rien. J’ai appris à me débrouiller par moi-même et je veux continuer comme ça. Alors aussi dur que cela sera - parce que je sais que ça le sera – j’ai décidé de tout arrêter, par mes propres moyens. Plus de sorties, plus d’alcool, plus de drogues. Aussi longtemps que je pourrais tenir. J’aimerais pouvoir vous dire que vous n’y êtes pour rien, ou que je vous pardonnerai un jour, mais je mentirais, alors je préfère vous dire que j’ai au moins retenu une chose : on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. Joyeux anniversaire à moi-même.

Evan.


Evan leva les yeux de la lettre. Beaucoup d’eau avait coulé sous les ponts depuis l’écriture de cette lettre. Elle l’avait toujours gardée précieusement avec elle, comme pour lui rappeler ce qu’elle avait vécu, de telle sorte qu’elle ne puisse jamais l’oublier. Comme si c’était possible. Son attention fut attirée par un bruit dans la pièce. Elle posa son regard sur Andréa, son fils, âgé d’à peine quelques mois. La jeune femme se mit à sourire, amusée. Si on lui avait dit qu’elle aurait un enfant avant même d’avoir fini ses études, elle ne l’aurait pas cru. Elle avait déjà tellement de mal à s’occuper d’elle-même – il n’y avait qu’à voir sa vie sentimentale – que s’occuper de quelqu’un d’autre lui semblait impossible. Jusqu’à ce qu’elle n’ait plus le choix et qu’elle doive faire avec. La lueur d’amusement dans son regard s’éteignit lorsqu’elle aperçut l’écrin posé sur sa table de nuit. Ce qui ramena ses pensées sur lui, William. Accessoirement l’amour de sa vie, le père de son fils, qui l’avait demandée en mariage quelques jours auparavant. Demande qu’elle avait refusée, soit-dit en passant. Parce qu’elle n’était pas tout à fait libre. Vous voyez, elle-même n’était pas capable de savoir ce qu’elle désirait précisément, et pourtant elle arrivait à gérer ses études de journalisme, un enfant en bas-âge, une vie sentimentale agitée et tout le reste. A se demander si elle était réellement humaine. « T’es avec Plas’, ma fille… » se dit-elle, même si elle n’avait pas besoin de se le rappeler. Peut-être juste lui rappeler qu’elle n’aurait jamais du garder l’écrin, parce que son histoire avec William était belle et bien achevée. Le garder, c’aurait été dire qu’elle y accordait de l’importance, à cette foutue demande. Bien évidemment, c’était le cas. Mais elle ne voulait pas vraiment l’admettre. Et puis elle se raisonna. Merde, ce n’était pas une simple bague qui devait lui faire perdre les pieds comme ça. De toute façon, ce n’était qu’une histoire de plus entre eux, après la relation cachée, l’officialisation, les rumeurs, les ragots, la rupture, le départ de William en promotion – oui, car pour rester dans la simplicité, il avait bien évidemment fallu qu’elle tombe amoureuse d’un acteur/rock-star – la grossesse inattendue, le retour de l’Epsilon tout aussi inattendu, leur couple, l’accouchement, puis le nouveau départ du jeune homme, énième rupture, énième déception, et ainsi de suite. Elle se revit à peine 8 mois plus tôt, incapable de lui pardonner, et tout aussi incapable de l’oublier. Et puis la rancœur, l’amertume, de le revoir ici et de se rendre compte qu’elle n’avait pas pu passer au-dessus de leur histoire. Et les non-dits, les malentendus, les erreurs de timing, Florence, puis Plastic, puis la mort de son père, l’hôpital, et à présent, la demande en mariage. Voyez, rien d’autre qu’un problème de plus. C’était cela, au final, qui berçait sa vie à Berkeley, où elle étudiait depuis quatre ans.

Elle sentit son Blackberry vibrer sur son bureau. Belammée, son ancienne puis nouvelle co-présidente des Sigmas. Sa confrérie, celle qui lui avait porté bonheur jusqu’à présent. Elle voulait la voir, pour discuter de futurs projets pour améliorer leur bâtiment. Répondant favorablement, elle finit par reporter son attention sur la lettre. Tout ça, c’était du passé, c’était l’ancienne Evan, l’adolescente turbulente. A présent, elle avait vingt-deux ans, était mère, sortait avec l’un de ses amis, qui était par ailleurs le fils d’un riche écrivain, et que toutes les filles auraient voulu avoir, et venait d’être demandée en mariage par son ex et amour de toujours, ou au moins, de Berkeley. Rien à voir, donc, avec l’adolescence tourmentée. Elle sentit encore une fois la vibration caractéristique de son portable. Nouveau sms. Catahleen, cette fois. Pour bien vous situer, Catahleen, la marraine d'Andréa, donc par la même l'une des amies les plus importantes d'Evan. L'Alpha lui proposait un meeting de filles, plus tard dans la journée, Fleur, Stiyzanna et elle, ce qu'elle s'empressa d'accepter. Les possibilités d'avoir un peu de temps pour soi lorsque l'on a un enfant et des cours sont tellement limitées qu'elle était prête à saisir chaque opportunité qui se présentait à elle. D'autant plus qu'elle n'avait pas vraiment le droit à l'erreur, l'administration de Berkeley lui ayant bien fait comprendre que c'était sa dernière chance, si elle ne réussissait pas son année, elle serait renvoyée. Ils avaient lâché un peu de lest en constatant qu'elle avait eu de bons résultats lors du fall semester mais elle n'était pas tranquille pour autant. Une journée de pause, un moment de répit où elle pouvait arrêter de se focaliser sur sa petite personne, ses histoires de cœur, et le reste, et où elle devrait jouer son rôle d’amie dévouée, surtout auprès de Fleur, qui avait eu encore moins de chance qu’elle en manquant épouser un crétin de première. Bref, that’s not the point. Elle avait opté pour la solution « je les rejoins plus tard », après avoir déposé Andréa chez William, et après être partie récupérer des vêtements au pressing, car malheureusement Callel avait refusé d’investir dans une machine à laver après que la leur ait rendue l’âme – Callel, son colocataire, qu’elle ne connaissait pas plus que ça mais qui lui avait fait une offre qu’elle ne pouvait décemment pas refuser - ce qui l’obligeait depuis quelques temps à faire comme le commun des mortels : faire des va & vient entre le pressing et l’appartement. Elle n’aurait pas pu se douter qu’à peine quelques minutes plus tard, elle serait victime d’un accident de voiture. Tout comme elle n’aurait pas pu se douter que cet accident de voiture aurait comme conséquence de la laisser deux jours dans le coma, avant qu’elle ne se réveille, entourée par ses proches, morts d’inquiétude, et enfin, elle n’aurait pas pu se douter que ledit accident la laisserait paralysée, pour une durée indéterminée, à cause de sa moelle épinière endommagée, ce qui l’obligerait à se déplacer en fauteuil roulant, elle la danseuse pour qui l’usage de ses jambes était un acquis. Comme si ce foutu destin prenait un malin plaisir à jouer avec elle. Sitôt sortie d’un problème, il fallait qu’un autre arrive, pour lui faire comprendre qu’elle n’aurait pas le droit à un moment de répit. Mais tout ça, elle ne pouvait pas le deviner, et de toute façon, on ne pouvait pas dire qu’Evan était le genre à croire au destin. Non, elle, c’était plutôt le genre à se dire qu’elle pourrait tout réussir par elle-même. Believe you can and you’re halfway there.


- SIX MOIS PLUS TARD

« Mesdames et Messieurs, nous allons commencer notre descente vers l’aéroport international de San Francisco. Veuillez redresser vos sièges et remonter vos tablettes, ainsi qu’éteindre tous vos appareils électroniques. L’usage des téléphones mobiles ne sera pas autorisé avant l’arrêt complet de l’appareil. » Les yeux dans le vague, Evan observait le paysage si familier qui commençait à se dresser sous ses yeux, au fur et à mesure que l’avion perdait de l’altitude. Andréa sur ses genoux, celui-ci ayant refusé de rester assis plus de trente minutes sur son siège, elle fut sortie de ses pensées par l’hôtesse de l’air. « Votre siège, madame ». Madame ? Elle eut un sourire en remontant son dossier. Elle jeta un coup d’œil à sa bague de fiançailles. Elle ne l’avait pas quittée, malgré les trois mois d’absence. Elle était partie si soudainement, sans donner aucune explication à personne. En fait, elle n’était pas sûre qu’une seule personne soit au courant de ce départ en Europe, son fils avec elle, abandonnant tout derrière elle. Elle avait pris sa décision sur un coup de tête, mais entre la mort de Catahleen, qui était quand même la marraine d’Andréa, la rupture avec Plastic, ses sentiments pour William et peut-être un futur mariage, et le fait qu’elle avait récupéré l’usage de ses jambes après avoir passé plusieurs mois dans un fauteuil roulant, elle n’avait eu qu’une seule envie : s’échapper. Partir, le plus loin possible. Elle avait appelé Manon, l’une de ses meilleures amies, restée en France, en lui demandant si ça la dérangeait de l’héberger. Et comme bien sûr Manon ne lui aurait jamais rien refusé, elle avait débarqué chez elle, à Lyon, avec ses valises sous le bras, et Andréa. Elles avaient passé tout l’été ensemble, d’abord à Lyon, où il avait fallu aider sa cousine suicidaire, Jordane, puis à Paris, le symbole de leur amitié, où elles avaient vécu ces dernières semaines. Elle ne comptait pas rentrer. Quel aurait été l’intérêt, alors qu’elle avait tout plaqué et qu’elle était probablement devenue persona non grata à Berkeley, que ce soit auprès desmes amis, ou même de sa confrérie. Sauf que Manon, elle, ne l’entendait pas de cette oreille et comptait bien revenir à Berkeley. Oh, bien entendu, ça ne lui posait aucun problème qu’elle reste vivre chez elle, elle était plus que la bienvenue, mais Manon, elle voulait revenir à San Francisco. Evan avait mis du temps à se décider, avant d’accepter. Plus encore lorsqu’elle reçut un sms de sa petite sœur, si détestée. « Maman est morte ». Simple, clair et précis. Evan n’était pas vraiment sûre de savoir ce qu’elle devait ressentir, mais quelque chose lui disait qu’il n’était pas normal qu’elle ne ressente rien après cette annonce. Après tout, c’était quand même sa mère, lamentable ou non. Alors la Sigma avait refait ses bagages, repris Andréa, et embarqué dans le premier avion pour la Californie. Manon était arrivée à peine quelques jours avant elle, aussi se retrouvait-elle toute seule dans cet avion, avec Andréa qui gazouillait joyeusement sur ses genoux. « On rentre à la maison mon bébé ». La maison. A part que quelque chose lui disait qu’on serait bien loin du bon vieux home sweet home, une fois le pied posé sur le sol californien. Welcome home, Evan.







Qui se cache derrière Evan P. Callaway
L'avatar avant tout
→ Célébrité sur l'avatar : Clémence Poésy, la seule & l'unique :plop:

→ Acceptes-tu de doubler ton avatar :
Oui
→ État de ton personnage :
Personnage inventé
→ Es-tu satisfait(e) de ton avatar :
Oh que oui :plop:
→ Crédits images : narcissusroad @lj & cherrybomb


Réveille le berkeléen qui se sommeil en toi
→ Prénom : Jordane
→ Pseudo/surnoms : Stormy Weather - Jordie/y, Jord', Jo, Jojo, Danette, Dinette, Yov', la grosse, la vieille, bref j'en passe et des meilleures :sifle:
→ Âge : vingt ans
→ Aurais-tu craqué sur un ou deux smileys : :rire1: :look:
→ Film préféré : Titanic
→ Série de référence : HIMYM
→ Livre de chevet : The Hunger Games ;; Suzanne Collins
→ Une chanson dans la tête : Owl City ; The Saltwater Room
→ Un rêve ? Australie, Costa Rica, Tahiti, et gagner au loto :out:

_____


→ Comment as-tu connu BCU ? Sur un forum de créations
→ Des connaissances sur le forum ? Non, aucune :out:
→ Des remarques sur le forum ? Ou pas evan callaway (clémence poesy) 2577554683
→ Te sens tu un peu perdu(e) ? Terriblement :sifle:
→ Un double ou triple compte ? Jack A. Rosebury-Baxter, Peter S. Parker-Kennedy
→ As-tu déjà été inscrit(e) sur BCU ? Haha avec la même, la mythique Evan :look:
→ Fréquence de connexion : 7/7jrs
→ Exemple de RP :
Spoiler:
→ Mot de passe : silicon valley
→ Le petit mot de la fin - enfin du commencement - ? MUMMY'S HOME :hanwi:

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evan callaway (clémence poesy)

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